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jeudi, 18 février 2010

Lesrévolutions de couleur à l'assaut du Heartland

Les révolutions de couleur à l’assaut du Heartland

A la chute du mur, l’Europe pense enfin se réunifier sur les décombres du dernier des "totalitarismes" et rêve d’unité. Sur l’espace postsoviétique, le lobby Américain tisse sa toile et pour ce faire, n’hésitera pas à utiliser les fameuses "associations" pour noyauter les élites, "lobbyer" activement et surtout trouver un subterfuge à la guerre militaire pour renverser les régimes jugés "gênants", via ce que l’on appelle un processus appelé "révolutions de couleur".

orange-revolution-poster.gifLe concept à été popularisé dans les années 2000, pour définir les " transformations politiques dans l’espace post soviétique". C’est du moins la façon dont cela nous a été présenté. En fait, le concept est bien plus ancien, puisqu’il date des années 80, en pleine guerre froide. A l’époque le gouvernement Reagan nous l’avons vu a financé et développé une kyrielle d’institutions, d’organisations destinées à "contrer" par tous les moyens non violents l’influence Soviétique. La plupart étant nous l’avons démontré liées structurellement et bénéficiant de financement indirect du gouvernement Américain via l’USAID. En plus de la NED et de son réseau tentaculaire, en 1983 sera créé l’USIP, et l’Albert Einstein Institution. Cette dernière organisation était initialement chargée d’imaginer une forme de défense civile pour les populations d’Europe de l’Ouest en cas d’invasion par le Pacte de Varsovie. Elle a rapidement pris son autonomie et modélisé les conditions dans lesquelles un pouvoir étatique, de quelque nature qu’il soit, peut perdre son autorité et s’effondrer. Le concept des révolutions de couleurs, soit d’organiser des coups d’états sans violences était né.
(Ce texte est une reprise updatée d’une synthèse de plusieurs articles publiés notamment sur le Réseau Voltaire).
Historique des révolutions de couleurs
 

En Bulgarie en 1990, la première « révolution colorée » réussit. Mécontent du résultat des élections (victoire des communistes), l’opposition hurla à la fraude électorale et descendit dans la rue, instaurant le chaos dans le pays, et ce pendant plusieurs mois.. D’intenses pressions firent céder le parlement Bulgare et un candidat jugé "fiable" par Washington pris le pouvoir après un tapage médiatique appuyé par la NED
En Serbie en 2000, les réseaux Soros, l’Open Society, Freedom House et la NED organisèrent de grandes manifestations entre les deux tours de la présidentielle de l’année 2000. Soutenu par les nationalistes, la révolution pris le nom de révolution des bulldozers car des milliers de mineurs utilisèrent des bulldozers pour prendre d’assaut la capitale et le parlement et ce sans attendre le résultat des élections, (!). Le nouveau gouvernement nommera un premier ministre qui sera assassiné pour avoir "donné’" Milosevic au TPI, ou ce dernier y mourra avant son éventuel jugement. Les troupes Américaines installeront la plus grosse base militaire US au Kosovo et achèveront de faire de cette province Serbe un état indépendant qui n’est toujours 10 ans plus part par reconnu par la majorité des pays du monde.
Géorgie 2003 : Washington, Londres et Paris organisent la "révolution des roses". Selon le schéma classique, l’opposition dénonce des fraudes électorales lors des élections législatives et descend dans la rue. Les manifestants contraignent le président Edouard Chevardnadze à fuir et prennent le pouvoir. Son successeur Mikhaïl Sakashvili ouvre le pays aux intérêts économiques US et rompt avec le voisin russe. 5 ans plus tard, en août 2008, Sakashvili bombarde la population d’Ossétie du Sud, tuant de nombreux Ossètes, dont la plupart ont la double nationalité russe et des soldats Russes du maintien de la paix sous mandat de l’ONU. Moscou riposte. Les conseillers états-uniens et israéliens présent s’enfuient, le pays est dévasté.
En 2004 en Ukraine : l’élection présidentielle en Ukraine a donné lieu à une manipulation médiatique pour démontrer que les Ukrainiens se sont retrouvés spontanément, bravant le froid et les obstacles du pouvoir pour exiger un changement de régime et plus de démocratie en Ukraine. En effet dès la clôture du scrutin, des résultats divergents sont donnés et des milliers d’Ukrainiens se regroupent sur la place centrale de Kiev ou Viktor Iouchenko appellera à la résistance non-violente contre la dictature. L’OSCE et Freedom House condamneront les falsifications électorales pendant que Vladimir Poutine et Loukachenko reconnaitront la victoire du candidat désigné vainqueur par la commission électorale Ukrainienne. Après 15 jours de manifestation et de pression médiatique (OSCE, OTAN, Conseil de l’Europe, Parlement européen … etc etc) le résultat des élections sera finalement annulé et un troisième tour organisé qui verra la victoire du candidat « Orange ».
Kirghizstan 2005 : l’opposition kirghize conteste le résultat des élections législatives et amène à Bichkek des manifestants du Sud du pays qui renversent le président Askar Akaïev. C’est la "révolutions des tulipes". L’Assemblée nationale élit comme président le pro-US Kourmanbek Bakiev. Ne parvenant pas à maîtriser ses supporters qui pillent la capitale, il déclare avoir chassé le dictateur et feint de vouloir créer un gouvernement d’union nationale. Il fait sortir de prison le général Felix Kulov, ancien maire de Bichkek, et le nomme ministre de l’Intérieur, puis Premier ministre. Lorsque la situation est stabilisée, Bakaiev vend les quelques ressources du pays à des sociétés US et installe une base militaire US à Manas. 
La même année, Inosmi titrait cette phrase de Nuri Turkel : "cette révolution a fait naître de grands espoirs pour le futur de plus de 10 millions d’Ouïgours qui vivent au Turkestan Oriental (Xinjiang) .... "


Liban 2005 : dans les heures qui suivent l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafik Hariri, la rumeur se répand au Liban qu’il a été tué par « les Syriens ». L’armée syrienne, qui — en vertu de l’Accord de Taëf — maintient l’ordre depuis la fin de la guerre civile, est conspuée. Le président syrien est personnellement mis en cause par les autorités états-uniennes, ce qui tient lieu de preuve pour l’opinion publique. La Syrieretirera alors ces soldats. Des élections législatives sont organisées qui voient le triomphe de la coalition « anti-syrienne ». C’est la "révolution du cèdre". Lorsque la "ferveur" retombe, chacun se rend compte que le départ de l’armée syrienne ne change rien économiquement et que le pays n’a plus les moyens de se défendre. Le principal leader « anti-syrien », le général Michel Aoun, se ravise et passe dans l’opposition. Furieux, Washington multiplie les projets pour l’assassiner mais celui-ci s’alliera au Hezbollah autour d’une plate-forme patriotique.



Kenya 2006 : la NED réorganise l’opposition au président kenyan Mwai Kibaki et finance la création du Parti orange de Raila Odinga. Celui-ci reçoit le soutien du sénateur Barack Obama, accompagné de spécialistes américains. mais perdra les élections législatives de 2007. Soutenu par le sénateur John McCain, il conteste la sincérité du scrutin et appelle ses partisans à descendre dans la rue. C’est alors que des messages SMS anonymes sont diffusés en masse aux électeurs de l’ethnie Luo. « Chers Kenyans, les Kikuyu ont volé l’avenir de nos enfants…nous devons les traiter de la seule manière qu’ils comprennent… la violence ». Le pays, pourtant un des plus stables d’Afrique, s’embrase soudainement. Après des journées d’émeutes, le président Kibaki est contraint d’accepter la médiation de Madeleine Albright, en sa qualité de présidente du NDI (le pseudopode démocrate de la NED). Un poste de Premier ministre est créé qui revient à Odinga. Les SMS de la haine n’ayant pas été envoyés depuis des installations kenyanes, on se demande quelle puissance étrangère a pu les expédier.

Grèce 2008
 : des manifestations estudiantines paralysent
 la Grèce 
à la suite du meurtre d’un jeune homme de 15 ans par un policier. Rapidement des casseurs font leur apparition. Ils ont été recrutés au Kosovo voisin et acheminés par autobus. Les centres-villes sont saccagés. Washington cherche à faire fuir les capitaux vers d’autres cieux et à se réserver le monopole des investissements dans les terminaux gaziers en construction. Une campagne de presse va donc faire passer le gouvernement Karamanlis pour celui des colonels et entrainer un changement de premier ministre pour permettre la nomination de Papandreaou.


Les révolutions de couleur qui ont échoué


La première tentative de « révolution colorée » a échoué en 1989 en Chine. Il s’agissait de renverser Deng Xiaoping afin d’ouvrir le marché chinois et à faire entrer la Chine dans l’orbite US. Les jeunes partisans de Zhao envahirent la place Tienanmen. Ils furent présentés par les médias occidentaux comme des étudiants a-politiques se battant pour la liberté face à l’aile traditionnelle du Parti, alors qu’il s’agissait d’une dissidence à l’intérieur du courant de Deng entre nationalistes et pro-US. Après avoir longtemps résisté aux provocations, Deng décida de conclure par la force. La répression fit entre 300 et 1000 morts selon les sources, et la première révolution de couleur échoua.



Au Vénézuela en 2002 : la bourgeoisie de Caracas descend dans la rue pour conspuer la politique sociale du président Hugo Chavez. Par d’habiles montages, les télévisions privées donnent l’impression d’une marée humaine. Ils sont 50 000 selon les observateurs, 1 million d’après la presse et le département d’État. Survient alors l’incident du pont Laguno. Les télévisions montrent clairement des pro-Chavistes armes à la main tirant sur la foule. Dans une conférence de presse, le général de la Garde nationale et vice-ministre de la sécurité intérieure confirme que les « milices Chavistes » ont tiré sur le peuple faisant 19 morts. Il démissionne et appelle au renversement de la dictature. Le président ne tarde pas à être arrêté par des militaires insurgés. Mais le Peuple par millions descend dans la capitale et rétablit l’ordre constitutionnel. Une enquête journalistique ultérieure reconstituera en détail la tuerie du pont Llaguno. Elle mettra en évidence un montage fallacieux des images, dont l’ordre chronologique a été falsifié comme l’attestent les cadrans des montres des protagonistes. En réalité, ce sont les Chavistes qui étaient agressés et qui, après s’être repliés, tentaient de se dégager en utilisant des armes à feu. Les agents provocateurs étaient des policiers locaux (formés par une agence US). 


Birmanie 2007 : de nombreux Birmans s’insurgent contre l’augmentation des prix du fuel domestique. Les manifestations dégénèrent. Les moines bouddhistes prennent la tête de la contestation. C’est la "révolution safran". En réalité, Washington n’a que faire du régime de Rangoon ; ce qui l’intéresse, c’est d’instrumenter le Peuple birman pour faire pression sur la Chine qui a des intérêts stratégiques en Birmanie (pipelines et base militaire de renseignement électronique). Les manifestations dégénèreront et le pouvoir les réprimandera violemment pour rétablir l’ordre et depuis la situation est instable.



Ouest de la Chine, 2009  : le Xinjiang est une région riche, productrice de matières premières et une futur zone de transit des approvisionnements énergétiques de la Chine dont le pipeline Chine-Russie. Des incidents avaient déjà eu lien en 2008 mais pas de l’ampleur de ceux de 2009. Les incidents ont été présentés comme des heurts interethniques violemment réprimandés par les autorités Chinoises. Pourtant nombres de commentateurs avisés voient la main de Washington derrière ces événements (la NEDfinancant officiellement « l’Association américaine des Ouïghours » et le « Congrès ouïghour mondial ») et cela afin de :

- Créer une " Ukraine Ouighoure "
- Priver la Chine des ressources de la région
- Mettre la main sur ces ressources comme cela a été tenté en Russie

- Empêcher une projection de la Chine vers l’espace Centre-Asiatique .

- Desenclaver la Mongolie par rapport à la Chine et à la Russie

Comme ailleurs, internet sera utilisé par la diaspora de l’étranger, pour diffuser des « faux » et des « manipulations », relayés par les ONGs connues et ce afin de déstabiliser l’opinion.
Il ne faut pas oublier cette phrase prophétique de Nuri Turkel : "cette révolution a fait naître de grands espoirs pour le futur de plus de 10 millions d’Ouïgours qui vivent au Turkestan Oriental (Xinjiang) .... "
Moldavie 2009 : lors des élections parlementaires, le parti communiste moldave, pro Russe remporte les élections à la majorité absolue. Les observateurs internationaux affirment que les élections sont conformes mais l’opposition refuse sa défaite et sur le modèle Ukrainien conteste les résultats. Dès lors des émeutes éclatent et 50.000 manifestants attaquent les bâtiments officiels, appellent à la réunification avec la Roumanie et scandent des slogans pro Occidentaux. Les autorités accuseront la Roumanie d’avoir poussé des nationalistes Roumains pour déstabiliser le pays. Le président de la Moldavie acceptera de nouvelles élections qu’il remportera de nouveau mais sans obtenir la majorité. Les partis d’opposition se coalisent et tentent depuis juillet d’élire un président mais sans succès. Le pays déjà le plus pauvre d’Europe est dans une impasse politique.
Iran 2009 : la révolution verte s’inscrit dans cette longue liste de pseudos révolutions. L’administration Bush prend la décision de commanditer une « révolution colorée » en Iran après avoir confirmé la décision de l’état-major de ne pas attaquer militairement ce pays, ce choix étant validé par l’administration Obama. Le scénario prévoyait un soutien massif au candidat choisi par l’ayatollah Rafsandjani, le renversement du président Ahmadinejad et du guide suprême l’ayatollah Khamenei et l’installation d’un gouvernement de transition dirigé par Moussavi. Ce scénario est ancien (2002), et un séminaire a eu lieu à l’American Enterprise Institute, autour du sénateur Joseph Lieberman à propos du « grand marchandage » : Moscou accepterait-il de laisser tomber Téhéran en échange du renoncement de Washington au bouclier anti-missile en Europe centrale ?



Méthode et analyses
Dans tous les cas, Washington prépare à l’avance le gouvernement « démocratique », ce qui confirme bien qu’il s’agit d’un coup d’État déguisé. Le but de Washington des régimes qui lui ouvrent sans conditions les marchés intérieurs, s’alignent sur sa politique étrangère, voir pour indirectement affaiblir des états concurrents. Le mécanisme principal des « révolutions colorées » consiste à focaliser le mécontentement populaire sur la cible que l’on veut abattre, mais en utilisant une majorité manipulée qui croit lutter pour le « bien », la « démocratie » et la « justice », ces impératifs que l’occident à normé comme étant les référents essentiels de notre civilisation.
Pour "tenir" ces semaines de manifestations de rue jusqu’à l’assaut sur le parlement, des permanents existaient, révolutionnaires professionnels regroupés au sein de mouvements de jeunesses, réels fer de lance et gestionnaires pratiques des révolutions de couleurs. Financés par les ONGs oranges (de la NED, à Freedom House à l’Open Society), ces mouvements sont par exemple OtporPora, OK98, Kmara,MjaftOboronaMy, Kahar, Kelkel ou encore Zubr.
Otpor à par exemple envoyé ses cadres se former dès les années 2000 aux techniques de coup d’état non violent (techniques de Gene Sharp et de l’Albert Einstein Institute). La formation aura lieu à Budapest et sera dispensée par Robert Helvey, mandaté par l’IRI de McCain. Après le renversement du régime Serbe (700.000 personnes le 05 10 2000), OTPOR échouera en politique et se fondra dans le mouvement politique au pouvoir de Boris Tadic. Certains cadres choisiront de monter un institut de promotion de leur méthode d’action non violente (filiale locale de l’AEI). Deux cadres de ce « centre », Aleksandar Maric et Stanko Lazendic seront notamment employés par Freedom House pour dispenser des cours de formation en Ukraine. Pour déstabiliser le régime Ukrainien (kouchma-Ianoukovitch), plus de 10 000 cadres de Pora et du Committee on Voters of Ukraine perçoivent un salaire à hauteur moyenne de 3 000 dollars par mois. Ces « salaires » sont entièrement financés par les États-Unis, via l’USAID et la NED. Egalement des milliers de tentes et de couvertures ont été mises à disposition des manifestants pour camper place de l’Indépendance où des repas gratuits sont servis. L’ensemble de la logistique a été préparée par l’USAID. Ces jeunes sont aussi des spécialistes de l’utilisation des « nouveaux réseaux » de type Facebook, ou Twitter, voir de contrôle du SMS (avec l’aide d’hyper structures Américaines) afin d’influer massivement sur une population désemparée. Cela a été particulièrement flagrant en Iran lors de la contestation anti Amadinedjad via Twitter.
Nous l’avons vu ces mouvements de jeunesses ont au préalable reçu des stages de formation à l’action non violente (théories de Gene Sharp, fondateur de l’Albert Einstein Institution) ainsi qu’à la communication et à ne « jamais » nommer le bouc émissaire réellement visé. Cette théorie de la « non violence » s’est développée en Amérique dans les années 80 (également au ceur de la guerre froide) pour préparer une éventuelle résistance en Europe en cas d’invasion de l’armée rouge. Ce philosophe assez peu connu à publié de 1985 à 2005 de nombreux ouvrages sur ces théories de résistance non violente. La CIA prendra rapidement en main l’AEI en installant à sa direction un de ses hommes : Robert Helvey et l’institut disposera de financements abondants de l’International Republican Institute (IRI), l’une des quatre branches de la National Endowment for Democracy (NED). Gene Sharp formera les leader des principaux coup d’états softs de ces 15 dernières années.
Certaines de ces révolutions de couleur ont échouées, en Iran, mais également en Russie (ou pourtant les militants de Kmara ont commencé à former leurs collègues de Oborona) ou en Biélorussie. Il est difficile de clairement expliqué pourquoi la « recette » n’a pas fonctionné à un endroit alors qu’elle marchait ailleurs, néanmoins en Serbie ou en Ukraine, le pouvoir politique était bien évidemment moins solide et plus naïf que en Iran ou en Russie. Egalement, la méthode est aujourd’hui connue. Si en Iran, la personnalité de l’autorité suprême (le guide ) à suffit pour maitriser les ardeurs populaires, le pouvoir Russe lui a réagi bien en amont en créant un anti-mouvement Orange via la jeunesse Russe qui a atteint son apogée avec la manifestation monstre des Nashis en 2005 à Moscou, après les événements en Ukraine.
La popularité des leaders semble aussi importante, le principal déclencheur des mouvements étant la focalisation de l’opinion sur le « leader » devenant soudainement responsable de tous les maux. Ce n’est pas le cas avec des leaders comme Poutine, Chavez ou Loukachenko, dont les états connaissent des croissances économiques notables et une amélioration de niveau de vie. La situation était peut être différente en Ukraine et Serbie d’après guerre.
Le bilan des révolutions de couleur
Qu’en est t’il des révolutions de couleur à l’heure ou j’écris ces lignes ? Dans tous les pays, elles sont plus ou moins des échecs. Aucun régime post-révolution de couleur n’a bénéficié (de par cette révolution) d’un essor, d’un tremplin vers une situation économique ou politique plus stable. Bien au contraire, les gouvernements Orange ont tous échoués.
- La Serbie n’a pas intégré l’UE et seul une manœuvre politique de bas étage (couper le principal parti d’opposition en deux) permet au pouvoir Orange de Tadic de garder le pouvoir. N’oublions pas que l’homme phare issu de la révolution Orange, Vojislav Kostunica est retourné dans l’opposition à l’Amérique et que Dzinzic a été assassiné. Enfin le Kosovo est perdu et les criminels de guerre toujours pas arrêtés.
- En Ukraine, la situation économique s’est aggravé, le président Orange est crédité de 5% des voix aux prochaines élections en 2010 et son bras droit, la nationaliste Ioulia, renégocie avec Moscou.
- Le pouvoir Orange de Georgie est au bord du gouffre après s’être lancé dans une offensive militaire insensée, attaquant des civils et des militaires sous mandat de l’ONU en 2008. Le pays est ruiné, Sakachvili sur un siège éjectable.
- Au Liban le départ de l’armée Syrienne n’a rien arrangé et la terrible guerre de 2006 avec Israel a renforcé l’image du Hezbollah comme défenseur naturel du pays, qui n’a presque pas d’armée.
- Au Kirgistan, le gouvernement est plus ou moins tombé mais la base de Manas est maintenue, au grand dam de Moscou, néanmoins le pays est toujours dans l’instabilité la plus totale.
- En Grèce, la nomination de Papandreaou (candidat des états-unis) suite aux émeutes n’a pas du tout réglé le grave problème économique du pays et les rapprochements Euro-Turcs envisagés par l’Amérique n’ont pu avoir lieu, la Turquie de son côté donnant de nombreux signes d’impatience et de désaccord, notamment que ce soit suite à l’affaire du Xingjang (ou des turcophones ont été maltraité) ou dans ses relations avec Israël.


L’avenir des révolutions de couleur


Pour Karine Ter Sahakian les régimes nés de ces révolutions de couleur n’ont aucun avenir. De la déclaration de l’OTAN qui affirme que Géorgie et Ukraine ne sont pas prêts à rejoindre l’OTAN, à la désintégration de structures totalement superficielles comme le GUAM (destiné uniquement à fédérer les états Orangisés et contrer les intérêts Russes), ou l’échec des régimes politiques Oranges (aggravé par la crise économique), cette dernière affirme que : « L’effondrement des « révolutions de couleur » dans l’espace post-soviétique est tout à fait naturel, voir simplement inévitable. L’enjeu de la démocratie et du libre marché, dont George Bush se gargarisait avec beaucoup d’enthousiasme, s’est avéré prématuré ».
Certes la crise financière a considérablement affaibli les régimes déjà fragiles, dont le principal donateur, à savoir l’Amérique. Mais également la rhétorique des « honnêtes manifestations spontanées et démocratiques » a été parfaitement décryptée et décodée par les régimes politiques s’estimant menacés. Des contre mesures efficaces ont facilement pu être mises en place et ont fait leur preuve en Russie ou en Biélorussie par exemple.
Coup d’arrêt enfin, l’habile défense militaire Russe de août 2008 ou la Russie à démontré qu’elle était prête à militairement s’opposer à ces viols démocratiques et protéger ces citoyens, mêmes à l’extérieur de ses frontières. Les chutes prévisibles et très proches des régimes « symboliques » des révolutions de couleur, à savoir les régimes Sakashvili et Iouchenko « pourraient » même marquer une sorte de reflux de l’influence Américaine en Eurasie. Enfin, il ne faut pas oublier de préciser que les principales victimes sont les « peuples » de ces pays, tout autant les opposants que la majorité manipulée.
Néanmoins, il convient d’être vigilant car le plan de conquête du Heartland si il manque (provisoirement ?) de crédits n’est pas pour autant arrêté, par un miraculeux effet Obama. En effet, les récentes déclarations de Joe Biden laisse penser que les révolutions de couleur sont clairement déjà « envisagées ». Elles devraient évidemment viser les alliés de Moscou (Biélorussie et Kazakhstan en tête) mais également l’Azerbaïdjan que se disputent la Russie, l’Amérique et l’Iran pour son pétrole bien sûr mais également pour son emplacement géo-stratégique au bord de la Caspienne, seul des états touchant cette mer que Washington peut tenter de renverser. Azerbaïdjan ou en 2005 furent fondés trois organisations étudiantes : « Yox (Non) », « Magam (C’est le moment) » et « Yeni Fikir (Nouvelle Pensée) », organisations pour l’instant en sommeil ?


A lire également : les ONGs et la démocratie par l’IDC.

Die Türkei und die angelsächsischen Mächte

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Robert Steuckers:

 

 

Die Türkei und die angelsächsischen Mächte

 

Geschichte der britischen und amerikanischen Einmischungen im Raum Mittel-Osten

 

Beziehungen mit der Türkei

 

Auszug aus einer Rede - Gehalten in Bayreuth für die Gesellschaft für Freie Publizistik (April 2006)

 

Wenn England 1759 Weltreich wird, nachdem Indien und Kanada völlig unter dessen Kontrolle kommen, galt von damals ab die Regel, die schwächste Macht Europas als Bundgenosse zu haben, um die Stärkste auszuschalten. Auch werden zu dieser Zeit die Landmassen zwischen den europäischen Hoheitsgebieten und Indien strategisch wichtig. Keine Macht sollte die beherrschen und somit Indien bedrohen. Nichts scheint zwischen 1759 und 1783 die Alleinherrschaft Englands in der Welt zu verhindern. Im Schicksalsjahr 1783 ändern sich die strategischen Gegebenheiten: Ludwig XVI. von Frankreich rächt sich für den Verlust Indiens und Kanadas, indem er als Ehemann der Kaiserschwester Marie-Antoinette und Bundgenosse des deutschen Kaisers, die britische Flotte in Yorktown während der amerikanischen Unabhängigkeitskrieg zerstört; zur gleichen Zeit eroberten die Armeen der russischen Kaiserin Katharina die Krim, die ein Stützpunkt im Schwarzen Meer wird, bloss sieben Jahre nachdem die russische Flotte im Mittelmeer 1779 erfolgreich die ottomanische bekämpft hatte. Zwei kontinentale Mächte behaupten sich so auf dem Meer. Die Antwort der Britten wurde 1791 dargestellt in einem anonymen Memorandum, das „Russian Armament“ als Titel trug. In diesem Dokument befanden sich schon alle Elemente und Kriterien des „containments“ Russlands. Dabei wurde das ottomanische Reich als ein Riegelterritorium gegen jede russische Ausdehnung in der Richtung des Mittelmeeres, Ägyptens, des persischen Golfes und des Indischen Ozeans betrachtet. Zehn Jahre später, im Jahre 1801, wenn der Zar Paul I. zusammen mit Napoleon eine Eroberung Indiens plant, bevor er mysteriös Opfer eines Mordes wurde, entwickelten die Londonschen Gremien die Strategie, alle mögliche Völker und Stämme des „rimlands“ als potentielle Verriegelungselemente zu benutzen, damit die Armeen des Zaren nie die Ufer des Indischen Ozeans erreichten. In 1828, wenn unter russischem Druck Griechenland unabhängig wurde, wird England systematisch die türkische Rechte auf den Seestrassen verteidigen und dabei für sich selbst das Recht, diese Seestrassen zu befahren, eisen. Wenn im gleichen Jahr Persien auch durch die russischen Armeen besiegt wurde, wurde die russische Gefahr noch grösser in den Augen Englands. Russland besetzte von jetzt ab Nord- und Südkaukasien und bedrohte damit sehr ernst die Integrität des ottomanischen Hoheitsgebietes, indem Russland sich als Aufgabe gab, die rechtsgläubige Christenheit vom türkischen Joch zu befreien. Der Krimkrieg war die Rache Englands und beim Pariser Vertrag von 1856 wurde Russland dazu behindert, seine Schiffe über die Meerstrassen fahren zu lassen. Im 1877-78, erreicht Russland einen militärischen Sieg nach einigen Feldzügen im Balkan aber eine diplomatische Niederlage in Berlin in 1878.

 

Die zweite Politik der Türkei gegenüber

 

Nachdem das ottomanische Reich ab ungefähr 1890 zusammen mit den II. Reich eine gemeinsame Politik rund der Bagdad-Bahn zu entwickeln begann, fingen die Londonschen Gremien an, eine neue türkische Politik zu entwickeln, nämlich eine, die die Zerstückelung des ottomanischen Reichsgebietes vorsah. Das Hauptinstrument, das in diesem Sinn geschmiedet wurde, war die Schaffung eines anti-türkischen arabischen Nationalismus. Die englische Unterstützung des arabischen Nationalismus entfaltete sich in zwei Stufen :  In der ersten dieser Stufen unterstützten protestantische angelsächsische Institute oder Stiftungen einen liberal-verwestlichen Arabismus, den die Türken schnell grausam niederhalten werden, mit öffentlichen Hinrichtungen von liberalen Intellektuellen in Beirut und Damas. Nach dem Scheitern dieses Versuches, wobei festgestellt musste, dass der Liberalismus überhaupt keine Anziehungskraft im arabischen Raum hatte, brauchte dringend eine neue Strategie geschmiedet zu werden. Die Stämme Arabiens sollten dann „bearbeitet“ werden und dabei ihre beduinische Identität bewahren, damit sie als „nützliche“ Barbaren der Peripherie gegen das Zentrum oder zumindest gegen Zentren des ottomanischen Reiches am rechten Zeitpunkt gebraucht werden könnten. Aber die Stämme waren gegeneinander tief befeindet seit den blutigen Ereignissen des 19. Jahrhunderts : im Norden herrschte Hussein über die Hedschas-Stämme und etwa südlicher, herrschte Saud im Neschd. Die strategischen Schwierigkeiten, die die Briten zu lösen hatten, waren hauptsächlich dazu orientiert, es zu vermeiden, dass die südlichsten Stämme als Rückenbundgenossen der Türken eventuell funktionieren könnten. Aber die wahhabitischen Neschd-Stämme waren seit der grausamen Repression von Mehmet Ali und Ibrahim Pascha von einem zu tiefen Hass den Ottomanen und Ägyptern gegenüber belebt, um sich instrumentalisieren zu können.  Hussein im Hedschas war am Anfang eher dazu geneigt, die Türken zu Hilfe zu können; Die diplomatische Fähigkeiten des Lawrences und seine guten Kenntnisse des arabischen Stammessystems erlaubten es, Hussein für die Sache der Briten zu gewinnen. So entstand was man heute wieder die „Insurgency-Strategie“ nennt; die wurde nochmals kürzlich im Afghanistan angewendet. Türken und Deutschen werden trotzdem aber erfolglos Rückenbundgenossen haben : die Schiiten des Jemens und die Senussisten entlang der ägyptisch-libyschen Grenze. Die Jemeniten werden eigentlich nicht viele britische Truppen festhalten. Die Senussisten werden „raids“ bis tief in der südalgerischen Wüste veranstalten, die dann eine Revolte im marokkanischen berbersprechenden Mittelatlas-Gebirge entzündet haben. Dort werden wohl viele französische Regimenter festgehalten.

 

Echtes Ziel der britischen Tätigkeiten in der arabischen Halbinsel war selbstverständlich, die Ölfelder zu kontrollieren und, nach der Ausschaltung der mit dem Reich befreundeten Türkei und des jungtürkischen Regimes, eine Türkei ohne Öl zu schaffen. Kennzeichnet für diesen Prozess ist die Mossul-Frage; Das an Ölfelder reiche Mossul-Gebiet im nördlichen kurdischsprechenden Teil des heutigen Iraks gehörte dem Ottomanischen Reich, wurde Frankreich im Text der 1916 Sykes-Picot-Agreements versprochen und, nach späteren Nachkriegsdiskussionen rasch dem englischen Protektorat Irak angeschlossen, weil dort umfangreiche Ölreserven von britischen Geologen entdeckt wurden. So wurden zwei Fliegen in einer Klappe erledigt: sowohl Frankreich als die neue Türkei blieben manipulierbare ölarme Mächte, die keine eventuelle Herausforderungen stellen konnten.

 

In der Zwischenkriegszeit, schlug die Stunde des Ibn Sauds. Nach langen Kämpfen und mit Hilfe der Ichwan-Bewegung, befestigte er seine Macht über das heutige Saudi-Arabien, nur mit der Ausnahme des Südens unter britischer Obhut.

 

Die Politik der Türkei gegenüber nach 1945

 

Nach der deutschen Niederlage in Europa 1945, erhielt die Türkei wieder ihre Rolle als Riegelterritorium wie zur Zeit Napoleons. In 1942 hatten die pantürkischen Nationalisten auf einem deutschen Sieg gesetzt, in der Hoffnung im Kaukasus unter den dort lebenden Türkenvölker erneut Einfluss zu gewinnen. In einem Schauprozess, unmittelbar bevor die Türkei rein formell Deutschland den Krieg 1945 erklärte, wurden die Pantürkisten zu langen Haftstrafen verurteilt aber nach ein Paar Wochen oder Monate wieder freigelassen. 1949 trat die Türkei die NATO bei, wobei die Armee die Hüterin des Laizismus und des Verwestlichungsprozesses wurde. Der Blutzoll als Eintrittspreis zahlte diese Armee während des Koreakrieges. Aber wenn der Ministerpräsident Menderes 1960 für eine lockere Haltung der Religion gegenüber plädierte, wurde er rasch durch einen Armeeputsch gestürzt, und nach einem kurzen Verfahren öffentlich gehenkt (Bild hierunten). So wurde der Türkei die am meist geliebte verbündete Macht bis Bush Junior.

 

menderes.jpgInteressant ist es, die Clintonsche Politik der Türkei gegenüber zu analysieren: der amerikanische Präsident versprach, unter anderem während eines offiziellen Besuchs in Istanbul und Ankara, die Türkei wieder eine Rolle im Balkan nach der Unabhängigkeit Bosniens spielen zu lassen, die EG-Kandidatur der Türkei zu unterstützen, eine Schlüsselrolle in der Ausschaltung des Iraks mitspielen zu lassen, und ihr eine getarnte und faktische Anwesenheit im ölreichen nordirakischen ethnisch-kurdischen Mossul-Gebiet zu garantieren.  So hätte die Türkei als Preis einer Intervention an der Seite der US-Amerikaner eine Teilnahme in der Ölförderung in diesem kurdischen Gebiet gewonnen.

 

Die Verwaltung des Bush Juniors hat diese Lösung abgelehnt, was die Beziehungen zwischen Washington und Ankara stark gekühlt hat. Zeichen dieser Verschlechterung sind die Bücher von jungen türkischen Autoren wie Burak Turna und Orkun Ucar. In einem Roman, der einen Riesenerfolg in der heutigen Türkei gekannt hat und dessen Titel „Metal Firtina“ (d. h. „Metallsturm“) ist, erwähnen einen künftigen Krieg gegen die Türkei, die am Ende durch eine deutsch-französisch-russische Allianz gerettet wird. Ein anderer Roman fantasiert über einen Bündnis zwischen Russland und der Türkei, der Europa erobert und es von der amerikanischen Einflusssphäre befreit. Die Enttäuschung in der Türkei ist sehr gross, seitdem die US-Amerikaner der Clintonschen Politik nicht gefolgt haben. Die Türkei bleibt ein ölarmes Land und gewinnt keine Ausdehnungsmöglichkeit mehr. Die Lage ist heute interessant zu beobachten. Die grösste strategische Dummheit der neokonservativen Bush-Gremien ist eben, den Verlust der türkischen Bundgenossenschaft ausgelockt zu haben.

 

(weitere Auszüge dieser Rede folgen).

 

 

mercredi, 17 février 2010

Russie: ce qui va changer en 2010!

Russie : ce qui va changer en 2010

Russia Beyond the Headlines publie un article très intéressant intitulé : Ce qui va changer en 2010 !
Miss_Russia_06_Tatiana_Kotova.jpgAu premier janvier 2010 :
* La Russie a entamé la valorisation des retraites, c'est-à-dire la révision du montant des allocations de retraite pour les personnes ayant commencé à travailler avant 2002. Globalement, le montant des retraites augmentera de 10%, plus 1% pour chaque année travaillée jusqu'en 1991. Les personnes handicapées toucheront des pensions de travail qui dépendront de groupes d'invalidité, sans prise en compte de leur capacité ou non à travailler.

* Les familles pourront commencer à utiliser l'argent du « capital maternel », prime distribuée à la naissance du deuxième enfant et des suivants. Il y a tout juste trois ans que le soutien aux familles avec enfants a été mis en place. Actuellement, le montant de ce capital est de 343 400 roubles (environ 8 100 euros).

* Les médicaments vitaux et essentiels, rassemblés sur une liste, verront leurs prix régulés. Ces prix seront dorénavant fixes et les régions devront se conformer aux restrictions concernant les autorisations de majoration de prix.

* Les tarifs des monopoles naturels sont en augmentation en ce début d’année. En effet, le coût de l'électricité a augmenté de 10% pour les particuliers et de 7,6% pour les industries. Les entreprises ont vu le prix de gaz augmenter de 15%, contre 5% pour les particuliers. De plus, le prix du gaz pour les particuliers sera majoré de 15% au premier avril 2010.

* La contribution sociale généralisée a été annulée. A sa place, les employeurs paieront 20% sur les salaires de leurs employés au Fonds de pension, 3,1% à l'Assurance Maladie et 2,9% à la Sécurité sociale. Le taux cumulé de ces cotisations restera dans les limites de la contribution sociale généralisée, soit 26%.

* Une Cour d'assises a été établie en Tchétchénie, la seule région de Russie qui n'en était toujours pas dotée fin 2009. Malgré l'établissement de jurys d'assises sur l'ensemble du territoire national (l'absence de Cour d'assises en Tchétchénie avait constitué l'une des raisons justifiant la mise en place du moratoire sur la peine capitale) et la possibilité formelle de condamner à la peine de mort, la Cour constitutionnelle de Russie a prolongé le moratoire sur la peine capitale.

* Neuf importants producteurs russes de boissons gazeuses, de chips et de confiseries se sont engagés à limiter la publicité pour les produits alimentaires et les boissons à destination des enfants de moins de 12 ans. L'interdiction a été appliquée à la publicité pour les produits alimentaires ne répondant pas aux normes définissant une alimentation saine, établies par le ministère de la Santé et du Développement social, et les normes sur l'alimentation infantile en Russie.

* Les musées, les archives et les bibliothèques nationaux et municipaux seront désormais exonérés de TVA dans les cas d'importation depuis l'étranger de biens culturels, quelle que soit leur nature, autrement dit, les achats et les dons privés de mécènes étrangers ne seront pas sujets à la TVA.

* L'obligation relative au montant minimal du capital des banques, qui s’élève à 90 000 000 de roubles (plus de 2 millions d'euros), a été mise en place. Selon les prévisions de la Banque de Russie, 80% des petites banques devraient conserver leur licence.

* Les licences de construction, de conception de projets et d'études d'ingénierie sont supprimées. L'activité des entreprises de bâtiment et d'ingénierie sera contrôlée par les organismes autorégulés.

* Les modifications portées aux Codes Fiscal, Pénal et Code de Procédure pénale de Russie, ainsi qu'à la loi "Police" sont entrées en vigueur. Dès à présent, une personne jugée pour la première fois pour le non-paiement de ses impôts sera affranchie de responsabilité pénale si elle s'acquitte de la totalité de la somme due, des pénalités de retard et des amendes. De plus, l'auteur présumé d'une fraude fiscale ou l'accusé ne pourra pas être placé en garde à vue.

* Le tarif douanier commun de l'Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan est effectif depuis début 2010. Cela a entraîné un changement de taxes douanières pour environ 18% des types de produits. Qui plus est, au premier juillet 2010, on prévoit l'entrée en vigueur du Code des douanes.

* Parmi les nouveautés de 2010, on note également la nouvelle loi permettant aux particuliers et aux entreprises d'accéder librement aux informations relatives aux activités des autorités nationales et locales.

* Le prix minimal d'une bouteille de vodka de 0,5 l s'élève depuis le début de l'année à 89 roubles. La vodka vendue à un prix inférieur est désormais étiquetée comme contrefaçon. Pour les bouteilles de volume différent, le prix minimal est calculé au prorata du volume.

* Le 10 janvier 2010, un nouveau type de peine a été établi en Russie, la liberté limitée. La détention à domicile sur décision du tribunal entend que le condamné n'a pas le droit de changer librement de domicile, de lieu de travail ou d'études, ou par exemple de se rendre dans certains endroits. Cette peine peut s'appliquer pour un délai de deux mois à quatre ans pour les délits mineurs, et de six mois à deux ans pour des délits majeurs (comme peine supplémentaire).

* En outre, le premier février entrera en vigueur la loi sur le commerce. Le gouvernement pourra fixer les prix maximaux pour certains types de produits alimentaires essentiels, pour une période maximale de 90 jours.

* Le premier mars le délai de privatisation gratuite du logement doit prendre fin (la possibilité d'une prolongation de ce délai sera débattue à la Douma) et le 8 mars, l'application de la prime à la casse sera mise en place pour les voitures des constructeurs nationaux et étrangers, âgées de plus de dix ans.

* A partir du 26 juin, tous les paquets de cigarettes et autres produits de tabac porteront l'inscription "Fumer tue", qui occupera au minimum un tiers de la partie frontale du paquet.

* A compter du premier juillet, toutes les décisions de justice seront publiées sur internet.

Islamfundamentalismus, öl und angelsächsische Weltmächte

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Robert STEUCKERS:

 

Islamfundamentalismus, Öl und angelsächsische Weltmächte

 

Auszug aus einer Rede - Gehalten in Bayreuth für die Gesellschaft für Freie Publizistik (April 2006)

 

Eine erste Idee, um das Thema „Sturm auf Europa“ hier einzuleiten: Dem Rest der Welt gegenüber, sagen einige falschen Propheten Europas, sollte man die Strategie des Igels wählen. Das könnte zwar eine gute Idee sein, um seine Kräfte zu versammeln, ohne messianisch wie die VSA, anderen Völkern unsere Prinzipien oder politischen Modellen aufpropfen zu wollen und dabei unsere Grenzen zu verriegeln, um eine gefürchtete „Umvolkung“ zu vermeiden. Aber gezwungen sind wir alle doch, festzustellen, dass es dem Igel an Bewegungskraft fehlt. Genauso wie Admiral Tirpitz und der Geopolitiker Ratzel einst sagten, brauchen die Kontinentalmächte schwimmen zu können, also sich der Weite der Weltozeanen zu öffnen. Jetzt brauchen sie auch fliegen zu können, d. h. ihre Luftwaffekapazitäten zu entwickeln, und eben auch sehr hoch zu fliegen, bis zu den stratosphärischen Ebenen, da Gesamteuropa strategische Trabanten ziviler und militärischer Nützlichkeit braucht, um in der künftigen Welt konkurrenzfähig zu werden.

 

Eine zweite Idee, um das heutige Thema nochmals einzuleiten: Die Notwendigkeit, die Sachlage kühl, sachlich, ohne Floskelngefühle jeder Art zu analysieren. Die Hauptfrage zu beantworten kann wirklich ohne Panik oder Schadenfreude passieren. Es genügt zu fragen: Wie funktioniert dieser „Sturm“? Die Antwort sollte aus Sachen, Fakten und ohne fromme Wünsche bestehen.  Hier ein Paar Beispiele:

-          Die Immigration aus afrikanischen bzw. arabisch-islamischen Ländern ist zwar ein Problem ungeheueren Umfangs, sie bleibt trotzdem ein Problem zweiten Ranges, da sie nicht als ein Phänomen an sich betrachtet werden sollte, sondern als das effizientste Instrument des Hauptfeindes. Darf man also wie Samuel Huntington von einem Gegeneinanderprallen von Kulturen sprechen? Meine Antwort ist : Jein! Gegen diejenigen, die Huntington banalisieren oder vulgarisieren, sage ich, dass ein solches Gegeneinanderprallen der Kulturen immer schon da war, und hat, was Europa und den Islam betrifft, fast ein Jahrtausend gedauert. Nur diejenigen, die kein historisches Gedächtnis mehr haben, werden der „Clash“ Huntingtonscher Prägung, als eine Neuheit empfinden. Gegen diejenigen, die Huntingtons Hauptthese total im Namen des politisch-korrekten Universalismus ablehnen und als „neo-Spenglerisch“ oder als „neokonservativer Parafaschismus“ bestempeln, sage ich, dass es eben Amerika ist, die diesen „Clash“ heute inszeniert, um Europa und Russland der islamischen Welt gegenüber zu schwächen. Ich will hier einen Mittelweg suggerieren: Der Begriff des „Clash of Civilizations“ zwischen Europa oder Russland einerseits und der islamischen Welt andererseits, ist zwar eine nicht zu leugnende Wirklichkeit, aber der Ursprung dieses Konfliktes heute befindet sich nicht im Islam selbst sondern wird von Pentagon-Strategen ferngesteuert. Der Islam ist ein Feind Europas und Russlands heute geworden, aber nur indem er ein Bundgenosse des Hauptfeindes Amerika ist.

 

-          Hauptfeind bleibt noch immer Amerika, als Seemacht, als neues Karthago, wie Carl Schmitt so treffend analysiert hat. Warum? Weil Amerika noch stets Territorien oder Seeräume in Europa besetzt. Weil Amerika Satelliten im Weltall schickt, um unsere militärische und zivile Tätigkeiten zu beobachten und zu spionieren.  Weil Strategien der Charakterwäsche noch immer in Deutschland wie überall in Europa angewendet werden, wie damals Caspar von Schrenck-Notzing sie meisterhaft entlarvt hatte. Die weltweite Medienmanipulation macht es unmöglich, einen unabhängigen Blick auf die Weltereignisse zu werfen. Die Mediendominanz Amerikas, mit CNN und andere mächtige Presseagenturen, erlaubt die einzig gebliebene Supermacht, Greuelpropaganda zu verbreiten, damit spontan die Ziele Washingtons als das Gute schlechthin angenommen werden. Beispiele gibt es in Hülle und Fülle: Die Massaker von Timisoara/Temeschburg zur Zeit des Ceaucescu-Sturzes, wo die gezeigten Leichen aus den Kühlschränken des Uni-Krankenhauses oder aus frischen Gräbern kamen; die Flüchtlinge, die im Kosovo ständig vorbeipassierten und die eigentlich immer die gleichen Bilder und Menschen waren, die aus anderen Winkeln technisch-filmisch aufgenommen wurden; die von serbischen Schergen angeblich gegrabenen Massengräber, die kein medischer UNO-Ausschuss je gefunden hat; die Säuglinge, die die Soldaten Saddam Husseins in Kuweit angeblich massakriert hätten, indem sie die elektrischen Stecker der Brutinstrumente ausgerissen hatten. Die Liste ist selbstverständlich hier weit unvollständig. Solange solche Manipulationen inszeniert werden oder bloss möglich bleiben, um die Interessen Europas oder Russlands zu torpedieren, bleiben unsere Völker unfrei, ihr weiteres Schicksal zu gestalten. Die europäischen Staaten sind unfähig, ihre eigene Ziele und Interessen ihren eigenen Bürgern in einer eigenen Mediensprache deutlich zu machen. Deshalb, und solange eine solche Sachlage herrscht, kann man kühl und sachlich feststellen, dass ihr Status den Status von Marionnetten-Staaten ist. Wir sind die Hampelmännchen und -frauen von Marionnetten-Staaten und keine Bürger von normal funktionierenden Staatswesen.

 

-          Die Energiepolitik der Vereinigten Staaten zielte immer darauf, eine Maximisierung des Öl-Konsums zu erreichen. Man kann es die „Politik des Nur-Öls“ nennen. Diese Option hat als Ursprung das blosse Fakt, dass das konsumierte Öl in der Welt bis 1945 hauptsächlich aus den Vereinigten Staaten kam. Die VSA waren also die Hauptlieferanten dieses Rohstoffes in der Welt und verstanden daraus, dass dieser Rohstoff ihr besseres Instrument werden könnte, um allerlei strategische Vorteile zu gewinnen. Lange Zeit haben die Vereinigten Staaten ihr eigenes Öl als Reserve bewahrt, um strategische Trümpfe im Falle von Weltkriegen zu halten. Ziel der Propagandafeldzüge jeder Schattierung wurde stets, es zu vermeiden, dass andere Mächte solche Reserven oder Reserven anderer Art aufstapelten. Die „Nur-Öl-Politik“ Washingtons war gegen jede energetische Diversifikation gerichtet. Wenn Völker ihre Energie-Quellen vervielfachen, schaffen sie die Bedingungen einer Unabhängigkeit, die die Vereinigten Staaten nicht tolerieren können, da sie für immer Hauptlieferanten auf dieser Erde bleiben wollten. Jetzt stellt sich die Frage über die reale oder angebliche Ölknappheit in der heutigen Welt. Werden wir bald einen „pick“ erleben, nachdem die Reserven sich allmählich ausschöpfen werden? Gibt es Reserven etwa in Mittelafrika oder in Alaska, die die Wichtigkeit der saudischen Reserven bald relativieren wurden? Die Frage bleibt selbstverständlich offen. Sicher ist aber das die Amerikaner so viele Ölfelder in den Händen ihrer eigenen Ölgesellschaften sehen wollen, um Meister dieser Rohstoffsquellen so lang wie möglich zu bleiben und die Wirtschaftslage der trabantisierten Völker zu kontrollieren und, wenn nötig, zu erdrosseln. Würden diese Völker energetisch durch Diversifikation unabhängig und frei, wäre eine solche Erdrosselung nicht möglich.

 

-          Sehr früh, sofort es sicher war, dass die Ölreserven der arabischen Halbinsel die umfangreichsten der Welt waren, hat die amerikanischen Führung unter Franklin Delano Roosevelt ein Bündnis mit dem saudischen König Ibn Saud geschmiedet. Der US-Präsident und der arabische König trafen sich am Bord des US-Kriegsschiffes USS Quincy im Roten Meer. Dort wurde schon vor der deutschen Niederlage eben dieses Bündnis mit einem fundamentalistisch-wahhabitischen Königreich Wirklichkeit. Die geistige Lage in diesem Königreich war ganz anders als im mehr oder weniger islamisierten oder schiitischen Persien oder als im Ottomanischen Reich. Beide Reiche waren alte staatliche Strukturen, die religiös bunt waren und die auch Elemente aus anderen Quellen als aus denjenigen arabisch-islamischer Herkunft eingebürgert oder Formen des Islams wie der Sufismus oder die Mystik entwickelt und gefördert hatten. Für die wahhabitischen Saudi-Araber waren alle diese Beimischungen zoroastrisch-persischer, byzantinisch-griechischer oder schamanisch-zentralasiatisch-türkischer Herkunft ketzerisch oder unrein. Diese kulturtragenden Beimischungen wurden durch den Wahhabismus abgelehnt, zur Gelegenheit zerstört oder systematisch als Ketzerei abgetan. Nach Roosevelt und Nachfolger, sei dabei doch ironisch erwähnt, hätten alle Völker der Erde die Menschenrechte volens nolens übernehmen sollen (besonders in ihre spätere San-Francisco-Verfassung des Jahres 1948), nicht als tatkräftige eingewurzelte Rechte historischen Ursprungs sondern als auflösende Keime gegen jede geschichtlich gewachsene nicht amerikanisierte Institution (dieser letzte Terminus benutze ich hier im Sinne Arnold Gehlens); diese Menschenrechte sollten in einer zweiten Stufe dazu dienen, in aller Ecken der Welt eine amerikanisierte nicht heimatliche Pseudo-Demokratie zu stützen, und diese sollte überall gelten, nur nicht in Saudi-Arabien. Der Fall zeugt von einer evidenten Doppelmoral: Die amerikanische Führung glaubt nicht an den Menschenrechte als ob diese eine Art ziviler Ersatzreligion wären, sondern benutzen diese Ideologie, um feindliche oder konkurrierende Staaten zu schwächen, und tolerieren die grobsten Kränkungen dieser Menschenrechte, wenn ihre Interessen damit gedient werden.

 

-          Die Allianz zwischen den Vereinigten Staaten und dem Saudi-Islamismus basiert sich auf einer „Insurgency-Strategie“. Mit saudischen Geldern werden Erhebungen islamitischer Ideologie veranstaltet sowie im Afghanistan gegen das Regime, das die Sowjets damals unterstützten, oder in Bosnien und Kosovo, zur Zeit Clintons und Albrights, um Unruheherde in Europa permanent zu schaffen, oder in Tschetschenien, um Russland im Gebiet des Nordkaukasus auszuschalten. Jedesmal gab es saudische Gelder, um die afghanischen Mudschahiddin oder Talibane, die bosnischen Verbände oder die UCK-Milizionäre oder die tschetschenischen Terroristen zu finanzieren. Auf jedem Kampfgebiete fanden Beobachter saudische Kriegsherren oder Freiwilligen. Die Ziele dieser Insurgency-Kämpfe entsprachen immer die geopolitischen Stossrichtungen die Washington sich wünschte. Die islamfundamentalistische Gefahr entspricht also schlicht ein Instrument des US-Imperialismus. Ohne amerikanische Deckung des saudischen-wahhabitischen Systems, hätten diese Erhebungen nie stattgefunden. Afghanistan wäre ein Trabant der Sowjetunion bzw. Russland geblieben. Serben und Kroaten hätten sich Bosnien geteilt. Der Kosovo-Krieg hätte nie stattgefunden. Tschetschenien und Daghestan wären ruhig geblieben. Bin Laden war letztes Endes  ein Söldner Amerikas; deshalb vielleicht konnte er so einfach verschwinden, derweil sein Mitkämpfer der Mullah Omar mit einem Motorrad entwischen konnte, ohne dass die Satteliten der amerikanischen Streitkräfte oder der allwissenden NSA-Agentur, die uns hier alle sehen können, dieses verdammte Motorrad mit dem bösen Mullah drauf entdecken konnten! Vielleicht eine unerwartete Panne, eben am diesen Tag!

 

Bin Laden, der Mullah Omar, der Bassajew in Tschetschenien und die vielen anderen treiben also was man im militärischen Jargon seit Lawrence of Arabia eine „Insurgency“ auf abseitigen Gebieten um den Hauptfeind zu destabilisieren. Die Immigration innerhalb der europäischen Staaten heute dient dazu, und nur dazu, einen künftigen Insurgency-Krieg im Herzen unseres Kontinents zu leiten. Die breiten Massen entwurzelten junge Muslims, die hier ohne Arbeit herumlaufen, machen es möglich, dass eine solche „Insurgency“-Strategie hier künftig inszeniert werden könnte. Die These wird ganz au sérieux in Frankreich genommen und der Hauptreferent in dieser Sache ist der französische Politikwissenschaftler algerischer Herkunft Ali Laïdi. Dieser stellt ganz sachlich fest, dass die aufgehetzten Köpfe in den Randstädten rund Paris, Lyon oder Marseille, systematisch von Geistlichen fanatisiert werden, die irgendwie von saudisch-finanzierten Gremien abhängen. Solche Geistlichen predigen überhaupt nicht die Integration, sondern einen rückwärtsorientierten Islam, wobei weite Teile dieser arabisch-mahomedanischen Bevölkerungsgruppe der Leitkultur völlig entfremdet und, schlimmer noch, ihr tiefer und tiefer befeindet werden, sowie die fanatischen wahhabitischen Krieger der arabischen Halbinsel die kulturreiche Islam-Synthese Persiens oder des Ottomanischen Reiches entfremdet wurden. In dieser verschwächten Bevölkerungsgruppe herrscht von jetzt ab ein Misstrauen, wobei alles was man als Europäer sagt, stillschweigend oder vehement abgelehnt wird. Intoleranz taucht inmitten eines langweiligen Toleranz-Diskurses.

 

 

Geschichte des Islamfundamentalismus

 

◊ 1. Erklärung der Begriffe

 

Der sogenannte Islamfundamentalismus hat seine Wurzeln in verschiedenen Denkschulen, die im Laufe der Geschichte in islamischen Ländern entstanden sind. Die heutigen Strömungen des Islamfundamentalismus finden ihre Quellen eben in diesen Denkschulen. Es scheint mir deshalb wichtig, diese fundamentalistischen Richtungen und ihre Folgen zu kennen. 

 

-          Die erste Denkschule ist der Hanbalismus. Gründer dieser Schule sind Achmad Ibn Hanbal (780-855) und später, in einer zweiten Stufe der Entwicklung dieser Schule, Taqi Ad-Dinn Ibn Taymijah (1263-1328). Die vier Hauptgrundrichtungen dieses Denkens sind : 1) Eine Reaktion gegen die Verwendung philosophischer Begriffe griechischer oder persischer Prägung im Raum des Islams.  Die Reaktion ist also anti-europäisch; 2) Eine buchstäbliche Interpretation des Korans, wobei keine Innovationen toleriert werden; 3) Der Muslim darf keine persönliche Urteilskraf und keine theologische Spekulationen entwickeln. Opfer dieser strengen Restriktion wurde der Mystiker Ibn Arabi, einer der gründlichsten Denker unseres Mittelalters (wobei der Begriff ‘Mittelalter” für den Islam überhaupt nicht passt); 4) Die Feindschaft gegen den Sufismus, d. h. gegen breitdenkenden Schulen, die ihre Ursprung im iranischen Raum fanden.

 

-          Der zweite Denkschule ist der bekanntste Wahhabismus, von Muhammad Ibn Abd Al-Wahhab gegründet. Al-Wahhab wurde ungefähr 1703 in Naschd-Provinz in der Arabischen Halbinsel geboren. Die Merkmale seines rigoristischen Systems sind: 1) Er ist unmittelbar ein Anhänger der hanbalistischen Tradition; er will deren Strengheid im späteren saudischen Raum wieder erwecken; 2) Al-Wahhab behauptet, der Kultus sei unrein geworden, weil zuviele Devotionalien den reinen Geist des Islams besuddeln; er will jeden Rückkehr zu vorislamischen Riten bekämpfen, da diese Riten im arabischen Halbinsel wieder üblich geworden waren, weil das Land weit von den Zentren des islamischen Hauptkultur entfernt war; 3) Al-Wahhab rechtfertigt die systematische Anwendung von Terror gegen Andersdenkenden, wie, zum Beispiel, Schiiten oder andere “Abweichler”. Terror wird Mittel zum Zweck; 4) Al-Wahhab behauptet auch, daß das Besuchen von heiligen Stätte ketzerisch sei; Objekte wie Rosenkränze, das Rauchen, die Musik, das Tanzen werden also verboten; Männer sollten immer auch Bart tragen.

 

-          Die dritte Denkschule ist die Ichwan-Bewegung. Nach eine langen Zeit des Wirrens, erobert der Neschd-König Ibn Saud die arabische Halbinsel. Seine Truppen —die Ichwan-Verbände—  werden von den Wahhabiten fanatisiert. Ibn Saud, ein schlauer König, weiss aber, daß das Nomadentum die Araber der Halbinsel schwächt. Er will sie seßhaft machen und militarisieren. Deshalb gründet er eine Bewegung von Soldaten-Kolonisten, die streng wahhabitisch erzogen werden. Diese Militarisierung durch Religion ist eine Grundtendenz des heutigen Fundamentalismus und hat, u.  a. Bin Laden inspiriert. Die Geschichte der Ichwan-Bawegung, d. h. die Bewegung der Bruderschaft, zwingt uns, die Geschichte Saudi-Arabiens besser zu kennen und zu verstehen.

 

-          Die vierte Denkschule ist die Bewegung der Islam-Bruderschaft oder Muslim-Bruderschaft in Ägypten. Gründer der Bewegung war Hassan Al-Banna, der sie Ende der 40er Jahre ankurbelte. Hauptidee war, daß die arabisch-muslimischen Völker den Westen nicht knechtisch nachahmen sollten. Er plädierte für eine allgemeine Reislamisierung und gründete deshalb auch eine paramilitärische Organisation, die Kata’ib (die Phalange).  Al-Banna wurde 1949 in offener Strasse von ägyptischen Polizisten erschossen, nachdem Demonstranten englische Soldaten gelyncht hatten. Es ist merkwürdig zu notieren, dass am Anfang seiner Laufbahn Al-Banna ein liberaler verwestlicher Intellektuelle war. Er hatte in den Vereinigten Staaten studiert. Nach seiner Rückkehr nach Ägypten, lehnte er die westlichen Ideen ab und wurde streng islamitisch. In der ersten Phase der Bewegung, unterstützte Al-Banna die “Freien Offiziere” Nassers, aber danach, entstand eine totale Opposition gegen Nasser mit Hilfe der Kommunisten. Die Tätigkeiten der Islam-Bruderschaft hat systematisch das Nasser-Regime geschwächt. Insofern har die Bewegung die Amerikaner und Israelis geholfen, Ägypten als auftauchende Macht innerhalb der arabischen Welt auszuschalten, besonders nach der Niederlage von Juni 1967. In 1955, wurde die Bewegung für das erste Mal von den ägyptischen Behörden aufgelöst und verboten. Die ersten Hinrichtungen von Bruderschaftsaktivisten finden statt. Sayyib Qutb (1906-1966) wurde dann der Nachfolger Al-Bannas. Er entwickelte die Bewegung weiter und gab sie eine islamistisch-sozialistische Orientierung, wiederholte und rekapitulierte die hanbalistische Dimension seiner Islamsvision; die eigentliche Neuheit war, dass er den Dschihad, den heiligen Krieg, gegen ungenügende, zu tolerante oder ketzerische muslimische Regierungen. Zwischen 1954 und 1964, flog er manchmals ins Gefängnis. 1966 wird er endlich hingerichtet.

 

Die geschichtlichen Kenntnisse sollten auch mit geographischen Kenntnissen erweitert werden. Die Bühne, wo alles entstanden ist, ist selbstverständlich das heutige Territorium Saudi-Arabiens. Mohammed in seiner Zeit war ein kluger Geopolitiker: Er hat die Halbinsel geeinigt und der Netz der Karawanen-Straßen gegen alle Einflüsse von ausserhalb der arabischen Halbinsel sichergestellt. Nichts läßt vermuten, daß er weitere  Länder erobern wollte. Aber einige Jahre nach seinem Tod, war der Kontext völlig anders. Mohammed wurde im Jahre 570 geboren, also im sogenannten Huluban-Jahr oder Elefanten-Jahr, wenn abyssinische Truppen im Dienst des byzantinischen Reiches Arabien vom jemenitischen Süden erobert hatten, um die Perser von den Ufern des Roten Meeres fernzuhalten. Mohammed wollte es nicht, dass die Halbinsel und die Karawanen-Straßen Bühne eines Krieges zwischen raumfremden Mächten wurde. Nach seinem Tode, kämpften Perser und Byzantiner weiter, mit als Verbündeten die semitisch-aramäiche Stämme des heutigen Jordaniens und Iraks. Die Nachfolger des Propheten zerschlugen unerwartet byzantinische Verbände im Raum Südjordaniens und Palästinas. Später werden auch persische Truppen zerrüttet. Die semitisch-aramäischen Völker, die von diesem ständigen Krieg müde waren, bekehren sich zum Islam. Die Zeit war gekommen, um ein riesengrosses Islam-geprägtes Reich zu gestalten.

 

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Die arabische Halbinsel bestand und besteht noch heute aus hauptsächlich vier Hauptgebieten : Das Hedschas-Gebiet, das Neschd, das Assir und die Hassa-Provinz.

 

Das Hedschas-Gebiet wird von nicht-wahhabitischen Sunniten beherrscht und ist der Ort der heiligen Stätte des Islams, wo die Pilger sich begeben. Im 1916-17, organisiert der britische Offizier Lawrence die Hedschas-Stämme rund dem Häuptling Hussein, der damals ein Feind Sauds war. Die Hedschas-Stämme sind Bundgenossen der Briten, die Stämme unter der Führung Sauds aber den Briten gegenüber sehr misstrauisch und spâter Amerika-hörig.

 

Das Neschd-Gebiet ist das zentralgelegene Gebiet der Halbinsel, aus dem die Anhänger des Wahhabismus und später die verbündeten Stämme des Sauds ihre Eroberungszüge anfangen werden. Im berühmten Buch des ehemaligen Vichy-Minister und Historiker des deutschen Militärwesen Benoist-Méchin, wird das Neschd-Gebiet sehr genau beschrieben. Die eigentliche Urheimat der semitischen Völker befindet sich im heutigen Jemen und Assir-Gebiet, die bis spät ein eher reiches und furchtbares Land mit sesshaften Stämmen, die eine effiziente Landwirtschaft entwickelt hatten. Die Römer sprachen von „Arabia felix“, d.h. „Glückliches Arabien“. Es ist also falsch zu behaupten, dass die semitischen Völker alle ursprünglich Nomaden waren. Wenn das fruchtbare Land Jemens zu viele Kinder erzeugte, mussten die notgezwungen nordwärts auswandern, und eine kriegerische nomadische Kultur im Neschd-Gebiet zu schaffen. Im dürren Norden entstanden also nach einem langen Voklswerdungsprozess eben diese Krieger-Stämme, die den Islam und viel später den Wahhabismus ihre ersten Impulse gaben. Wir finden deshalb im Kern der arabischen Halbinsel die übliche Dialektik Zentrum-Peripherie, wobei das dürre unfruchtbare Zentrum nicht das zeitlich erste Element des dialektischen Prozesses ist, sondern das Produkt einer reichen Peripherie, die später nach einer mehr oder weniger langen Reifungsprozess das Entstehungsgebiet einer eigenartigen geistigen Revolution geworden ist. Dieses Modell ist nicht einzig in der Geschichte des Islams: Auch das dürre steppische Zentralasien als Urheimat oder als Sprungbrett der Türkvölker in Richtung der bunten Reichsgebiete des sogenannten „Rimländer“ (Persien, Byzanz und das indische Gupta-Reich) kann als eine Zentrum zweiter dialektischen Hand betrachtet werden.

 

Das dritte Gebiet der Halbinsel ist das Assir, das von Jemeniten bewohnt wird, die stark schiitisch geprägt sind. Assir ist ein Bergland mit feuchterem Klimat. Die Stämme im Assir haben sich immer gegen diejenigen des Neschds gewehrt.

 

Das vierte Gebiet ist die Hassa-Provinz, die sich der Ostküste der Halbinsel entlang befindet, wo die Ölfelder liegen. Die arabisch-semitische Urbevölkerung war dort ursprünglich schiitisch und pflegte enge Bände mit den Schiiten Iraks.

 

Die Geschichte des Wahhabismus

 

Im 18. Jahrhundert, nachdem das Ottomanische Reich und sein Verbündeter der französischen „Sonnen-König“ endgültig durch den Prinzen Eugen im Schach gehalten wurden, war der Islam weltmächtig auf dem Ruckzug. Das türkisch-ottomanische Hegemon konnte sich Europa gegenüber nicht mehr behaupten. In diesem Kontext entwickelte der Geistliche Al-Wahhab in einem abgelegenen Ort im Neschd seine rigoristische Lehre, um den Islam wieder kampffähig zu machen und das türkische Hegemon durch ein neues arabisches zu ersetzen. Um dieses Ziel zu erreichen, schmiedet er 1744 ein Bündnis mit dem Stammeskönig Mohammed Ibn Saud, Gründer der noch heute herrschenden Dynastie. Die Allianz zwischen dem Geistlichen und dem Krieger erlaubte in einer ersten Phase die komplette Eroberung des Neschd, wo alle Feinde ausgeschaltet bzw. ausgerottet wurden. Während dieser langen Auseinandersetzungen wurde die schiitische Pilgerstadt Kerbala im heutigen Irak erobert und völlig zerstört, weil die Wahhabiten die Reliquien der Martyrer und die Volksfrömmigkeit rund diesen religiösen Überlieferungen als ketzerisch und Götzenanbetung betrachteten. Hier liegt die Wurzel der Erzfeindschaft zwischen Schiiten und Saudi-Wahhabiten, die heute durch die Ereignisse im Irak wieder angekurbelt wird, wobei die amerikanischen Geheimstrategien des „divide ut impera“ (Teile und Herrsche“) eine erhebliche Rolle spielen. Die Kriegszüge Al-Wahhabs und Mohammed Ibn Sauds führten damals auch westwärts mit schweren Angriffen gegen die Hauptkultstätte von Mekka und Medina, wo auch Schreine und Kultortschaften in Namen des religiöse Rigorismus der Wahhab-Lehre zerstört wurden. Hier liegen dann die Keime der späteren Feindschaft zwischen Neschd-Stämmen und Hedschas-Stämme.

 

Am Anfang des 19. Jahrhunderts im Kontext der Napoleontischen Kriege, wurden de facto die wahhabitischen Stämme in ihrer Feindschaft der Ottomanen gegenüber die Bundgenossen Frankreichs, weil einfach weil die Machtkonstellation damals die folgende war: Das Ottomanische Reich sowie Persien waren die Verbündeten Englands. Wenn aber Napoleon in Russland 1812 besiegt wird, verminderte das Interesse Englands an diesen fernen exotischen Bundgenossen. Die Ottomanen und die Ägypter, unter der Leitung des Albaners Mehmet Alis und dessen Sohn Ibrahim Pascha, versammelten ihre Kräfte, um die Wahhabiten auszuschalten. Das Neschd-Königreich wurde unerbärmlich zerstört, eben die Quellen in diesem Wüstengebiet wurden trocken gelegt, um jede Logistik und jede Bewegung weiten Umfangs zu verhindern. Nach den Racheoperationen Mehmet Alis und Ibrahims, herrschte in der Halbinsel eine Zeit der Wirren, wo sich Stämme gegen Stämme einander bekriegten. Der zweite Ibn Saud (1880-1953) beginnt erneut die Eroberung des Neschd-Zentralgebietes, diesmal mit der anfänglichen Unterstützung Englands. Die Operationen entwickelten sich mit der extremsten Gewalt. Grausame Ereignisse und Ströme Blutes erschütterten Arabien. Wenn der Erste Weltkrieg in Europa ausbricht, versuchen die Briten sofort Verbündeten in der Halbinsel, um die Ottomanen auf ihrer südlichen Flanke einzukreisen. Das Kairo Büro mit Lawrence suggerierte ein Bündnis mit Hussein und Feisal im Hedschas-Gebiet, aber das Bombay Büro mit Shakespear wählte eher Ibn Saud als Verbündeter. Lawrence bekommt die Kredite, ganz einfach weil er schneller die Hedschas-Stämme in Akaba bringen könnte, um eine Küstenstreife frei für eine britische Landung am Endpunkt der Damas-Jerusalem-Akaba-Eisenbahn sicherzustellen,  und auch komischerweise weil er akzeptierte, einen arabischen Kopftuch statt einer Offizier-Mütze europäischer Art zu tragen, was Shakespear immer hartnäckig und schneidig abgelehnt hatte. In seinen Notizen über seine arabischen Feldzüge, spricht Lawrence ausführlich darüber, dass Araber tief davon schockiert und gekränkt werden, wenn Europäer in ihrer Anwesenheit Hüte oder Mützen tragen.

 

In den 20er Jahren, als die Sprösse der Hedschas-Häuptlinge über Jordanien und den Irak mit britischer Unterstützung herrschen, wiederholte der zweite Ibn Saud seine frühere Feldzüge bis er endlich wieder die ganze Halbinsel kontrollierte. Um dieses Ziel zu erreichen, bediente er sich dem Instrument der Ichwan-Bewegung, die er dann, sofort er gesiegt hatte, auflösen liess. Mit der Macht fest in den Händen und nachdem Ölfelder auf seinem Hoheitsgebiet entdeckt wurden, konnte Ibn Saud II. 1945 mit Roosevelt verhandeln und seine britische Feinde im Kampf um das Öl ausschalten. 1953 stirbt der Beduinen-Herrscher nachdem die Bedingungen des Bündnisses mit Amerika fest und endgültig festgelegt wurden. Hier beginnt wirklich die Geschichte der engen Zusammenarbeit zwischen Washington und Riad.

 

(weitere Auszüge später).

 

lundi, 15 février 2010

Offizielle Anfrage der französische Regierung an die USA über geheime LSD-Experimente in den 1950er-Jahre

Offizielle Anfrage der französischen Regierung an die USA über geheime LSD-Experimente in den 1950er-Jahren

F. William Engdahl - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Dieser Tage entsteht ein diplomatischer und politischer Skandal, der erhebliche Auswirkungen auf die amerikanisch-französischen Beziehungen haben könnte. Ausgelöst wurde er durch neue Untersuchungen des mysteriösen Ausbruchs von »Massenwahnsinn« in einem südfranzösischen Dorf, bei dem etwa 500 Menschen erkrankten und fünf starben.

LSD.jpgWie zuverlässige amerikanische Quellen berichten, ist beim Bureau of Intelligence and Research des US-Außenministeriums eine vertrauliche Anfrage des Büros von Erard Corbin de Mangoux, dem Chef des französischen Auslandsnachrichtendienstes DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) eingegangen. Den Berichten zufolge bezieht sich die Anfrage auf die kürzlich veröffentlichte Darstellung über die Mitschuld der US-Regierung an dem mysteriösen Ausbruch von Massenwahnsinn in dem südfranzösischen Dorf Pont-Saint-Esprit im Jahr 1951.

Fast 500 Menschen waren damals betroffen, mindestens fünf von ihnen sind gestorben. Beinahe 60 Jahre lang hat man den Vorfall von Pont-St.-Esprit entweder auf eine Mutterkorn-Vergiftung – angeblich hatten die Dorfbewohner Brot gegessen, das mit bewusstseinverändernd wirkendem Schimmel verunreinigt war – oder auf eine organische Quecksilbervergiftung geschoben.

Ein kürzlich in den USA erschienenes Buch erhebt aufgrund von ausführlichen Interviews mit inzwischen pensionierten US-Geheimdienstmitarbeitern, die über die Vorgänge in Frankreich im Jahr 1951 direkt informiert waren, den Vorwurf, bei dem bis heute nicht geklärten Ausbruch von »Massenwahnsinn« in dem entlegenen Dorf handele es sich in Wirklichkeit um ein Top-Secret-CIA-Experiment, das im Rahmen des CIA-Forschungsprogramms MKULTRA (wie in ultra-geheim) durchgeführt wurde.

In seinem Buch A Terrible Mistake: The Murder of Frank Olson and the CIA’s Secret Cold War Experiments zu (Deutsch: Ein schrecklicher Fehler: Der Mord an Frank Olson und die CIA-Experimente im Kalten Krieg) dokumentiert der investigative Journalist H.P. Albarelli, dass der Krankheitsausbruch in Pont-St.-Esprit auf ein geheimes Projekt unter der Leitung der streng geheimen Abteilung Special Operations Division der US Army in Fort Detrick im US-Bundesstaat Maryland zurückzuführen ist, bei dem LSD versprüht wurde. Seiner Schilderung nach arbeiteten die Wissenschaftler, die mit der falschen Begründung verunreinigten Brotes oder einer Quecksilbervergiftung die wahre Ursache des Vorfalls vertuscht haben, für das Pharmaunternehmen Sandoz, das sowohl der US Army als auch der CIA mit LSD für Forschungszwecke geliefert hatte.

Eine französische Zeitung hatte damals über bizarre Vorfälle berichtet: »Es ist weder Shakespeare noch Edgar Poe. Es ist – leider! – die traurige Realität von Pont-St.-Esprit und seiner Umgebung, wo sich furchtbare Szenen von Halluzinationen abspielen, die geradewegs aus dem Mittelalter stammen könnten, Szenen voller Schrecken und Pathos, voll dunkler Schatten.« Die amerikanische Zeitschrift Time Magazine, deren Herausgeber Henry Luce eng mit den Propagandaaktivitäten der CIA in den 1950er-Jahren verbunden war, berichtete: »Betroffene fielen ins Delirium: Patienten warfen sich auf dem Bett hin und her, sie schrien entsetzt, aus ihrem Körper sprießten rote Blumen, ihre Köpfe hätten sich in geschmolzenes Blei verwandelt. Aus dem Krankenhaus von Pont-Saint-Esprit wurden vier Selbstmordversuche gemeldet.«

Laut Albarelli heißt es auf der Website des US-Justizministeriums bezüglich der Gefahren von LSD, Anfang der 1950er-Jahre sei »das Chemieunternehmen Sandoz so weit gegangen, der US-Regierung LSD als potenzielle geheime Waffen chemischer Kriegsführung anzupreisen. Sein Hauptverkaufsargument war dabei, schon eine kleine Menge könne, dem Trinkwasser zugesetzt oder in der Luft versprüht, eine ganze Armee von Soldaten orientierungslos, psychotisch und damit kampfunfähig machen.«

Seiner Darstellung nach lagen der CIA verschiedene Vorschläge amerikanischer Wissenschaftler vor, der Wasserversorgung einer mittelgroßen bis großen Stadt eine größere Menge LSD unterzumischen, doch nach Angaben ehemaliger Beamter der Behörde »ist das Experiment wegen der unerwarteten Zahl von Todesopfern bei der Operation in Frankreich nie genehmigt worden«.

Im Rahmen der Forschung über LSD als Offensivwaffe hat die US Army laut Albarelli in der Zeit von 1953 bis 1965 über 5.700 ahnungslose amerikanischen Militärangehörigen Drogen verabreicht. Aufgrund geheimer Verträge mit mehr als 325 Colleges, Universitäten und Forschungseinrichtungen in den USA, Kanada und Europa wurden gemeinsam mit der CIA an weiteren 2.500 Personen umfangreiche Tests mit LSD und anderen Drogen durchgeführt, viele davon waren Krankenhauspatienten und College-Studenten.

Ein Beamter der DGSE, der nicht namentlich genannt werden wollte, erklärt: »Sollten sich die Enthüllungen im Einzelnen als wahr erweisen, wäre dies für die Menschen in Pont-St.-Esprit und für alle Bürger Frankreichs äußerst bedrückend. Dass Regierungsbehörden der Vereinigten Staaten bewusst unschuldige ausländische Bürger zur Zielscheibe eines solchen Experiments machen würden, stellt einen Verstoß gegen das Völkerrecht und eine Verletzung internationaler Verträge dar.«

Montag, 08.02.2010

Kategorie: Allgemeines, Enthüllungen, Geheimdienste, Wissenschaft, Politik

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dimanche, 14 février 2010

Irrer Plan: Obama-Berater will Steuer auf "Verschwörungstheorien" - oder sie gleich verbieten

Irrer Plan: Obama-Berater will Steuer auf »Verschwörungstheorien« – oder sie gleich verbieten

Gerhard Wisnewski - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Gehören Sie auch zu den Leuten, die glauben, dass Präsident Kennedy und Martin Luther King von den Geheimdiensten ermordet wurden? Oder dass die bemannte Mondlandung niemals stattgefunden hat? Oder dass die »Klimakatastrophe« ein Schwindel ist? Dann ziehen Sie sich mal warm an. Denn ein Berater des ach-so-guten US-Präsidenten Barack Obama hat vorgeschlagen, solche Theorien zu verbieten, zu besteuern und/oder die Wahrheitssuchenden zu unterwandern und von ihrer Meinung abzubringen. Der Vorgang gibt all jenen Recht, die Obama von vorneherein für einen Albtraum gehalten haben.

cass-sunstein_068-copy.jpgObama-Berater will Verschwörungstheorien verbieten? Toll. Dann hat endlich die Geschichte von Obama bzw. Osama und den 19 Räubern ein Ende, die am 11. September 2001 auszogen, die Weltmacht USA zu attackieren. Oder die Verschwörungstheorien über Saddam Husseins Massenvernichtungswaffen, die nie gefunden wurden. Oder die Theorien, dass der Iran demnächst eine Atombombe bauen kann. Doch man ahnt es schon: Diese Verschwörungstheorien sind natürlich nicht gemeint. Vielmehr sind jene Theorien im Visier von totalitären Politikern, die den obrigkeitlichen Blödsinn immer wieder als Verschwörungstheorie entlarven.

»Viele Millionen Menschen glauben an Verschwörungstheorien«, heißt es in dem Papier des offiziellen Verschwörungstheoretikers Cass R. Sunstein, dem jetzigen Chef von Obamas Office of Information und Regulatory Affairs. Sunstein ist Juraprofessor an der Harvard Law School, wo Barack Obama von 1988 bis 1991 studierte. Sein dubioses Papier verfasste er 2008, was ihn möglicherweise gleich als Regierungsberater empfahl. Aber halt – so beginnt ja schon wieder eine Verschwörungstheorie!

Und das wollen wir natürlich nicht. Denn Verschwörungstheoretiker glauben, so Sunstein, »dass mächtige Leute zusammengewirkt haben, um die Wahrheit über einige wichtige Machenschaften oder schreckliche Ereignisse zu unterdrücken«. Na, so was: Das ist natürlich kompletter Unsinn. Schließlich arbeiten die Mächtigen dieser Welt Tag für Tag ausschließlich für die Wahrheit, die Wahrheit und nochmals die Wahrheit. Nicht zu vergessen das Wohl der Menschheit. »Diejenigen, die an Verschwörungstheorien glauben, können ernste Risiken heraufbeschwören, einschließlich des Risikos der Gewalt.« Das ist allerdings wahr. Man denke nur an Gewalttäter wie den Verschwörungstheoretiker George W. Bush.

Zunächst einmal müsse man die Bedingungen erkennen, unter denen Verschwörungstheorien gedeihen, meinen Sunstein und sein Co-Autor Adrian Vermeule. Den beiden kann geholfen werden: »Verschwörungstheorien« blühen immer dann, wenn die offiziellen Verschwörungstheorien so miserabel sind, dass sie nun wirklich kein Mensch mehr glaubt und die Leute nach besseren Erklärungen suchen. Und weil den Verbreitern der offiziellen Verschwörungstheorien sämtliche Felle davon schwimmen, wollen sie unbequeme Meinungen gesetzlich unterdrücken oder anderweitig unterminieren. Die zweite Herausforderung bestehe darin, Wege zu finden, wie solche Verschwörungstheorien untergraben werden können, heißt es in dem Papier.

Wie wär’s damit: Einfach mal die Wahrheit sagen! Nicht doch. Das geht nämlich überhaupt nicht. Das US-Imperium würde an der Wahrheit glatt zerbrechen – insbesondere an der Wahrheit über den 11.9. Die Lügen der US-Geschichte sind konstitutiv, seien es nun die Lügen über den Untergang der Maine 1898, über Pearl Harbor 1941, den Kennedy-Mord 1963 oder eben über den 11.9.2001. Die Lügen und Inszenierungen sind fester Bestandteil und Rechtfertigung für die eigene Geschichte und das eigene Handeln. Daher müssen sie verteidigt werden, und da kennt die Fantasie keine Grenzen. »Wir können uns eine Reihe von möglichen Maßnahmen vorstellen«, schreiben die Autoren:

– Die Regierung könnte Verschwörungstheorien verbieten.

– Die Regierung könnte eine Art finanzielle oder andere Abgabe über die Verbreiter von Verschwörungstheorien verhängen.

Das Beste sei aber die »weltanschauliche Infiltration von extremistischen Gruppen«. Mit »extremistischen Gruppen« ist wiederum nicht die US-Regierung gemeint, sondern Leute, die sich über das Weltgeschehen so ihre eigenen Gedanken machen. Faustregel: Wer die Lügen der US-Regierung nicht glaubt, muss einfach ein Extremist sein. »Wir schlagen eine spezielle Taktik vor, um den harten Kern von extremistischen Gruppen aufzubrechen, die Verschwörungstheorien verbreiten«, fabulieren Sunstein und Vermeule. Dabei sollen Zweifel an der »Verschwörungstheorie« gesät und so deren »gewünschte« Aufspaltung erreicht werden. Regierungsagenten könnten sich in Chat-Räume und soziale Netzwerke begeben, um die Verschwörungstheorien »zu unterminieren«.

Damit war der Mann möglicherweise reif für eine große Karriere bei Präsident Obama.

 

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Ergänzender Link zu diesem Artikel:

http://www.wnd.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=121884

 

Dienstag, 09.02.2010

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Les marchés financiers américains attaquent l'euro

Les marchés financiers américains attaquent l’euro

Par Jean Quatremer - Ex: http://fortune.fdesouche.com

Jour après jour, il apparaît de plus en plus clair que des banques et des fonds spéculatifs américains jouent l’éclatement de la zone euro : d’abord la Grèce avant le Portugal, l’Espagne, etc.

Pas par idéologie, mais pour empocher un maximum de bénéfices, à l’image d’un George Soros qui, en 1992-93, a eu la peau de la lire italienne et de la livre britannique et a failli avoir celle du franc français… Devenu immensément riche, le banquier américain prêche désormais la moralisation du capitalisme.

Le problème est qu’il ne sert plus à rien d’expliquer que la faillite de la Grèce est totalement improbable. Les marchés sont entrés dans une zone où la rationalité n’est plus de mise. Les rumeurs les plus folles circulent, les banques calculent déjà leurs pertes en cas de défaut de la Grèce, la panique s’étend d’heure en heure, alimentée par des déclarations boutefeu, telle celle du gérant obligataire américain, Pimco, qui recommande « de se tenir à l’écart de la zone euro »

Résultat : l’euro et les bourses plongent et la Grèce et ses citoyens payent le prix fort.

Preuve que l’on est dans l’irrationnel le plus total : l’écart de taux d’intérêt (« spread ») entre la Grèce et l’Allemagne, la signature la plus sûre de l’Union, sur les emprunts à deux ans, a atteint 550 points de base, et 370 sur les emprunts à dix ans, du jamais vu ! Les marchés exigent désormais d’Athènes des taux d’intérêt deux fois supérieurs à la moyenne des pays émergents…

De même, le taux des CDS sur la Grèce s’envolent. De quoi s’agit-il ? Il faut savoir que le marché des « credit default swaps », c’est-à-dire l’assurance qu’un prêteur contracte, pour se prémunir contre un défaut d’un État à qui il a prêté de l’argent, s’est autonomisé : on peut acheter et vendre des CDS sans acheter le titre d’emprunt qui va avec et, en fonction de la demande et de l’offre, le taux d’intérêt appliqué au CDS varie à la hausse ou à la baisse.

Ce taux permet de savoir si le marché pense qu’un État va faire défaut. Or, vendredi, le CDS grec était à 428 points de base, un niveau là aussi sans précédent, alors que celui du Liban n’était qu’à 255, celui de l’Égypte, à 263 ou celui du Maroc à 113, des économies dont la solidité n’est plus à démonter… Plus inquiétant, le spread sur les emprunts et les CDS portugais et espagnol suivent aussi une pente ascendante.

Que se passe-t-il réellement ?

Selon des informations fiables que j’ai obtenu vendredi, émanant à la fois d’autorités de marché et de banques, une grande banque d’investissement américaine (qui a bénéficié du plan de sauvetage des banques US) et deux très importants hedge funds seraient derrière les attaques contre la Grèce, le Portugal et l’Espagne.

Leur but ? Gagner un maximum d’argent en créant une panique qui leur permet d’exiger de la Grèce des taux d’intérêt de plus en plus élevés tout en spéculant sur le marché des CDS, un marché non régulé et totalement opaque, afin là aussi de les vendre plus cher qu’ils ne les ont achetés.

Pourquoi ne pas citer les noms ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un faisceau de présomptions qu’un tribunal risque de juger insuffisant en cas de procès. Et comme le dit un opérateur de marché : « on ne joue pas avec ces gens là ».

D’après mes informations, les deux hedge funds qui tiennent l’essentiel du marché grec des CDS ont été furieux de n’avoir reçu que 2 % du dernier emprunt grec (lancé le 25 janvier, pour une durée de 5 ans, il a recueilli 25 milliards d’euros de demande, pour 8 milliards finalement levés).

Comme ils ont acquis beaucoup de CDS, il leur fallait, pour garantir leurs gains (en cas de chute des taux desdits CDS), mettre, en face, du papier, c’est-à-dire des emprunts d’État (ce qu’on perd sur un CDS, on le gagne ainsi sur l’emprunt et réciproquement). Car ils ont un gros problème : pour l’instant, ils ne peuvent pas vendre ces CDS, sinon ils feraient eux-mêmes baisser les cours.

Pour montrer leur force de frappe, et faire grimper encore les CDS, ils attaquent donc la Grèce en créant de la panique: « les CDS, c’est un puits sans fond : avec 200 millions de dollars, vous jouez comme si vous aviez un milliard de dollars », explique un analyste de marché.

Même jeu pour la banque d’investissement américaine qui espère, à terme, pouvoir prêter directement de l’argent à une Grèce devenue incapable d’emprunter sur les marchés. Une fois le pays à genoux, elle ira voir le gouvernement pour lui proposer un prêt à un taux évidemment prohibitif…

Afin d’accroître la panique, ces hedges funds et la banque d’investissement américaine se sont mis à vendre à tour de bras de l’euro, suivis par des investisseurs tétanisés. Si l’euro baisse, n’est-ce pas parce que la zone euro va éclater ? Ce qui justifie que l’on exige des taux d’intérêt toujours plus hauts de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne…

Hier, la monnaie unique a presque atteint 1,36 dollar : en moins de quinze jours, il a perdu dix cents, quinze cents depuis deux mois. Une glissade qui ne correspond à rien, mais qui, effet collatéral, donne de l’air à l’économie européenne : plus l’euro baisse, plus les produits made in eurozone deviennent attractifs. « Une très bonne nouvelle dans ce marasme », ironise un analyste.

Face à une telle attaque, l’Union européenne ne peut plus rester l’arme au pied. Elle doit essayer de calmer les marchés en leur faisant comprendre qu’ils sont victimes de spéculateurs et qu’ils risquent de perdre beaucoup en les suivant. Si le message est entendu, nos deux hedge funds et la banque américaine « vont se retrouver en culotte », affirme un opérateur de marché…

Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a ironisé, jeudi, sur les inquiétudes des investisseurs : « savez-vous que le FMI s’attend à un déficit budgétaire de 6 % du PIB en 2010 pour les seize pays de la zone euro ? D’autres grandes nations industrielles, le Japon comme les États-Unis, sont à plus de 10 % ». Un langage que l’on n’avait pas l’habitude d’entendre.

Il devient aussi nécessaire que l’Union affirme sa solidarité sans faille avec les pays attaqués. L’heure n’est plus au rappel du traité de Maastricht qui interdit que l’on vienne au secours d’un État membre de la zone euro. Si les investisseurs ont la garantie absolue que la Grèce ne coulera pas, le calme reviendra.

L’Allemagne, jusqu’ici très réticente à affirmer cette solidarité, commence à comprendre que l’euro est désormais en danger : jeudi, Angela Merkel, la chancelière allemande, a estimé, à Paris, qu’il fallait mettre en place « un gouvernement économique des Vingt-sept ». Berlin et Paris feront donc des propositions communes lors du sommet du 11 février.

Enfin, il faut aller plus loin dans la régulation : Michel Barnier, le futur commissaire européen au marché intérieur, m’a confirmé hier qu’il avait l’intention de proposer une directive « sur les marchés des produits dérivés (dont les CDS), dont 80 % échappe à tout contrôle alors qu’ils représentent plus de 600 000 milliards de dollars dans le monde. Il faut inverser cette proportion ».

Les marchés ont une nouvelle fait la preuve qu’ils ne comprennent qu’un langage : celui du pouvoir, brutal de préférence.

Coulisses de Bruxelles (blog Libération)

samedi, 13 février 2010

Raketenstationierung in Polen und Rumänien: USA setzen provokative Einkreisungsstrategie gegenüber Russland fort

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Raketenstationierung in Polen und Rumänien: USA setzen provokative Einkreisungsstrategie gegenüber Russland fort

F. William Engdahl - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Schon vor einigen Tagen hat Washington bekannt gegeben, dass Polen die amerikanischen »Patriot«-Luftabwehrraketen angeboten werden, jetzt folgt die Ankündigung, dass das Raketenabwehrsystem »zum Schutz Europas« auf Rumänien ausgedehnt wird.

Obwohl Präsident Obama im September 2009 erklärt hatte, auf die geplante Stationierung moderner US-Raketen- und Radarsysteme in NATO-Ländern wie Polen und der Tschechischen Republik zu verzichten – eine Entscheidung, die allgemein als Schritt zur Reduzierung der Spannungen zwischen den USA und Russland betrachtet wurde –, zeigt sich  jetzt, dass Washington lediglich den Ort der Stationierung und den Typ der Luftabwehrraketen verändert hat. Die Strategie der Einkreisung Russlands, für Moskau eine große militärische Herausforderung, wird also beibehalten. Die Gefahr einer weltweiten atomaren Katastrophe durch Fehlkalkulation bleibt unvermindert oder nimmt sogar noch zu.

Der rumänische Präsident Traian Basescu hat die Zustimmung seines Landes zu dem amerikanischen Plan der USA, im Rahmen des Raketenschutzschildes für Europa Abfangraketen auf rumänischem Territorium zu stationieren, bekannt gegeben. In der entsprechenden Ankündigung der USA hieß es, die Anlagen sollten 2015 einsatzbereit sein und dienten der Verteidigung gegen eine »aktuelle und künftige Bedrohung durch iranische Raketen«. Anstatt also die Pläne, die sich in Wirklichkeit ausschließlich gegen das noch verbliebene Nukleararsenal Russlands richten und nicht gegen eine mögliche Bedrohung Europas durch den Iran, tatsächlich aufzugeben, hat die Regierung Obama zu psychologischer Taktik gegriffen und das Offensivsystem einfach nur neu verpackt. Jetzt ist ein flexibleres System aus einer Kombination von luft- und seegestützten Abfangraketen geplant, die im Laufe der kommenden vier Jahre in Zentraleuropa stationiert werden sollen.

Die jüngste Ankündigung Rumäniens widerspricht Obamas Versicherung, er suche den Dialog mit Moskau, um gemeinsam und mit Beteiligung der Staaten der Europäischen Union die tatsächliche Bedrohungslage für beide Seiten zu untersuchen.

Dass die Bedrohung Moskau gegenüber wächst, wird auch dadurch bestätigt, dass die polnische Regierung in Warschau jetzt bekannt gegeben hat, dass die amerikanischen Patriot-Raketen im Norden des Landes, nur etwa 100 Kilometer von der Grenze zur russischen Enklave Kaliningrad entfernt, und nicht in Warschau stationiert werden sollen.

Wie der polnische Verteidigungsminister Bogdan Klich versichert, hat die Entscheidung, in Morag, das der russischen Grenze weit näher liegt als Warschau, eine Basis für die Patriot-Raketen zu errichten, keine strategischen Gründe. »In Morag konnten wir den amerikanischen Soldaten die besten Bedingungen und die optimalen technische Basis für die Ausrüstung bieten«, so Klich. Seine Erklärung klingt jedoch wenig überzeugend. Der polnische Außenminister und frühere Verteidigungsminister Radek Sikorski, der die provokative US-Raketenstrategie rückhaltlos unterstützt, gehört zum engen Kreis der neokonservativen Clique um Bush und Cheney. Sikorski war führendes Mitglied der Washingtoner Neo-Con-»Denkfabrik« namens American Enterprise Institute und Direktor der New Atlantic Initiative, die die Einkreisung Russlands unterstützt und dafür plädiert hat, so viele ehemalige Mitgliedsstaaten des Warschauer Pakts wie möglich in die NATO aufzunehmen.

Die Patriot-Einheit in Polen wird aus etwa 100 US-Soldaten bestehen; bis zu acht Raketensysteme sollen stationiert werden. Die ersten US-Soldaten werden Ende März in Polen erwartet. Das Patriot-Flugabwehrraketensystem (MIM-104) kann gegen taktische ballistische Raketen, Marschflugkörper und Flugzeuge eingesetzt werden.

 

Atomarer Erstschlag und Raketenabwehr

Die Stationierung des US-Raketenabwehrsystems birgt das größte Destabilisierungpotenzial, nicht nur für die Beziehungen zwischen den USA und Russland, sondern auch für die Frage Frieden und Atomkrieg durch Fehlkalkulation.

Sollte es den USA gelingen, nur wenige Flugminuten von den russischen Raketensilos entfernt einen noch so primitiven Raketenschirm zu stationieren, während Russland nicht über ein entsprechendes Abwehrsystem verfügt, dann erhielte das Pentagon damit zum ersten Mal seit Anfang der 1950er-Jahre das – im Jargon der Militärstrategen – »nukleare Primat«, nämlich die Fähigkeit zu einem erfolgreichen Erstschlag. Bevor eine solche Drohung jedoch Wirklichkeit wird, steht die andere Seite, also Russland, unter dem enormen Druck, rechtzeitig zum Präventivschlag auszuholen. Für US-Militärexperten wie den ehemaligen Direktor des US-Raketenverteidigungsprogramms, Lt. Colonel Robert Bowman, stellt die Raketenabwehr das »fehlende Verbindungsglied [missing link] zu einem Erstschlag« dar. Kein Wunder, dass die amerikanisch-russischen Beziehungen ziemlich frostig wurden, als Washington Anfang 2007 die entsprechenden Pläne bekannt gab.

 

Dienstag, 09.02.2010

Kategorie: Geostrategie, Politik, Terrorismus

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vendredi, 12 février 2010

Phase 2 in Kosovo. Total ethnic cleansing

Phase 2 in Kosovo. Total ethnic cleansing

     
di: Ugo Gaudenzi _ http://www.rinascita.eu/    

 

 
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The NATO occupation forces in Kosovo Metohija (the Serbian province, which, since 1999, has been ripped off Belgrade by Western aggression), will be, on the 1st of February of this year, reduced of 2600 squads. The Atlantic armed reduction to a total of 10 thousand squads has been “stylishly” justified by the concerned governments, as a “tactical improvement”, which could guarantee the troops with a “major flexibility” during the operations of interposition among the various ethnic groups (mainly: Albanians, Skipeteers, Serbians, Croatians and Gorans), which are  fighting with no interruption whatsoever after the mass expulsion of non-Albanians from the Serbian province (250 thousand is the count of the refugees beyond borders). In truth, the infinite Atlantic war has moved its front (in Afghanistan) and the reduction of the NATO troops in Kosovo is directly linked to the US request for colonial allies to increase the presence of a Western army in the Mountain nation.
For what concerns Kosovo Metohija – the harshest wound inflicted by Atlantics in the heart of Europe, still looking for its own freedom, after World War II – we have to underline how, after the territory forced division, they are now planning the eradication of Kosovo from Serbia. After 11 years of occupation, the NATO Atlantic commando has decided to force the status quo, transforming the 5 operation forces, placed to keep an eye on the North, South, East, West and Central part of the region, in an only device of strategic responsibility over all the Kosovarian territory, left aside the 5 zone dislocations: every Kfor sub-command has, since this February, the possibility of intervention during emergencies, everywhere throughout Kosovo.
The strategic idea is that of forcing, even military, the unification of Kosovo Metohija under the Albanian “government” of Pristine. Every race which is hostile to the separation of the province from its homeland, will be weakened, even at the cost of using acts of terrorism and of Albanian violence against churches and Serbian enclaves, as a pretext for a forced pacification. It has already occurred in 2004.
The very same declaration of Albanian “independence” of Pristine, immediately after the birth of Eulex, on February 2008, had been possible, thanks to the transformation of UCK gangs of terrorism into “internal police forces” in zones controlled by Albanians. Eulex’s mission, UE’s “general affairs” board (obviously not elected by the members of the Community), had been decided, two years ago, with the excuse of implementing the 1244 resolution of the UNO. The very same Eulex – which has in Kosovo, an armed force of 1400 “gendarmes”, among civilians and soldiers – ensures “safety”, i.e. armed control of the denser regions, still inhabited by Serbians, especially in the Northern part of the province (Mitrovica).
The eradication of the populations identities.
This is the Atlantic mission and of the so-called European Union.
Of which, colonial Italy is, a happy member.

Afghanistan : Strategie der Vernebelung

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Afghanistan: Strategie der Vernebelung

Wolfgang Effenberger - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Am Vortag der Londoner Afghanistan-Konferenz verkündete Bundeskanzlerin Angela Merkel eine »neue Afghanistan-Strategie«. Konnte man in den acht Jahren davor überhaupt von einer Strategie sprechen? – Nach dem preußischen Kriegsphilosophen Carl von Clausewitz stellt die Strategie den – sozusagen – wohlüberlegten und kenntnisreichen Weg dar, um ein angestrebtes Ziel zu erreichen. Das erfordert in erster Linie psychologisch subtiles Agieren, welches präzise von Logik und Vernunft gesteuert wird. Dazu ist eine ständige Standortbestimmung unerlässlich. Aber im Falle Afghanistan scheint nicht einmal der Ausgangsstandort bestimmt worden zu sein!

Der Krieg gegen Afghanistan wurde drei Wochen nach den Terroranschlägen von 9/11 begonnen. Hier hätte auch jedem militärischen Laien Zweifel kommen müssen. Denn ein derartiger Krieg mit fragwürdigen Verbündeten kann nicht in drei Wochen geplant und logistisch vorbereitet werden. Hierzu ist mindestens ein Vorlauf von drei Monaten erforderlich!

Das bestätigt George Arney in seinem BBC-Report US »planned attack on Taleban« vom 18. September 2001. (1) Demnach war die Militäraktion gegen Osama Bin Laden und die Taliban schon Mitte Juli geplant und für Mitte Oktober ins Auge gefasst worden. Diese Aussage wird vom ehemaligen pakistanischen Außenminister Niaz Naik bezeugt.

Der Krieg schien notwendig geworden, nachdem die US-Administration unter US-Präsident Bill Clinton zur Überzeugung kam, dass Afghanistan mit den Taliban nicht nach amerikanischen Vorstellungen zu »stabilisieren« sei. Das hätte eine Stagnation des »großen Spieles« zur Folge gehabt. Ein Patt zwischen amerikanisch-pakistanischen Interessen einerseits und russisch-iranisch-indischen andererseits sollte tunlichst vermieden werden. In diesem Zusammenhang ist auch das UN-Verhandlungsforum »sechs plus zwei« (die sechs Nachbarländer Afghanistans sowie die USA und Russland) unter der Führung des UN-Generalsekretärs Kofi Annan zu sehen. Offenbar war diese vergeblich.

Nachdem der Ausgangspunkt vergessen im Nebel liegt, formulierte die Kanzlerin ein noch nebulöseres Ziel: »Die Verteidigung von Menschenrechten und Sicherheit«. Dazu wurde  eine Truppenaufstockung um 850 Bundeswehrsoldaten und die annähernde Verdoppelung deutscher Polizeiausbilder abgesegnet. Zudem soll die Entwicklungshilfe von 220 Millionen auf 430 Million Euro steigen. Mit diesem linearen Denkansatz der direkten Proportionalität soll mit mehr Soldaten und mehr Geld mehr Sicherheit erreicht werden. Doch zu häufig hat dieses Denken in die Irre geführt, weil die Akteure ihre Augen vor der indirekten Proportionalität verschließen: je mehr kann auch desto weniger bedeuten! Und im Fall Afghanistan dürfte die Sicherheit weiter abnehmen und die Probleme dürften dafür ansteigen. Unbeachtet bleiben die Warnungen des russischen  Journalisten Wladimir Snegirjow (2), der die sowjetische Kampagne und die 1990er-Jahre in Afghanistan beobachtet hat. Seiner Erfahrung nach führt jede Erhöhung der Truppenstärke zu heftigerem Widerstand.

So ist  der gesteigerte Einsatz von unbemannten Kampfflugzeugen mit für die Verschärfung der Sicherheitslage in Afghanistan verantwortlich. Diese Predatoren (Raubtiere) schlagen, wie auch von den Namensgebern gewünscht, bei den ohnmächtigen Opfern wie Raubtiere zu.  Das schürt die Wut der archaischen Bevölkerung und beschert den Taliban weiteren Zulauf.

Die Zunahme der Flugstunden dieser Predatoren beläuft sich im US-Regionalkommando CENTCOM (3) mit den Kriegsgebieten Irak, Afghanistan und Pakistan für den Zeitraum von 2001 bis 2008 auf 1.431 Prozent!

Vor knapp drei Jahren wurden für mehr Sicherheit in Afghanistan sechs Tornado-Aufklärer in Masar-i-Sharif zeitlich befristet stationiert. »Afghanistan wird sicherer durch diesen Einsatz«, versprach Bundesverteidigungsminister Franz Josef Jung in Berlin nach der Kabinettssitzung am 7. Februar 2007. Das Gegenteil ist eingetreten!

Seit  dem Sommer 2008 stellt die Bundeswehr die sogenannten 250 Soldaten starke Quick-Reaction-Force, die bei Bedarf an jedem Ort in Afghanistan offensive Kriegsaktionen durchführt. Seither ist die Lage noch unsicherer geworden und das Ansehen der Deutschen vor Ort dramatisch gesunken.

Nun sollen ausstiegswillige Taliban-Kämpfer mit Wiedereingliederungsmillionen angelockt werden. Hier scheint man aus den Fehlern der ersten Kriegsjahre gelernt zu haben: Ab dem 7. Oktober 2001 fielen nicht nur Bomben und Cruise Missiles auf Afghanistan, sondern auch Abertausende von Flugblättern mit ethisch fragwürdigen Verlockungen. Den perspektivlosen und verzweifelten Menschen wurde etwas angeboten, bei dem selbst viele Menschen der westlichen Welt nicht hätten widerstehen können: lebenslange Finanzsicherheit für die Familie. Dazu brauchte nur ein missliebiger Mitbürger als Taliban denunziert werden. Dann sollte der Slogan »Werden Sie reich und erfüllen Sie sich ihre Träume!« (4) wahr werden.

Wie viele vermeintliche Taliban mögen von dollargierigen Nachbarn verraten worden sein und heute noch in Guantánamo schmachten?

Jetzt will der Westen die Taliban besiegen, indem er gemäßigte Kämpfer von den Extremisten loskauft. Ein ebenso alter wie gescheiterter Versuch: Schon 2005 unternahm der derzeitige und von den USA implantierte Staatschef Hamid Karsai ebenso wie 1986 der damals von der Sowjetunion einge­setzte afghanische Präsident Moham­med Nadschibullah Versöhnungsangebote an die Widerstandkämpfer. Nadschibul­lah scheiterte, und das Programm von Karsai zur Eingliederung der Taliban verlief bisher im Wüstensand. Nun strich parallel zum Wiedereingliederungsangebot der UN-Sicherheitsrat fünf frühere Taliban-Führer von einer schwarzen Liste und ermöglicht ihnen damit, ins Ausland zu reisen und gesperrte Bankkonten zu nutzen. (5)

Dieses Programm offenbart nur die Hilflosigkeit der Verbündeten. Hatten die Taliban laut dem Londoner Forschungsinstitut ICOS 2007 erst 54 Prozent des Landes kontrolliert, sind es 2009 80 Prozent! Den Sieg der Taliban vor Augen, müsste ein Überläufer mit seinen »Wiedereingliederungsvermögen« sofort in einem Drittland – vorzugsweise in der Bundesrepublik – Asyl suchen. Somit wird sich auch dieses »Modell« als Rohrkrepierer erweisen.

Einen Tag vor der London-Konferenz versprach die deutsche Kanzlerin im Bundestag gegenüber der Öffentlichkeit »ehrliche Rechenschaft« abzule­gen: »Ja, es ist wahr: Der Einsatz dauert länger und ist schwie­riger, als wir vor acht Jahren erwartet ha­ben.« (6) Um dann trotzig zu betonen, dass die Aufgabe, dem internationalen Terrorismus zu begegnen, 2001 richtig war und es heute noch ist. Hätte sich doch Frau Merkel am vorangegangenen Samstag die Mühe gemacht, in der Süddeutschen Zeitung den epochalen Artikel von Franziska Augstein zu lesen. Wie eine Gerichtsmedizinerin deckt sie akribisch die Entwicklungen und Zusammenhänge auf, um dann skalpell-scharf zu diagnostizieren: »Die verheerende Entwicklung Afghanistans liegt zuallererst an der amerikanischen Außenpolitik, die nur in einer Hinsicht konsistent ist: Die USA unterstützen immer den, der gerade behauptet, Feind ihrer Feinde zu sein. Und als mächtigstes Land der Welt können die USA es sich leisten, kein politisches Gedächtnis zu haben. Für ihre Fehleinschätzungen von gestern müssen die USA vor nieman­dem gerade stehen. Vor niemandem? Doch, es gibt Ausnahmen: Das sind zual­lererst die Angehörigen der getöteten GIs, die bei allem Patriotismus zuneh­mend daran zweifeln, dass der Tod ihrer Söhne und Brüder einen Sinn gehabt habe.« (7)

Die Kanzlerin hätte Antworten auf die Frage suchen können, warum bisher alle Staaten, die nach Afghanistan einmarschierten, gescheitert sind. Erst die Briten im 19. Jahrhundert, die UdSSR im 20. Jahrhundert, und jetzt – vielleicht – auch Amerikaner und Europäer? Die Antwort könnte in den eigenen Erfahrungen des russische Hindukusch-Beobachters Snegirjow liegen. Er hält nichts davon, den Afghanen Systeme aufzudrängen, die ihnen fremd sind. »Sie wollen keinen Sozialismus, sie wollen keinen Kapitalismus, sie wollen ihr eigenes Leben führen. Hilft man ihnen, das mehr oder weniger zivilisiert zu gestalten, hilft man beispielsweise bei der Ausbildung ihrer Kinder, so wissen sie das sehr zu schätzen.« Für ihn sind die Taliban ein Teil des Volkes und haben nicht nur Anhänger unter den Paschtunen, sondern auch unter den Tadschiken und Usbeken. Mit allen ist der Dialog zu führen. Diese Aussage deckt sich auch mit denen zweier Afghanistan-Experten: dem deutschen Oberstarzt a. D. Dr. Reinhard Erös, Träger des Europäischen Sozialpreises (2004), und dem langjährigen Afghanistan-Korrespondent der ARD, Christoph Hörstel.

Nachdem unter Obama der Krieg gegen die Taliban auch auf Pakistan ausgedehnt worden ist, könnten die Analysen der beiden pakistanischen Generäle und ehemaligen ISI-Geheimdienstchefs helfen, ein aussagekräftiges Lagebild zu zeichnen. General Hamid Gul

zeigt absolutes Verständnis für die Taliban. Seiner Meinung nach verteidigen sie vehement zwei Dinge: ihren Glauben und ihre Freiheit – beides Grundfesten der afghanischen Gesellschaft. Auch hätte sich bisher kein einziger Taliban oder Afghane zu irgendeinen Terroranschlag im Ausland bekannt. »Sie  kämpfen nur auf eigenem Boden, wozu sie nach der UN das Recht haben.« (8)

General Asad M. Durrani, von 1994 bis 1997 Botschafter in der Bundesrepublik, geht noch weiter als sein ehemaliger Kollge Gul. Für Durrani üben die Taliban in ihrem Krieg gegen die Besatzung nur Selbstverteidigung und führen seiner Meinung nach »unseren Krieg«. »Wenn sie aber scheitern und wenn Af­ghanistan unter Fremdherrschaft bleibt, werden wir weiter Probleme haben«, so Durrani im Interview mit dem deutschen Oberstleutnant Jürgen Rose. »Setzt sich die NATO, die stärkste Militärmacht der Welt, wegen ökonomischer und geopolitischer Interessen an der pakistanischen Grenze fest, dann erzeugt das in Pakistan enormes Unbehagen«, so Durrani, um dann auf ein altes Sprichwort zu verweisen: »Sei vorsichtig, wenn Du neben einem Elefanten schläfst, denn er könnte sich umdrehen.« (9)

In London wurde keine neue Strategie beschlossen. Auch alle vorherigen, inflationär viele Strategien sind bei genauer Betrachtung nicht einmal taktische Aushilfen. Die Politik wird in Washington gemacht und Washington kennt das wahre strategische Ziel. Ein Studium der Seidenstraßenstrategie-Gesetze (10) würde hier weiterhelfen.

Die Regierung von Barack Obama und ihre Vorgänger waren immer schon Herren des Verfahrens. Die USA haben 74.000 Soldaten nach Afghanistan entsandt, in diesem Jahr kommen noch 30.000 hinzu. Das von der NATO geführte ISAF-Unternehmen (11) ist längst zu einer amerikanischen Unternehmung geworden, die Verbündeten halten nicht Schritt mit der Dynamik der US-Streitkräfte. Im Einsatzgebiet der Deutschen werden die USA ab April 2010  bis zu 5.000 eigene Soldaten stationieren – annähernd so viele, wie die Bundeswehr dort hat. Eine deutlichere Unmutsbekundung ist kaum denkbar. (12) Der Krieg geht weiter, während sich die Geschichte wiederholt.

 

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Anmerkungen

(1) Arney, George: »US ›planned attack on Taleban‹«, Dienstag, 18. September 2001, 11:27 Uhr unter http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/1550366.stm.

(2) Snegirjow kam als Korrespondent der Komsomol-Zeitung Komsomolskaja Prawda 1981 zum ersten Mal nach Afghanistan. Er blieb ein Jahr und kehrte im Verlaufe der nächsten 20 Jahre immer wieder zurück.

(3) CENTCOM ist das Zentralkommando der sechs US-Regionalkommandozentren und zuständig für den Nahen Osten, Ost-Afrika und Zentral-Asien. Derzeit sind die unterstellten Truppen primär im Irak und Afghanistan eingesetzt. Stützpunkte befinden sich in Kuwait, Bahrain, Katar, den Vereinigten Arabischen Emiraten, Oman, Pakistan, Dschibuti (Camp Le Monier) und mehreren Ländern Zentralasiens.

(4) Gorman, Candace: »Why I am Representing a ›Detainee‹ at Guantanamo« vom 19. September 2006 unter http://www.huffingtonpost.com/h-candace-gorman-/why-i-am-representing-a-_b_29734.html.

(5) Schmidt, Janek: »Wie ködert man Taliban?«, SZ vom 28. Januar 2010, S. 6.

(6) Fried, Nico: »Merkels skeptische Bilanz. Die Kanzlerin hält den Afghanistan-Einsatz für ›schwieriger als erwartet‹ / Opposition fordert Abzug bis 2015«, in: SZ vom 28. Januar 2010, S. 6.

(7) Augstein, Franziska: »Es muss ein Ende sein«, in: SZ vom 23./24. Januar 2010, S. V2/1.

(8) Hamid Gul im Auslandsjournal vom 17. Dezember 2009 unter http://www.zdf.de/ZDFmediathek/beitrag/video/927324/Lagebericht-Afghanistan#/beitrag/video/927324/Lagebericht-Afghanistan.

(9) Durrani, Asad M.: »Nur wenn die Taleban stark genug sind«, erschienen in Ossietzky, 18/2009.  

(10) Die alte Seidenstraße, einst die wirtschaftliche Lebensader Zentralasiens und des Südkaukasus, verlief durch einen Großteil des Territoriums der Länder Armenien, Aserbaidschan, Georgien, Kasachstan, Kirgistan, Tadschikistan, Turkmenistan und Usbekistan; Anhörung über US-Interessen in den zentralasiatischen Republiken am 12.Februar 1998, House of Representatives, Subcommittee on Asia and the Pacific; Silk Road Strategy Act of 1999 (H.R. 1152-106th. CONGRESS 1st Session, S. 579) im Mai 2006 modifiziert: Silk Road Strategy Act of 2006 (S. 2749 – 109 th. Congress).

(11) International Security Assistance Force.

(12) Kornelius, Stefan: »Die Londoner Krücke«, in: SZ vom 28. Januar 2010, S. 4.

 

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Bildquellen

www.longwarjournal.org und www.wirde.com

www.huffingtonpost.com

Archiv Wolfgang Effenberger

 

Donnerstag, 04.02.2010

Kategorie: Gastbeiträge, Geostrategie, Politik

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jeudi, 11 février 2010

Der verhängnisvolle geologische Gewinn namens Haiti

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Der verhängnisvolle geologische Gewinn namens Haiti

F. William Engdahl

Ein ehemaliger US-Präsident wird UN-Sondergesandter für das vom Erdbeben heimgesuchte Haiti. Ein wiedergeborener neokonservativer geschäftstüchtiger US-amerikanischer Prediger behauptet, die Haitianer erhielten die gerechte Strafe für einen buchstäblichen »Pakt mit dem Teufel«. Venezolanische, nicaraguanische, bolivianische, französische und schweizerische Hilfsorganisationen beschuldigen das US-Militär, Flugzeugen, die überlebenswichtige Medikamente und dringend benötigtes Trinkwasser für die Millionen schwer geprüften verletzten und obdachlosen Haitianer ins Land bringen wollen, die Landung zu verweigern.

Hinter all dem Staub, den Trümmern und der unendlichen menschlichen Tragödie in dem unglücklichen Karibik-Staat spielt sich ein ganz anderes Drama ab: Es tobt ein Kampf um die Kontrolle der – wie Geologen vermuten – mit Ausnahme des Nahen und Mittleren Ostens weltgrößten Lagerstätten für Kohlenwasserstoffe, also Öl und Gas, die möglicherweise um Größenordnungen umfangreicher sind als die im nahe gelegenen Venezuela.

Haiti und die größere Insel Hispaniola, zu der das Land gehört, liegen geologisch betrachtet über einer seismologisch sehr aktiven Zone, in der tief auf dem Meeresboden drei riesige Strukturen unablässig gegeneinander reiben – es ist der Schnittpunkt der nordamerikanischen, der südamerikanischen und der karibischen tektonischen Platten. Diese unter dem Ozean und dem karibischen Meer gelegenen Platten bestehen aus einer drei bis sechs Meilen dicken Kruste, die auf der darunterliegenden Mantelschicht driften. Haiti grenzt auch an das als Bermuda-Dreieck bekannte Gebiet in der Karibik, wo es immer wieder zu sehr seltsamen und bislang nicht erklärbaren Störungen kommt.

Die überwiegende Masse der unterseeischen Platten ist in ständiger Bewegung, wobei die verschiedenen Platten entlang bestimmter Linien aneinander reiben, etwa vergleichbar wie bei einer zerbrochenen und wieder zusammengeklebten Porzellanvase, auf die Druck ausgeübt wird. Die tektonischen Platten bewegen sich durchschnittlich um 50 bis 100 Millimeter pro Jahr gegeneinander, dies ist die Ursache von Erdbeben und Vulkanausbrüchen. Die Regionen, in denen solche Platten aneinander treffen, sind auch die Regionen, wo große Mengen Öl und Gas aus dem Erdmantel nach oben gedrückt werden können. Die Geophysik in der Umgebung der Berührungslinien der drei Platten, die fast direkt durch Port-au-Prince verläuft, prädestiniert die Region für schwere Erdbeben wie das, welches Haiti am 12. Januar mit zerstörerischer Wucht erschüttert hat.

 

Ein relevantes Geologie-Projekt in Texas

Abgesehen von der wichtigen Frage, wie lange im Voraus das Pentagon und die US-Wissenschaftler wussten, dass es zu dem Erdbeben kommen würde, und welche Pläne beim Pentagon schon vor dem 12. Januar vorlagen, drängt sich eine neue Frage über die Vorgänge von Haiti auf, die das bislang reichlich merkwürdige Verhalten der führenden »helfenden« Länder – der Vereinigten Staaten, Frankreichs und Kanadas – zumindest teilweise erklären könnte. Abgesehen von der Anfälligkeit für schwere Erdbeben, liegt Haiti nämlich auch in einer Zone, die gerade aufgrund des ungewöhnlichen Zusammentreffens der drei tektonischen Platten auch zu den größten bislang unerschlossenen Gebieten von Erdöl- und Erdgasvorkommen sowie anderen wertvollen und seltenen strategischen Mineralien zählt.

Die großen Ölreserven am Persischen Golf und in der Region vom Roten Meer bis zum Golf von Aden befinden sich in einer ähnlichen Konvergenzzone großer tektonischer Platten, ebenso wie andere ölreiche Gebiete wie Indonesien oder die Gewässer vor der Küste Kaliforniens. Kurz gesagt, im Hinblick auf die Physik der Erde finden sich an den Schnittpunkten tektonischer Massen, wie direkt unter Haiti, bemerkenswert häufig große Lagerstätten von Mineralien sowie Erdöl und -gas.

Bedeutsamerweise hat ein Geologenteam des Institute for Geophysics von der University of Texas im Jahr 2005 – also ein Jahr nachdem die Regierung Bush-Cheney den demokratisch gewählten Präsidenten von Haiti, Jean-Baptiste Aristide, de facto abgesetzt hatte – mit dem ehrgeizigen Projekt der genauen Kartierung sämtlicher geologischen Daten des Karibischen Beckens begonnen. Das von Dr. Paul Mann geleitete Projekt, das 2011 abgeschlossen werden soll, läuft unter dem Namen »Caribic Basins, Tectonics and Hydrocarbons« (Karibisches Becken, Tektonik und Kohlenwasserstoffe). Ziel ist, die Beziehung zwischen den tektonischen Platten in der Karibik und möglichen Vorkommen von Kohlenwasserstoffen – Öl und Gas – so genau wie möglich zu bestimmen.

Die Sponsoren des mehrere Millionen teuren Forschungsprojekts unter der Leitung von Mann sind bezeichnenderweise die größten Erdölgesellschaften der Welt, darunter Chevron, Exxon Mobil, die britisch-niederländische Gesellschaft Shell sowie BHP Billiton. (1) Das Projekt stellt, merkwürdig genug, die erste umfassende geologische Kartierung einer Region dar, die man allein aus Gründen der Energiesicherheit schon seit Jahrzehnten von den großen US-Ölgesellschaften erwartet hätte, zumal das Gebiet nahe dem Territorium der USA liegt. Schließlich wird in der Region vor der mexikanischen Küste und der Küste von Louisiana sowie im gesamten karibischen Raum schon jetzt in großem Umfang Öl gefördert. Jetzt stellt sich heraus, dass die großen Ölgesellschaften zumindest grob schon seit Langem wussten, welch riesiges Öl-Potenzial die Region barg, aber offensichtlich entschieden hatten, diese Kenntnis geheim zu halten.

 

Kuba: »Super-Giant«-Fund

Beweise dafür, dass es der US-Regierung in Haiti um mehr geht als nur darum, die Not der schwer getroffenen haitianischen Bevölkerung zu lindern, finden sich in den direkt gegenüber von Port-au-Prince gelegenen Gewässern vor Kuba. Im Oktober 2008 meldete ein Konsortium unter der Führung der spanischen Ölgesellschaft Repsol und der staatlichen kubanischen Ölgesellschaft Cubapetroleo den Fund eines der größten Ölfelder – die Geologen sprechen von »Super Giant Fields« – unter dem Meeresboden vor der kubanischen Küste. Schätzungen zufolge enthält das kubanische Feld bis zu 20 Milliarden Barrel Öl, es ist damit das zwölftgrößte seit 1996 entdeckte Super-Giant-Feld. Durchaus denkbar, dass dieser Fund Kuba zur Zielscheibe weiterer Destabilisierungen und schmutziger Operationen vonseiten des Pentagon machen wird.

Washington war sicherlich nicht gerade erfreut darüber, dass der russische Präsident Dmitri Medwedew einen Monat nach Entdeckung des riesigen Erdölfelds nach Kuba reiste, um gemeinsam mit dem amtierenden Präsidenten Raul Castro ein Abkommen über die Erkundung und Erschließung der kubanischen Ölfelder durch russische Ölgesellschaften zu unterzeichnen. (2)

Bereits eine Woche vor der Unterzeichnung des russisch-kubanischen Abkommens durch Medwedew hatte Chinas Präsident Hu Jintao dem erkrankten Fidel Castro und seinem Bruder einen Besuch abgestattet. Der chinesische Präsident unterzeichnete bei dieser Gelegenheit eine Vereinbarung zur Modernisierung der kubanischen Häfen und verhandelte über den Kauf von Rohstoffen aus Kuba. Gewiss hat auch dabei das riesige neu entdeckte Erdölfeld in Kuba auf der Tagesordnung gestanden. (3) Am 5. November 2008, unmittelbar vor der Reise des Präsidenten, der damals neben Kuba auch andere lateinamerikanische Länder besuchte, hat die chinesische Regierung erstmals ein Positionspapier über die Zukunft der chinesisch-lateinamerikanischen und chinesisch-karibischen Beziehungen veröffentlicht, ein Anzeichen dafür, dass sie diesen Beziehungen mittlerweile strategische Bedeutung beimisst. (4)

Die Entdeckung des Super-Giant-Feldes vor Kuba lässt auch die Vertreter der Theorie vom »Peak Oil« ziemlich dumm dastehen. Kurz bevor Bush und Blair die Irak-Invasion beschlossen, machte im Internet eine Theorie die Runde, wonach irgendwann ab 2010 weltweit ein »Peak« (d.h. die maximale Höhe) der Ölförderung erreicht werde; anschließend käme es zu einem Rückgang mit drastischen sozialen und wirtschaftlichen Folgen. Zu den prominenten Verfechtern dieser Theorie zählten der damals bereits pensionierte Ölgeologe Colin Campbell und der texanische Ölbanker Matt Simmons. Sie behaupteten, seit ungefähr 1976 sei kein einziges Super-Giant-Feld mehr entdeckt worden, die in den vergangenen 20  Jahren neu hinzugekommenen Felder seien »winzig« im Vergleich zu den früher entdeckten riesigen Vorkommen wie beispielsweise in Saudi-Arabien, in der Prudhoe-Bay (Alaska) oder in Daquing in China. (5)

Bereits vor über 50 Jahren hat eine unter strengster staatlicher Geheimhaltung forschende Gruppe russischer und ukrainischer Geophysiker bestätigt, dass Kohlenwasserstoffe entgegen der anerkannten »Mainstream«-Geologie amerikanischer und westlicher Forscher nicht das Resultat von konzentrierten und komprimierten Ablagerungen vorgeschichtlicher Dinosaurier oder von Algen und anderem biologischen Material sind, aus dem dann im Verlauf von Millionen Jahren irgendwie Öl und Gas entstanden. Sie demonstrierten damals, dass Kohlenwasserstoffe tief im Erdmantel unter Bedingungen wie in einem riesigen Kessel unter extremen Temperaturen und Drücken entstehen. (6)

Anschließend bewiesen sie, dass das so im Erdmantel produzierte Öl und Gas entlang von Verwerfungen oder Brüchen in der Erde je nach Druckverhältnissen unterschiedlich nahe an die Oberfläche gedrückt wurde. Sie hielten den Prozess für vergleichbar mit der Entstehung geschmolzener Lava in Vulkanen. Demnach ist die Entdeckung von Öl – relativ gesprochen – nur durch die Fähigkeit begrenzt, tiefe Risse und komplexe geologische Aktivitäten zu erkennen, an denen das Öl aus dem tiefen Erdinneren transportiert werden kann. Bei den Gewässern in der Karibik, besonders vor der Küste Kubas und dem benachbarten Haiti, scheint es sich um genau so eine Region konzentrierter Kohlenwasserstoffe zu handeln, die ihren Weg nahe an die Oberfläche gefunden haben, vielleicht sogar in der Größenordnung eines neuen Saudi-Arabiens. (7)

 

Haiti, ein neues Saudi-Arabien?

Die besondere geografische Lage im Seegebiet um Haiti und Kuba und auf den Inseln selbst sowie die Entdeckung von großen unterseeischen Ölvorkommen vor der Küste Kubas verleiht den eher anekdotischen Berichten von großen Ölfunden in verschiedenen Bereichen des haitianischen Staatsgebiets Glaubwürdigkeit. Es wäre auch eine Erklärung dafür, dass Haiti für die US-Präsidenten Bush Vater und Sohn sowie jetzt für den UN-Sondergesandten Bill Clinton so wichtig ist. Darüber hinaus könnte es erklären, warum Washington und verbündete Nichtstaatliche Organisationen (NGOs) den demokratisch gewählten Präsidenten Aristide gleich zweimal aus dem Amt gejagt haben. Aristides Wirtschaftsprogramm umfasste unter anderem den Plan, die Bodenschätze Haitis zugunsten der Mehrheit der eigenen Bevölkerung nutzbar zu machen.

Im März 2004, einige Monate bevor die University of Texas und die amerikanischen großen Ölgesellschaften das ehrgeizige Projekt der Kartierung möglicher Kohlenwasserstoffvorkommen in der Karibik ankündigten, veröffentlichte der haitianische Schriftsteller Dr. Georges Michel im Internet einen Artikel mit der Überschrift »Öl in Haiti« (8), in dem er schrieb:

»…. es ist kein Geheimnis, dass sich im tiefen Erdinneren unter den beiden Staaten auf der Insel Haiti und den umgebenden Gewässern bedeutende, noch nicht erschlossene Ölvorkommen befinden. Warum sie noch nicht erschlossen sind, ist unbekannt. Zu Beginn des 20. Jahrhunderts, genauer gesagt seit 1908, als Alexander Pujol und Henry Thomasset ihre physikalische und politische Landkarte der Insel Haiti erstellten, ist bekannt, dass sich in Haiti in der Nähe der Quelle des Rio Todo El Mundo, des rechten Nebenflusses des Artibonite-Flusses, heute besser bekannt als Thomonde-Fluss, ein großes Ölreservoir befinde.t«

Robertson Alphonse schrieb im Juni 2008 in einem Artikel der haitianischen Zeitung Le Novelliste en Haiti: »Die Anzeichen (Indikatoren), die die Suche nach Öl (schwarzes Gold) in Haiti rechtfertigen, sind ermutigend. Inmitten des Ölschocks haben vier Ölgesellschaften offiziell bei den haitianischen Behörden Lizenzen für Ölbohrungen beantragt.« Im Juni 2008, als der Ölpreis aufgrund von Marktmanipulationen verschiedener Wall-Street-Banken auf über 140 Dollar pro Barrel stieg, erklärte Diesuel Anglade, der Direktor der staatlichen haitianischen Behörde für Bergbau und Energie, vor der Presse in Haiti: »Bei uns sind vier Anträge für Ölsuche eingegangen … Uns liegen ermutigende Indikatoren vor, die es rechtfertigen, die 1979 eingestellte Suche nach dem Schwarzen Gold (Öl) wieder aufzunehmen.« (9)

Alphonse berichtet über eine 1979 durchgeführte geologische Untersuchung in Haiti, bei der im Plaine du Cul-de-sac auf dem Plateau Central und auf der Insel La Gonaive elf Probebohrungen erfolgt waren: »Oberflächliche (vorläufige) Indikatoren für Öl wurden auf der südlichen Halbinsel und an der Nordküste gefunden, erklärte der Ingenieur Anglade, der vom unmittelbaren kommerziellen Nutzen dieser Ergebnisse überzeugt ist.« (10)

Er zitiert ein Memorandum des haitianischen Rechtsanwalts François Lamothe vom 16. April 1979, in dem es hieß:

»… es wurden fünf große Bohrungen durchgeführt: in Porto Suel (Maissade) mit einer Tiefe von 9.000 Fuß, in Bebernal mit 9.000 Fuß, in Bois-Carradeux (West), in Dumornay, an der Straße Route Frare und in der Nähe der Eisenbahn von Saint-Marc. Eine sogenannte ›Karotte‹ (Öllager), die bei einer Bohrung in Saint-Marx im Departement Artibonite entnommen worden war, wurde auf Antrag von Mr. Broth in München einer physikalisch-chemischen Analyse unterzogen. ›Das Analyseergebnis wurde am 11. Oktober 1979 zugestellt, es lautete auf Spuren von Öl‹, teilte der Ingenieur Willy Clemens mit, der eigens nach Deutschland gereist war.« (11)

Trotz der damaligen vielversprechenden Ergebnisse in Haiti hätten »die großen, in Haiti tätigen multinationalen Ölgesellschaften« laut Dr. George Michel 1979 »durchgesetzt, dass die neu entdeckten Lager nicht ausgebeutet wurden«. (12) Die Ölsuche auf und vor Haiti wurde daraufhin abrupt eingestellt.

Ähnliche, wenngleich weniger präzise Berichte, wonach die Ölreserven in Haiti noch weit größer sein könnten als die von Venezuela, sind auf haitianischen Websites aufgetaucht. (13) Später brachte die Finanz-Website Bloomberg News die folgende Meldung: »Das Erdbeben vom 12. Januar erfolgte an einer Verwerfungslinie, die in der Nähe potenzieller Erdgaslager verläuft, so der Geologe Stephen Pierce, der 30 Jahre für Unternehmen wie die ehemalige Mobil Corp. in der Region tätig gewesen ist. Durch das Erdbeben könnten Gesteinsformationen aufgebrochen worden sein, sodass möglicherweise vorübergehend Gas oder Öl an die Oberfläche dringen könnten, sagte er am Montag in einem Telefoninterview. ›Ein Geologe, der, so kalt es klingen mag, die Verwerfungszone von Port-au-Prince bis zur Grenze auf Sickerstellen von Gas und Öl hin untersucht, könnte auf eine Struktur stoßen, die bisher noch nicht durch Probebohrungen erfasst worden ist‹, erklärte Pierce, technischer Leiter bei Zion Oil & Gas Inc., einem in Dallas ansässigen Unternehmen, das Bohrungen in Israel durchführt.« (14)

In einem Interview mit einem Online-Journal aus Sano Domingo erklärte Leopoldo Espaillat Nanita, der ehemalige Direktor der Dominican Petroleum Refinery (REFIDOMSA): »Es gibt eine internationale Verschwörung, sich auf illegale Weise die Rohstoff-Ressourcen des haitianischen Volkes anzueignen.« (15) Zu den Rohstoffen zählen Gold, das strategische Material Iridium und das allem Anschein nach reichlich vorhandene Öl.

 

Aristides Entwicklungspläne

Marguerite Laurent (»Ezili Dantò«), Vorsitzende der haitianischen Rechtanwaltsvereinigung Haitian Lawyers Leadership Network (HLLN), die den abgesetzten Präsidenten Aristide als Anwältin vertreten hat, betont, dieser habe in seiner Amtszeit als Präsident bis zu seiner von Amerika betriebenen Absetzung 2004 – also unter Bush –, seine Pläne für die Entwicklung des Landes verfasst und in Buchform veröffentlicht, darin seien die Rohstoffvorkommen Haitis zum ersten Mal detailliert aufgeführt gewesen. Als der Plan veröffentlicht wurde, entspann sich im Rundfunk und in den Medien eine landesweite Debatte über die Zukunft des Landes. Aristide strebte eine Art öffentlich-privater Partnerschaft an, die die Entwicklung der haitianischen Öl- und Goldvorkommen sowie andere wertvolle Rohstoffe in den Dienst der Wirtschaft und der Bevölkerung des Landes stellte. Der Reichtum sollte nicht ausschließlich den fünf haitianischen Oligarchenfamilien und deren Unterstützern in den USA, den sogenannten Chimeres, oder Gangstern zugute kommen. (16)

 Haiti ist seit 2004 ein besetztes Land, der umstrittene und unter zweifelhaften Umständen gewählte Präsident René Préval unterstützt die vom IWF geforderten Privatisierungen. Angeblich unterhält er Beziehungen zu den Chimeres, den haitianischen Oligarchen, die 2004 die Vertreibung von Aristide unterstützt haben. Bezeichnenderweise verbietet das US-Außenministerium Aristide heute die Rückkehr aus seinem südafrikanischen Exil.

Nach dem verheerenden Erdbeben vom 12. Januar hat das US-Militär die Kontrolle über die vier Flughäfen Haitis übernommen, gegenwärtig sind etwa 20.000 Soldaten im Land. Journalisten und internationale Hilfsorganisationen haben den US-Militärs vorgeworfen, sie kümmerten sich mehr um die Errichtung militärischer Kontrolle – das Militär spricht von »Sicherheit« –, als um den Transport von Wasser, Nahrungsmitteln und Medikamenten von den Flughäfen zu den Menschen, die dringend darauf angewiesen sind.

Eine amerikanische militärische Besetzung Haitis unter dem Vorwand der Erdbebenkatastrophe würde Washington und den entsprechenden privaten Geschäftsinteressen einen geopolitischen Gewinn ersten Ranges bescheren. Vor dem Beben am 12. Januar war die US-Botschaft in Port-au-Prince die fünftgrößte auf der Welt, fast gleichrangig mit geopolitisch strategisch wichtigen Orten wie Berlin und Peking. (17) Da nun russische Gesellschaften riesige neue Ölfelder vor Kuba erschließen, und da es eindeutige Hinweise dafür gibt, dass sich auf Haiti ähnlich große unerschlossene Lager von Öl, aber auch von Gold, Kupfer, Uran und Iridium befinden, da nun Hugo Chavez’ Venezuela nicht weit entfernt im Süden von Haiti liegt, könnte ein zurückkehrender Aristide oder ein anderer populärer Politiker, der entschlossen ist, die Ressourcen seines Landes für die Menschen von Haiti nutzbar zu machen, einen verheerenden Schlag für die einzige Supermacht der Welt bedeuten. Die äußerst ungewöhnliche Ankündigung des UN-Sondergesandten für Haiti, Bill Clinton, nach dem Erdbeben, gemeinsam mit dem Aristide-Gegner George W. Bush einen sogenannten Bush-Clinton-Fonds für Haiti auflegen zu wollen, sollte uns nachdenklich stimmen.

Laut Marguerite Laurent betreiben die USA, Frankreich und Kanada unter dem Vorwand der Katastrophenhilfe die Balkanisierung der Insel im Interesse einer künftigen Kontrolle über die Rohstoffe. Sie berichtet über Gerüchte, wonach Kanada die Kontrolle über den Norden von Haiti anstrebt, wo schon heute kanadische Bergbauinteressen tätig sind. Die USA wollen Port-au-Prince und die vorgelagerte Insel La Gonaive, wo laut Aristides Buch große Ölvorkommen lagern, um die auch Frankreich erbittert kämpft. Wie sie hinzufügt, könnte China, das bei der UN in Bezug auf das de facto von der UN besetzte Land ein Vetorecht besitzt, Einwände gegen eine solche amerikanisch-französisch-kanadische Aufteilung der großen Reichtümer des Landes erheben. (18)

 

 

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Quellen:

(1) Paul Mann, »Caribbean Basins, Tectonic Plates & Hydrocarbons«, Institute for Geophysics, The University of Texas at Austin, unter www.ig.utexas.edu/research/projects/cbth/.../ProposalCaribbean.pdf

(2) Rory Carroll, »Medvedev and Castro meet to rebuild Russia-Cuba relations,« London, Guardian, 28. November 2008 unter http://www.guardian.co.uk/world/2008/nov/28/cuba-russia

(3) Julian Gavaghan, »Comrades in arms: When China’s President Hu met a frail Fidel Castro«, London, Daily Mail, 19. November 2008, unter http://www.dailymail.co.uk/news/article-1087485/Comrades-arms-When-Chinas-President-Hu-met-frail-Fidel-Castro.html

(4) Peoples’ Daily Online, »China issues first policy paper on Latin America, Caribbean region«, 5. November 2008, unter http://english.people.com.cn/90001/90776/90883/6527888.html

(5) Matthew R. Simmons, »The World’s Giant Oilfields«, Simmons & Co. International, Houston, unter http://www.simmonsco-intl.com/files/giantoilfields.pdf

(6) Anton Kolesnikov, u.a., »Methane-derived hydrocarbons produced under upper-mantle conditions«, Nature Geoscience, 26. Juli 2009

(7) F. William Engdahl, »War and Peak Oil – Confessions of an ›ex‹ Peak Oil believer«, Global Research, 26. September 2007, unter http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=6880

(8) Dr. Georges Michel, »Oil in Haiti«, Englische Übersetzung aus dem Französischen, »Pétrole en Haiti«, 27. März 2004, unter http://www.margueritelaurent.com/pressclips/oil_sites.html#oil_GeorgesMichelEnglish

(9) Roberson Alphonse, »Drill, and then pump the oil of Haiti! 4 oil companies request oil drilling permits«, Englische Übersetzung aus dem Französischen, 27. Juni 2008, unter http://www.bnvillage.co.uk/caribbean-news-village-beta/99691-drill-then-pump-oil-haiti-4-oil-companies-request-oil-drilling-permits.html

(10) Ebenda

(11) Ebenda

(12) Dr. Georges Michel, a.a.O.

(13) Marguerite Laurent, »Haiti is full of oil, say Ginette and Daniel Mathurin«, Radio Metropole, 28. Januar 2008, unter http://www.margueritelaurent.com/pressclips/oil_sites.html#full_of_oil

(14) Jim Polson, »Haiti earthquake may have exposed gas, aiding economy«, Bloomberg News, 26. Januar 2010

(15) »Espaillat Nanita revela en Haiti existen grandes recursos de oro y otros minerals«, Espacinsular.org, 17. November 2009, unter http://www.espacinsular.org/spip.php?article8942

(16) Aristides Entwicklungsplan war in dem im Jahr 2000 in Haiti veröffentlichten Buch Investir dans l’Human. Livre Blanc de Fanmi Lavalas sous la Direction de Jean-Bertrand Aristide (Port-au-Prince, Imprimerie Henri Deschamps, 2000) enthalten. Es enthielt detaillierte Landkarten, Tabellen, Grafiken und einen nationalen Entwicklungsplan für 2004, der »Landwirtschaft, Umwelt, Handel und Industrie, den Finanzsektor, Infrastruktur, Erziehung und Bildung, Kultur, Gesundheitswesen, Frauenfragen und Fragen des öffentlichen Sektors« umfasste. 2004 schaffte es die Regierung Bush mithilfe von NGOs, der UN und einer üblen Propagandakampagne, Aristides Popularität zu untergraben und den gewählten Präsidenten abzusetzen.

(17) Cynthia McKinney, »Haiti: An Unwelcome Katrina Redux«, Global Research, 19. Januar 2010, unter http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=17063

(18) Marguerite Laurent (Ezili Dantò), »Did mining and oil drilling trigger the Haiti earthquake?«, OpEd News.com, 23. Januar 2010, unter http://www.opednews.com/articles/1/Did-mining-and-oil-drillin-by-Ezili-Danto-100123-329.html

 

Donnerstag, 04.02.2010

Kategorie: Geostrategie, Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Wissenschaft, Politik

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mercredi, 10 février 2010

Iran: Milliarden-Gasgeschäft mit Deutschland

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Iran: Milliarden-Gasgeschäft mit Deutschland

F. William Engdahl - Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Der Iran hat soeben einen Milliarden-Vertrag mit einem deutschen Unternehmen über den Bau von 100 Gaskompressoren abgeschlossen. Diese Vereinbarung erklärt erneut, warum die großen EU-Länder kein Interesse daran zeigen, den Iran durch Wirtschaftssanktionen unter Druck zu setzen. Washingtons Iran-Politik ist ein einziger Scherbenhaufen, das Risiko, dass über die nuklearen Ambitionen des Iran ein Krieg ausbricht, sinkt.

Der Chef der iranischen Gas Engineering and Development Company, Ali Reza Gharibi, hat soeben bekannt gegeben, dass ein nicht genanntes deutsches Unternehmen einen Vertrag zum Bau der Turbo-Kompressoren unterzeichnet hat. Zum Vertragsumfang von einer Milliarde Euro gehört der Transfer von Know-how für Bau, Einrichtung und Betrieb der Anlagen zur Förderung und zum Transport iranischen Erdgases. Der Iran verfügt nach Russland wahrscheinlich über die zweitgrößten Erdgasreserven der Welt. Bisher hat das Land als Gasexporteur nur eine untergeordnete Rolle gespielt. Mit den neuen Kompressoren könnte sich das ändern.

Laut Quellen aus der Industrie handelt es sich bei dem deutschen Unternehmen um die Siemens AG, obwohl das staatliche iranische Gasförderunternehmen National Iranian Gas Company (NIGC) dies dementiert. Siemens hatte zuvor bereits 45 solche Turbo-Kompressoren an den Iran geliefert. Das NIGC sprach von einem Vertrag mit einem »iranischen Unternehmen zum Bau von 100 Turbo-Kompressoren im Iran, unter Nutzung des Know-hows des Partnerunternehmens«, ohne den Namen der Firma zu nennen.

Der Vertrag bezieht sich dem Vernehmen nach auf Anlagen, die nicht unter ein internationales Embargo fallen. Die Unterzeichnung erfolgt zu dem Zeitpunkt, wo dem Iran wegen des umstrittenen Atomprogramms ein neues Finanz-, Technologie- und Handelsembargo droht.

 

Durch den Vertrag mit einer deutschen Firma will der Iran seine Gasexporte erhöhen.

 

Die Entwicklung des iranischen Gassektors hat bislang unter mangelnden produktiven Investitionen gelitten. Außerdem hat der gestiegene heimische Gasverbrauch dazu geführt, dass von der täglichen Förderung von ca. 500 Millionen Kubikmetern kaum etwas für den Export übrig blieb.

Die in dem Vertrag mit der deutschen Firma zugesicherte Ausrüstung und das Know-how wird den Iran in die Lage versetzen, Anlagen zur Produktion von Flüssigerdgas (LNG) zu errichten, das dann Zeitungsmeldungen zufolge auf dem Seeweg exportiert werden soll. Die regierungsnahe Tageszeitung Iran Daily berichtet, der Vertrag sei Anfang letzter Woche unterzeichnet worden und ließe »viele deutsche Unternehmen, die sich seit Langem über die Handelsbeschränkungen [aufgrund von Sanktionen] mit dem Iran beklagen, aufatmen«. Offiziellen Statistiken zufolge sind Deutschland und China nach den Vereinigten Arabischen Emiraten die wichtigsten Handelspartner des Iran.

 

Mittwoch, 03.02.2010

Kategorie: Wirtschaft & Finanzen

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La guerre "propre" d'Obama

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Ferdinando CALDA :

 

La guerre « propre » d’Obama

 

La nouvelle stratégie du ministre Gates prévoit des opérations plus secrètes, des raids par drones et des financements à accorder aux « Etats faibles »

 

C’est une guerre différente que l’administration Obama a l’intention de mener contre le terrorisme et les ennemis des Etats-Unis. Elle ne coûtera pas moins cher, vu que le plan présenté ces jours-ci par le président ne s’avère que très légèrement moins onéreux que ceux présentés les deux années précédentes par son prédécesseur. Mais, une chose est certaine, la guerre envisagée par Obama sera différente de celle envisagée par Bush. La nouvelle stratégie mise au point par le ministre de la défense Robert Gates vise surtout l’augmentation des opérations spéciales et secrètes, l’utilisation à grande échelle d’avions sans pilote et une plus grande attention aux problèmes des Etats dits « faibles », comme le Yémen et la Somalie, considérés comme refuges sûrs pour les hommes d’Al Qaeda. Dans les grandes lignes, Gates a souligné la nécessité d’abandonner la politique antérieure, héritée de la Guerre Froide, qui demandait aux forces armées de se préparer à combattre simultanément en deux régions du monde, par exemple le Proche Orient et la péninsule coréenne. Robert Gates demande maintenant de remplacer cette stratégie par une nouvelle qui soit capable d’affronter divers conflits mineurs dans toutes les parties du monde à la fois. Les lignes directrices de ce réaménagement stratégique sont décrites dans la « Quadriennal Defence Review » (QDR), le rapport trimestriel du Pentagone, présenté fin janvier. Le texte indique comme priorité actuelle pour les forces armées américaines de « reprendre la prééminence dans les conflits actuels » et de répondre à la nécessité de « démanteler les réseaux terroristes » en Afghanistan et en Irak.

 

Ce document nous apprend également que les financements des « Opérations Spéciales » augmenteront de presque 6% pour atteindre un budget de 6,3 milliards de dollars ; le nombre de soldats d’élite passera à 2800, permettant ainsi de renforcer les capacités de mener des « guerres irrégulières ». On prévoit également une augmentation, dans les zones de guerres, des avions sans pilote : leur nombre passera de 37 à 67 au cours des deux prochaines années. En outre, le Pentagone a l’intention de consacrer plus d’un milliard de dollars à un fond qui devra distribuer cette somme entre les commandants locaux en Afghanistan, afin de tenter de diminuer le soutien qu’ils pourraient apporter aux talibans et d’augmenter les appuis qu’ils pourraient accorder au gouvernement de Kaboul. Cette stratégie, on le devine, cherche à « acheter » la fidélité des chefs de tribu en Afghanistan et reçoit d’ores et déjà l’appui des principaux alliés des Etats-Unis.

 

Pour 2011, le plan prévoit une attention particulière pour divers pays, tel le Yémen, que Washington considère importants pour la sécurité nationale. Les experts du Pentagone se rappellent que l’attentat raté du 25 décembre dernier contre un avion volant vers Detroit avait été préparé par un Nigérian qui aurait été recruté par un chef d’Al Qaeda résidant au Yémen. Pour cette raison, le plan demande d’augmenter les financements au bénéfice du principal programme public d’entraînement et d’équipement des forces de sécurité d’un pays comme le Yémen : le budget passerait de 350 millions de dollars à 500 millions. Pour ce qui concerne le Yémen en particulier, les fonctionnaires américains ont fait savoir que le Département d’Etat et l’Agence américaine pour le développement international sont prêts a augmenter les financements au bénéfice du gouvernement de Sanaa : le budget passerait de 67,3 millions de dollars, chiffre de l’an passé, à 106,6 millions de dollars, somme qui devrait être dépensée pour accroître la sécurité dans le pays. Par ailleurs, on sait que, depuis quelques mois, Washington a augmenté son « assistance » au gouvernement yéménite, en enregistrant des images satellitaires et en pratiquant des interceptions téléphoniques au nom de la lutte contre le terrorisme. Il s’agit de toute évidence d’organiser des raids ou de perpétrer des bombardements « sélectifs » dans le pays. Si l’on prend acte des nouvelles directives énoncées par le Pentagone,  on pourra dire, de fait, que la guerre d’Obama sera caractérisée par des opérations spéciales et secrètes, par des raids de drones et par une ingérence accrue dans les pays étrangers. En définitive, il s’agit d’une stratégie plus discrète et plus « propre » qui, on s’en doute, servira à réduire les pertes subies par les forces armées américaines. Voilà à quoi sert un Président « pacifiste ».

 

Ferdinando CALDA.

(article paru dans « Rinascita », Rome, 3 février 2010 ; trad.. franc. : Robert Steuckers).

mardi, 09 février 2010

Presseschau - 02/Februar 2010

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PRESSESCHAU

02/Februar 2010

Einige Links. Bei Interesse anklicken...


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(...) Vom Triumph zur Niederlage hatte Deutschlands Weg geführt, und von der Begeisterung zur Verzweiflung war Stauffenberg geschritten. Dem Freiherrn v. Thüngen blieben die letzten Tage Stauffenbergs im OKH [vor dessen Versetzung an die Front in Nordafrika] in unvergeßlicher Erinnerung:

„Claus war nun [Ende Januar 1943] völlig von der nicht mehr zu vermeidenden Katastrophe überzeugt und tief niedergeschlagen. Mehr denn je war er der Meinung, daß ‚Er‘ verschwinden müsse.“

„Er“, damit war Hitler gemeint, der Diktator, der nun mit Deutschland va banque spielte. Stauffenberg grübelte auf dem Weg von Ostpreußen nach Berlin darüber nach, wie man ihn entmachten, wie man ihn zumindest vom militärischen Oberbefehl entfernen könne. Wer sollte das tun? Auf Generäle, Feldmarschälle und Minister war ja nicht zu bauen; sie hatten alle „die Hosen voll“. Und die Fronttruppe? Konnte man nicht an sie appellieren?
Claus Stauffenberg liebte seine Armee über alles. Er war stolz auf die deutschen Frontsoldaten. War es nicht geradezu übermenschlich, was diese Männer jetzt in der schweren Winterabwehrschlacht vollbrachten, bei Stalingrad, im Kaukasus, vor Moskau und vor Leningrad; aber auch in Libyen und in Tunesien? Durfte man sie überhaupt ansprechen, sie irritieren in ihrem Kampf gegen eine erdrückende feindliche Übermacht? Daß Stauffenberg in seiner Liebe und Bewunderung für den deutschen Frontsoldaten keineswegs einem Irrglauben huldigte, daß er deren Leistungen als militärischer Fachmann ganz korrekt einschätzte, bestätigte zehn Jahre nach Kriegsende, am 17. Januar 1955, der ehemalige Oberstleutnant der Sowjetstreitkräfte Leon Volkow, als er in „Newsweek“ schrieb:

„Wir Russen mußten im letzten Krieg eine erschütternde Erfahrung nationalen Ausmaßes hinnehmen. Wir erhielten das Gefühl, den Deutschen nicht gewachsen zu sein. Selbst in unserem schließlichen Triumph haben wir uns nicht völlig von diesem Gefühl der militärischen Unterlegenheit erholen können. Wohl setzten wir Vertrauen in die Tapferkeit unserer Soldaten und auf die Fähigkeit unserer Heerführer. Aber wir sahen weiterhin in der deutschen Armee und ihrer absoluten Disziplin etwas Übermenschliches! Dafür gab es Grund genug. Die Deutschen besaßen in ihrem ersten Ansturm 2.400 Panzer, um sie gegen 20.000 sowjetische zu werfen. In der Verteidigung wurde die deutsche Armee manchmal im Verhältnis 12:1 von der Roten Armee an Zahl übertroffen. Doch die Deutschen zögerten nicht anzugreifen, selbst wenn sie wußten, daß sie einer dreifachen Übermacht gegenüberstanden.“

Was Stauffenberg auf dem Weg nach Berlin noch gar nicht wußte, war die Tatsache, daß die deutsche Fronttruppe seit der zweiten Januarhälfte überhaupt keine Wahl, keine Alternative mehr hatte. Denn vom 14. bis 25. Januar 1943 hatte in Casablanca eine Konferenz zwischen Roosevelt und Churchill stattgefunden, auf der die ungeheuerliche Forderung nach „Bedingungsloser Kapitulation“ („unconditional surrender“) der Wehrmacht proklamiert worden war. Damit hatten die westlichen Alliierten den Diktator Adolf Hitler und die deutsche Fronttruppe zu einer Todesgemeinschaft zusammengeschweißt, denn nun hatten sie unmißverständlich zu erkennen gegeben, daß ihr Kampf nicht nur Hitler, sondern vor allem Deutschland galt. In den Herzen und Hirnen der deutschen Soldaten und Offiziere erhob sich die Erinnerung an das Diktat von Versailles. Ihr Eid auf Hitler verwandelte sich unter dem Druck der Gegner in ein Gelöbnis für Deutschland. Es war eine Nibelungensituation von namenloser Ausweglosigkeit.

(Wolfgang Venohr: Stauffenberg – Symbol des Widerstands. Eine politische Biographie, 3., überarbeitete und ergänzte Neuauflage, München 2000, S. 158 f.)

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Kommentar
Merkel bereitet Deutschland auf Iran-Konflikt vor
Von Torsten Krauel
Angela Merkel pflegt das Verhältnis zu Benjamin Netanjahu und Schimon Peres mit Hingabe. Die Kanzlerin bereitet Deutschland vor, Israel mit zu verteidigen. Die westlichen Regierungschefs sehen den Tag nahen, an dem sich Iran einem Dialog verweigern wird. Das Land will die Bombe wirklich, es hintergeht die Welt.
http://www.welt.de/politik/ausland/article5986847/Merkel-bereitet-Deutschland-auf-Iran-Konflikt-vor.html

Terror
„El Kaida will den zweiten 11. September“
El Kaida holt wieder zu großen Flugzeug-Anschlägen aus. Terrorexperte Peter Neumann erklärt vor der Münchner Sicherheitskonferenz, warum die Ruhe vorbei ist und Osama bin Laden bis heute nicht gefaßt wurde.
Von FOCUS-Online-Redakteurin Christina Otten
http://www.focus.de/politik/ausland/terror-el-kaida-will-den-zweiten-11-september_aid_476177.html

Illegal in den USA
Obamas „Tantchen“ kämpft gegen die Abschiebung
Es ist eine delikate Angelegenheit für Barack Obama. Eine Tante des Präsidenten lebt seit Jahren illegal in den USA und hat nun einen Antrag auf politisches Asyl gestellt: In ihrer Heimat Kenia drohe ihr „Stammesgewalt“.
http://www.spiegel.de/panorama/leute/0,1518,676137,00.html

Guttenberg plant eigene Bundeswehr-Staatsanwaltschaft
HAMBURG. Bundesverteidigungsminister Karl-Theodor zu Guttenberg (CSU) strebt eine eigene Staatsanwaltschaft für die Bundeswehr an. Hintergrund ist die im vergangenen Jahr von einem Offizier der Bundeswehr angeforderte Bombardierung von zwei entführten Tanklastzügen in Afghanistan.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5c2a41887e9.0.html

Explodierte Rakete blamiert Rußlands Militär
War es ein Ufo? Ein Meteor? Norwegen wundert sich über ein bizarres Lichtspektakel am Nachthimmel – das sich jetzt als gescheiterter russischer Raketentest entpuppt. Das neue U-Boot-Atomgeschoß „Bulawa“ hat erneut versagt. Die Zweifel an der Rüstungsindustrie des Landes wachsen.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/technik/0,1518,666316,00.html
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid1562587976?bctid=55946023001
http://www.youtube.com/watch?v=Zx8i5EfmYU4

„Kampf gegen Rechts“: Köhler kündigt Überprüfung durch Verfassungsschutz an
BERLIN. Für heftigen Widerspruch hat die Ankündigung von Bundesfamilienministerin Kristina Köhler (CDU) gesorgt, künftig Initiativen gegen Rechtsextremismus vom Verfassungsschutz überprüfen zu lassen. Ab 2011 sollen nach Plänen der Ministerin Förderanträge entsprechender Organisationen automatisch eine Überprüfung nach sich ziehen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M58bbb9de195.0.html

Ein Rainer Fromm-Bericht...
„Zuerst!“ – das prodeutsche Magazin: 3sat-Bericht in Kulturzeit
http://www.youtube.com/watch?v=FRNZNYyV_cc

Kabinett
Stau im Stellenkamin
Von Petra Bornhöft
Vor der Bundestagswahl hatten Union und FDP Bürokratieabbau versprochen. Jetzt blähen sie den Verwaltungsapparat des Bundes kräftig auf.
http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,675162,00.html

Debatte um Steuersünder-Daten
Recht auf Grauzone
Die Bundesregierung plant den Kauf der CD mit Daten von Steuerbetrügern. Wer darin einen Skandal wittert, der irrt: Der Staat muß sich nicht immer wie ein normaler Bürger an die Gesetze halten – er tut es auch in anderen Fällen nicht.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,675522,00.html

Deutschland bleibt Einwanderungsland [treffender: Zuwanderungsgebiet]
BERLIN. Der Zuzug von Ausländern nach Deutschland reißt nicht ab. Laut dem am Mittwoch im Bundeskabinett vorgestellten Migrationsbericht kamen 2008 573.185 Ausländer nach Deutschland (2007:574.752). Gleichzeitig verließen aber deutlich mehr Zuwanderer die Bundesrepublik als in den vergangenen Jahren.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M55be4b9a960.0.html

Worauf wir uns einzustellen haben ...
Griechenlandkrise
Geldschwemme gegen den Euro-Crash
Mega-Defizite wie in Griechenland bringen den Euro-Kurs unter Druck, doch das Krisenmanagement der Politik schwankt zwischen Aktionismus und Hilflosigkeit. Was Europa jetzt braucht ist eine gewollte Inflation, fordert HWWI-Ökonom Thomas Straubhaar.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/0,1518,673807,00.html

Währungsunion
„Griechenland muß den Euro abgeben“
Griechenland hat die Eurozone in eine schwere Krise gestürzt. Ökonom Dirk Meyer sagt, warum Deutschland jetzt zwei Dinge tun muß: Helfen und Härte zeigen.
http://www.focus.de/finanzen/news/euro/waehrungsunion-griechenland-muss-den-euro-abgeben_aid_475368.html


Bundestagsvizepräsidentin fordert Aussetzung der Meldepflicht
KARLSRUHE. Die Bundestagsvizepräsidentin Katrin Göring-Eckardt (Grüne) schätzt die Zahl der illegalen Einwanderer in Deutschland auf „500.000 Menschen, die ohne Papiere leben“. Davon seien rund 170.000 Kinder, sagte die Politikerin in einem Gespräch mit dem SWR. Für die illegalen Einwanderer forderte die Grünen-Politikerin eine Aussetzung der Meldepflicht.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5cc67820d0d.0.html

Passend zum Motto von Frau Göring-Eckhardt: „Ideen statt Parolen“ ...
Grüne Frauen setzen Zeichen gegen Rechts
http://www.goering-eckardt.de/cms/default/dok/325/325353.gruene_frauen_setzen_zeichen_gegen_recht.html

Nachwuchsgewinnung der Bundeswehr
Verteidigung/Kleine Anfrage
Berlin: Die Fraktion Die Linke verlangt von der Bundesregierung Auskunft über die Nachwuchsgewinnung der Bundeswehr und über Militäraufmärsche in der Öffentlichkeit. In ihrer Kleinen Anfrage (17/502
http://dip21.bundestag.de/dip21/btd/17/005/1700502.pdf ) will die Fraktion unter anderem wissen, in welchen Städten im Jahr 2010 bislang der KarriereTreff Bundeswehr und auf welchen Messen und Veranstaltungen das Zentrale Messe- und Eventmarketing und die Zentren für Nachwuchsgewinnung zum Einsatz kamen und wo dies noch geschehen soll. Zudem wollen die Linken darüber informiert werden, wie viele Große Zapfenstreiche, Gelöbnisse und andere Militärzeremonien in der Öffentlichkeit im Jahr 2010 stattgefunden haben und noch geplant sind.

Das „umstrittene“ und nach Intervention von Feministinnen mittlerweile zurückgezogene Werbevideo des österreichischen Bundesheeres ...
Österreichisches Bundesheer Spot 2010
http://www.youtube.com/watch?v=v0YMrwlbodE&feature=related

Freidrehende Linke im Allmachtsrausch ...
Freien Wähler
Wider die Demagogen
Von Matthias Arning
Plötzlich verspürte Uwe Paulsen den Impuls: „Das ist unglaublich.“ Nicht, daß der Grünen-Stadtverordnete ernsthaft daran gezweifelt hätte, daß die Freien Wähler jede Gelegenheit nutzen würden, um mit ihrem Fraktionschef Wolfgang Hübner die Integrationsdebatte zu rechtspopulistischen Emotionalisierungen zu nutzen. Doch während der Lektüre einer von Anfang Dezember datierten Pressemitteilung Hübners zur integrationspolitischen Debatte entstand bei Paulsen der Eindruck: Eben ist das Maß voll.
http://fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2248211_Freien-Waehler-Wider-die-Demagogen.html

„Institut Solidarische Moderne“
Ypsilanti schafft rot-rot-grüne Denkfabrik
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E6695CB27F0524A5D938E3A4979D7C2F3~ATpl~Ecommon~Scontent.html
http://www.sueddeutsche.de/politik/485/501738/text/
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=34954&key=standard_document_38637669

„Ypsilanti-Institut für angewandte Kuba-Wissenschaften“
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~E0EC99B9A663F405AA32DBE797554C59C~ATpl~Ecommon~Scontent.html

CDU kritisiert rot-rot-grüne Denkfabrik
BERLIN. Die CDU hat die Gründung der rot-rot-grünen Denkfabrik „Institut Solidarische Moderne“ scharf kritisiert. Dies sei „nichts anderes als ein Versuchslabor für rot-rote Experimente“, sagte CDU-Generalsekretär Hermann Gröhe der Nachrichtenagentur ddp.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5d20dad5c13.0.html

„Oslo-Gruppe“
Rot-Rot-Grün im Bund
Oslo läßt grüßen
http://www.faz.net/s/Rub594835B672714A1DB1A121534F010EE1/Doc~EF6694F66C17D4CA7B769F3C6235A9247~ATpl~Ecommon~Scontent.html?rss_googlenews

„Wir sind die linke Mitte“
Interview mit dem Grünen-Bundestagsabgeordneten Sven-Christian Kindler
http://www.abendzeitung.de/politik/162528

Gericht spricht Schüler vom Vorwurf des versuchten Mordes frei
BERLIN. Das Berliner Landgericht hat am Donnerstag zwei Schüler vom Vorwurf des versuchten Mordes freigesprochen. Den beiden war vorgeworfen worden, bei den schweren Krawallen im Stadtteil Kreuzberg am 1. Mai 2009 einen Brandsatz auf Polizisten geworfen zu haben. Dabei hatte eine Passantin schwere Verbrennungen erlitten.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M573e1394429.0.html

Mai-Krawalle
Freispruch: Fehlende Beweise
http://www.welt.de/vermischtes/article6017390/Schueler-vom-versuchten-Mord-freigesprochen.html
http://www.welt.de/die-welt/politik/article6022867/Freispruch-Fehlende-Beweise.html

Rotes Antiquariat
http://www.rotes-antiquariat.de/

Arndt, Diwald, der Patriot schlechthin
Zum 150. Todestag von Ernst Moritz Arndt
Von Karlheinz Weißmann
Am 27. Januar 1970 hielt Hellmut Diwald vor der Siemens-Stiftung in München einen Vortrag über Ernst Moritz Arndt. Das Datum lag kurz vor dessen 110. Todestag, einen Monat nach dessen 200. Geburtstag. Das Gedenken war dürftig gewesen, der neue Zeitgeist duldete keinen Bezug auf jemanden, der im Ruch des Nationalisten und Antisemiten stand.
Diwald wußte das genau und also auch, daß er mit seinem Thema und der Art der Darstellung ein Tabu brach, ein junges Tabu zwar, aber eines, das rasch, geschickt und mit erheblicher Wirkung etabliert worden war: das Tabu, sich anders als negativ über die deutsche Nationalgeschichte zu äußern.
http://www.sezession.de/11446/arndt-diwald-der-patriot-schlechthin.html

Fotofund
Das Rätsel des fliegenden Auges
MG-Schütze im Flugzeug, Kolonnen von Kriegsgefangenen am Boden: An der Ostfront machte ein unbekannter Luftwaffensoldat sensationelle Fotos, die nun im Internet aufgetaucht sind. „einestages“ zeigt die gestochen scharfen Bilder – und ruft auf zur Suche nach dem anonymen Fotografen. Von Hans Michael Kloth
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/6041/das_raetsel_des_fliegenden_auges.html

Linkspartei fordert 8. Mai als gesetzlichen Gedenktag
BERLIN. Die Fraktion der Linkspartei im Bundestag hat gefordert, dem 8. Mai „als Tag der Befreiung den Status eines gesetzlichen Gedenktages“ zu verleihen. Damit könne ein „Datum von so herausragender historischer Bedeutung angemessen gewürdigt werden“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M54066abd09e.0.html

IfS-Winterakademie „Faschismus“: Weder rechts noch links
Von Laura Küchler
Ankunft in Schnellroda. Etwas zu spät, aber dennoch voller Erwartung erreichen wir das kleine Dorf in Sachsen-Anhalt, in dem das Institut für Staatspolitik (IfS) vom 29. bis zum 31. Januar 2010 seine zehnte Winterakademie zum Thema „Faschismus“ veranstaltete. Das Ziel der Akademie: eine afaschistische Betrachtung dieses schwierigen Gegenstands.
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/gesichtet/1305-ifs-winterakademie-faschismus-weder-rechts-noch-links

Schimon Peres
Israelischer Präsident hält bewegende Rede im Bundestag
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/schimon-peres-israelischer-praesident-haelt-bewegende-rede-im-bundestag_aid_474804.html
http://www.welt.de/politik/article6005950/Shimon-Peres-Rede-im-Wortlaut.html

Gedenken
Peres: Nazi-Verbrecher vor Gericht bringen (fragt sich bloß welche noch? Und sollen auch jüdische Verbrecher noch nach über 60 Jahren vor Gericht?)
http://www.morgenpost.de/printarchiv/titelseite/article1246532/Peres-Nazi-Verbrecher-vor-Gericht-bringen.html

„500 Millionen Euro“
Millionen-Rentennachzahlung für jüdische Ghetto-Arbeiter
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2373533
http://www.wissen.de/wde/generator/wissen/services/nachrichten/ftd/PW/50066577.html


Groteske Ansichten eines Alt-68ers ...
Integration in Deutschland
Vergeßt die Burka!
Von Arno Widmann
[Ein unglaublich dummer Artikel (hanebüchenes Geschichtsbild!), der in ein Plädoyer für das Ausländerwahlrecht mündet. Da sollte man vielleicht Leserbriefe schreiben. Es ist erschütternd, daß das Verständnis für das, was Demokratie ist, rapide im Schwinden begriffen ist!]
http://www.fr-online.de/in_und_ausland/kultur_und_medien/feuilleton/2272458_Intergration-in-Deutschland-Vergesst-die-Burka.html

Ministerpräsident Wulff fordert Öffnung für Muslime
BERLIN. Der niedersächsische Ministerpräsident und stellvertretende CDU-Chef Christian Wulff hat ein weiteres Entgegenkommen der CDU gegenüber dem Islam angekündigt. „Wir brauchen eine umfassende Strategie für den Umgang mit dem Islam. Dazu gehört, Muslimen zu zeigen, daß sie willkommen sind“, sagte Wulff in einem Gespräch mit der Berliner Zeitung.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5e452da8be5.0.html

„Wir sind froh, daß ihr da seid“
Das wird Volker Kauders (Foto) Mitarbeiterin nicht bestätigt haben, als sie grundlos niedergeschlagen wurde (PI berichtete). Doch der CDU-Mann weiß Rat: Wir brauchen mehr männliche Lehrer und mehr mit Migrationshintergrund. Dann werden die bösen Buben ganz lieb.
http://www.pi-news.net/2010/01/wir-sind-froh-dass-ihr-da-seid/#more-115796

27jähriger prügelt auf Passanten ein
Ein 27 Jahre alter Mann hat am Samstag in Saarbrücken wahllos auf Passanten eingeschlagen und acht Menschen verletzt.
Wie die Polizei gestern mitteilte, hatte der Mann türkischer Abstammung jedem Opfer zunächst die Frage „Bist du Deutscher?“ gestellt und dann mit den Fäusten zugeschlagen. Ein 40jähriger erlitt eine Platzwunde im Gesicht, eine 22 Jahre alte Frau verletzte er mit einem Kopfstoß und Schlägen. Als Polizisten ihn stellen wollten, griff er diese ebenfalls an und verletzte zwei Beamte. Der Mann kam in eine psychiatrische Klinik. (dpa-Beitrag vom 17.01.2010, 16:48)
http://www.saarbruecker-zeitung.de/aufmacher/lokalnews/Saarbruecken-Mann-Pruegel-Schlaege-Passanten-Kopfstoss-Faeuste-Platzwunde;art27857,3162180
http://rhein-zeitung.de/on/10/01/17/rlp/t/rzo661932.html

Brüssel als Symbol des europäischen Niedergangs
Die niederländische Tageszeitung „De Telegraaf“ berichtet heute erneut von kriminellen „Jugendlichen“, die drohen, (vorerst?) einzelne Viertel in Brüssel zu übernehmen.
http://www.pi-news.net/2010/02/bruessel-als-symbol-des-europaeischen-niedergangs/

Österreicher von zwei Afghanen schwer verletzt
Mit lebensgefährlichen Kopf- und Gesichtsverletzungen endete für einen 23jährigen Wiener ein Disco-Besuch in der Nacht zum Sonntag. Zwei afghanische Asylbewerber hatten den Kopf des Mannes getreten wie einen Fußball. Damit sollte das Recht auf Asyl eigentlich verwirkt sein.
http://www.pi-news.net/2010/01/oesterreicher-von-zwei-afghanen-schwer-verletzt/

Die Opferschutzorganisation Weißer Ring zu der Attacke gegen einen zwölfjährigen Schüler in Dreieich
„Das Wichtigste ist Gerechtigkeit“
http://www.op-online.de/nachrichten/blickpunkte/das-wichtigste-gerechtigkeit-609699.html

Prügelei in Frankfurt
Mädchen schlagen 17jährige
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2248451_Maedchen-schlagen-17-Jaehrige.html

Oma stirbt an „südländischem“ Handtaschenraub
Die Berliner Polizei bittet die Bevölkerung um Mithilfe bei der Suche nach drei „Jugendlichen“, die am Nachmittag des 2. Dezember 2009 der 84jährigen Elfriede M. in Moabit die Handtasche so gewaltsam geraubt hatten, daß die alte Dame stürzte, sich dabei schwer verletzte und Anfang Januar im Krankenhaus verstarb. Die Täter entkamen unerkannt. Bei den drei Räubern handelt es sich den Ermittlungen zufolge um „südländische Jungen“ im Alter von elf bis dreizehn Jahren. Sie waren 1,50 Meter bis 1,60 Meter groß, hatten kurze dunkle Haare und waren zur Tatzeit dunkel gekleidet. Welche „Südländer“ in Berlin-Moabit dafür in Frage kommen, ist bekannt.
http://www.pi-news.net/2010/02/oma-stirbt-an-suedlaendischem-handtaschenraub/

„Dave Monopoly“
Rapper fährt aus Wut Fußgänger tot
Seine Fans verehren ihn als „Dave Monopoly“: Ein Gericht befand den Rapper unter seinem bürgerlichen Namen David Jassy des Totschlags für schuldig. Der „Skandinavier“ [siehe Foto!] hatte sich derart über einen Fußgänger aufgeregt, daß er ihn überfuhr.
http://www.spiegel.de/panorama/leute/0,1518,675433,00.html
http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/article-1089665/Swedish-hip-hop-star-held-LA-following-road-rage-incident-pedestrian-died.html
http://en.wikipedia.org/wiki/David_Jassy

Türke – Hohe Haftstrafe für hartnäckigen Stalker
http://www.ad-hoc-news.de/stalker-hohe-haftstrafe-fuer-hartnaeckigen-stalker--/de/Regional/Hessen/20898125

35jähriger Marokkaner vergewaltigt Landsmann
Ein schier unglaubliches Verbrechen hat sich am Wochenende in dem marrokanischen Café „Najmi Coffee“ im Hamburger Ortsteil St. Georg zugetragen. Ein 20 Jahre alter Marokkaner wurde von einem 35jährigen Landsmann mit einem Messer bedroht und sollte zum „Sex“ gezwungen werden. Nach einem heftigen Kampf brach das Opfer schließlich mit Messerstichen übersäht sowie blutüberströmt zusammen und wurde anschließend vergewaltigt.
http://www.pi-news.net/2010/02/35-jaehriger-marokkaner-vergewaltigt-landsmann/

Verfeindete Berliner Rockerclubs
[Migrantische] Bandidos treten zu Hells Angels über
Rund 70 Berliner Anhänger des Rockerclubs „Bandidos MC“ sind zu den verfeindeten „Hells Angels“ gewechselt. Der Präsident der „Hells Angels“ Deutschland, Frank H., sei dazu am Mittwochabend nach Potsdam gekommen, erfuhr die Nachrichtenagentur ddp am Donnerstag aus Polizeikreisen.
http://www.rp-online.de/panorama/deutschland/Bandidos-treten-zu-Hells-Angels-ueber_aid_815715.html

Hier die entscheidende Passage aus dem Artikel:

Nach Informationen der Nachrichtenagentur ddp könnte der Übertritt eines ganzen Chapters mit dem Migrationshintergrund seiner Mitglieder zusammenhängen. „Bandidos“ hätten offenbar ein Problem mit Mitgliedern ausländischer Herkunft, hieß es in Ermittlerkreisen. In der Regel seien die Rocker national eingestellt und fühlten sich als „echte deutsche Männer“. Mitglieder beispielsweise mit türkischen Wurzeln würden daher bei vielen nicht gern gesehen. Ein führender „Hells Angel“ bestätigte dem „Tagesspiegel“ den Übertritt des Chapters und fügte hinzu: „Die Neuen werden aber Teil der ‚Hells Angels Türkei‘ sein.“

Diskriminierung bei der Post
Afrikaner unerwünscht
Angeblich waren es die Sprachkenntnisse: Die Post muß einem Afrikaner Schadenersatz zahlen – er wurde bei der Bewerbung diskriminiert.
http://www.sueddeutsche.de/jobkarriere/211/501466/text/?NEWSLETTER=taeglich

Ramsauer erläßt „Denglisch“-Verbot
BERLIN. Bundesverkehrsminister Peter Ramsauer (CSU) hat in seinem Ressort ein striktes „Denglisch“-Verbot erlassen.
Wie die Bild-Zeitung berichtete, heiße das bisherige „Travel Management“ künftig wieder „Reisestelle“, und statt „Task Forces“ gebe es wieder „Projektgruppen“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M582920ff275.0.html

„Jungle World“-Artikel über Sophie Dannenberg (schon ein paar Jahre alt, aber immer noch aufschlußreich) ...
Die Opfer des Grips-Theaters
Die Abrechnung mit den 68ern gerät allzu leicht zur Verteidigung konservativer Werte. Die Autorin Sophie Dannenberg gibt dafür ein krasses Beispiel.
http://jungle-world.com/artikel/2005/30/15679.html

Sophie Dannenberg: Das bleiche Herz der Revolution (broschierte Ausgabe), 11,90 Euro
http://www.amazon.de/bleiche-Herz-Revolution-Sophie-Dannenberg/dp/3833303204/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1265058573&sr=8-1

Fortpflanzung
Liebe geht durch den Magen – auch bei Kolibris
Kolibri-Weibchen haben ein recht simples Beuteschema: Sie stehen vor allem auf Männchen mit einer dicken Hose: Forscher haben herausgefunden, daß Weibchen männliche Artgenossen bevorzugen, die über große Nektarreserven verfügen.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,675775,00.html

Andamanen-Inseln
Uralt-Sprache Bo ist ausgestorben
Rund 65.000 Jahre lang wurde die Sprache Bo auf den asiatischen Andamanen-Inseln benutzt. Jetzt ist die letzte Sprecherin gestorben. Viele Geheimnisse ihrer Kultur nahm sie mit ins Grab.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,676144,00.html

Archäologie-Experiment
Antiker Leinenpanzer schützt so gut wie Kevlar
Ein bißchen Flachs, Leinsamen und Stoff – fertig ist der Brustpanzer. Historiker und Archäologen haben eine Leichtrüstung aus Zeiten Alexanders des Großen rekonstruiert und Erstaunliches herausgefunden: Das vollkommen metallfreie Hemd schützt so gut wie eine moderne schußsichere Weste.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/technik/0,1518,675814,00.html

Extrem-Wind
Sturm vor Australien blies mit Rekordstärke
Von Axel Bojanowski
Er wütete mit 408 Kilometern pro Stunde: Vor der Nordküste Australiens wurde der Wind-Weltrekord außerhalb einer Windhose aufgestellt. 14 Jahre zögerten Forscher mit der Bekanntgabe, weil die Messung umstritten war. Eine neue Auswertung hat sie nun überzeugt.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,675776,00.html


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Kosovo, Phase 2: l'épuration ethnique totale!

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Udo GAUDENZI:

 

Kosovo, Phase 2: l’épuration ethnique totale!

 

Depuis le premier février 2010, les forces d’occupation de l’OTAN ont été diminuées de 2600 hommes ; ces forces sont stationnées dans la province serbe de Kosovo, arrachée à la tutelle de Belgrade par l’agression atlantiste de 1999 et la proclamation unilatérale d’indépendance du Kosovo en février 2008. La réduction de la présence atlantiste armée à 10.000 hommes au total a été justifiée « avec élégance » par les gouvernements intéressés comme une « amélioration d’ordre tactique », garantissant aux troupes déployées une « flexibilité accrue » lors de leurs interventions, quand elles s’interposent entre les diverses ethnies (principalement Albanais « skipetars », Serbes, Croates et Goranis), qui s’opposent les unes aux autres de manière ininterrompue depuis l’expulsion en masse de tous les non Albanais de cette province serbe ; il y a en effet 250.000 réfugiés au-delà des frontières du nouvel Etat autoproclamé. En réalité, la « guerre infinie », voulue par les atlantistes, réclame des troupes ailleurs, en Afghanistan par exemple, ce qui amène à réduire les effectifs de l’OTAN au Kosovo, mesure directement liée à la requête formulée par les Etats-Unis à l’endroit de leurs « alliés » (il faudrait dire de leurs « vassaux » ou de leurs « colonies »), à qui ils demandent d’augmenter les effectifs de leurs troupes dans l’Hindou Kouch.

 

Revenons au Kosovo, à la blessure la plus grave qu’ont infligée les atlantistes au cœur d’une Europe toujours à la recherche de sa liberté depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Depuis la partition forcée du territoire initial de la Serbie, nous constatons que les atlantistes veulent désormais « compléter » leur objectif : arracher définitivement tous les liens qui pourraient encore unir le Kosovo à la Serbie. Depuis onze ans, l’OTAN occupe le pays et vient de décider, depuis son commandement suprême, de renforcer le statu quo, de le pérenniser, en transformant la structure de commandement des forces atlantistes au Kosovo. Cette structure prévoyait au départ le déploiement de cinq forces d’intervention distinctes, contrôlant respectivement le nord, le sud, l’est, l’ouest et le centre de la province. Dorénavant, il n’y aura plus qu’un seul dispositif, qui aura compétence stratégique sur l’ensemble du territoire kosovar, au lieu des cinq zones de compétence initiales. Toute subdivision du commandement de la Kfor dispose donc, depuis ce premier février, de la possibilité d’intervenir dans des situations conflictuelles d’urgence partout sur le territoire du Kosovo et non plus seulement dans la zone circonscrite qui leur était préalablement assignée.

 

L’idée stratégique qui se profile derrière cette modification structurelle est d’obliger toutes les parties concernées d’accepter, y compris sur le plan militaire, l’unité de facto du Kosovo, sous la férule du gouvernement albanais de Pristina. Toute ethnie hostile à la sécession kosovare et donc fidèle, dans une certaine mesure à la Serbie, sera désormais affaiblie dans ses revendications et ses aspirations et ne pourra plus évoquer comme prétexte les actes de terrorisme et de violence perpétrés par les Albanais contre les églises et les enclaves serbes, actes de violence qui avaient pourtant justifié la présence des troupes de la Kfor, appelées à « pacifier » la région. Ce refus de prendre en compte les déprédations et le vandalisme sauvage des Islamo-Albanais, on avait déjà pu l’enregistrer en 2004.

 

La déclaration unilatérale d’indépendance par les Albanais de Pristina s’est faite, rappelons-le, immédiatement après la création de l’Eulex, en février 2008. la création de l’Eulex avait eu pour corollaire de transformer les bandes terroristes de l’UÇK en une « force de police intérieure » dans les zones contrôlées par les Albanais. La « mission » de l’Eulex, un organisme créé par le Conseil des « affaires générales » de l’UE (organisme qui, bien entendu, n’est pas élu par les peuples de l’Union), avait déjà été décidée deux ans auparavant, sous le prétexte de traduire dans la réalité kosovare la résolution 1244 des Nations Unies. L’Eulex alignait au Kosovo une force de quelque 1400 gendarmes plus un nombre complémentaire de civils et de militaires. Elle devait assurer la « sécurité » et le contrôle armé des zones encore densément peuplées de Serbes, surtout dans le nord de la province, autour de la ville de Mitrovica. Derrière tout le prêchi-prêcha édulcorant des instances atlantistes et mondialistes, qui nous parlent de « démocratie » et de « droits de l’homme », l’objectif réel et concret de cette opération était de déraciner les Serbes, de les arracher à la terre kosovare et de les contraindre à l’émigration. Bref : l’objectif des atlantistes est de faire et de parfaire de manière totale et irréversible ce qu’ils ont bruyamment reproché aux autres de faire de manière ponctuelle et circonstanciée : de l’épuration ethnique à grande échelle, sous le couvert de propos lénifiants.

 

Voilà le type de mission que se donnent les atlantistes et leurs auxiliaires lâches et véreux de l’Union Européenne. Et les dirigeants de la colonie US qu’est devenue l’Italie ont participé allègrement à ce crime.

 

Udo GAUDENZI.

(éditorial du journal « Rinascita », Rome, 3 février 2010).

Site internet : http://www.rinascita.eu/

Courrier électronique : Rédaction de Rome : redazione@rinascita.net

Rédaction de Belgrade (Mirjana Vukidic – beograd@rinascita.net )

vendredi, 05 février 2010

La guerre "pulita" di Obama

La guerra “pulita” di Obama

La nuova strategia del ministro Gates prevede più operazioni segrete, raid dei droni e finanziamenti agli Stati “deboli”

Ferdinando Calda

obama_WarIsPeace.jpgSarà una guerra diversa quella che l’amministrazione Obama ha intenzione di condurre contro il terrorismo e i nemici degli Stati Uniti. Non certo meno costosa - visto che il piano spese presentato in questi giorni dal presidente è solo lievemente inferiore a quelli presentati negli ultimi due anni del suo predecessore - ma sicuramente diversa da quella di Bush. La nuova strategia messa a punto dal ministro della Difesa Robert Gates, infatti, punta soprattutto sull’aumento delle operazioni speciali segrete, sull’utilizzo massiccio degli aerei senza pilota e su una rinnovata attenzione nei confronti degli Stati “deboli”, come Yemen e Somalia, considerati un rifugio sicuro per gli uomini di Al Qaida. In generale, Gates ha sottolineato la necessità di abbandonare la precedente politica (eredità della Guerra Fredda), che chiedeva alle forze armate di prepararsi a combattere simultaneamente in due conflitti regionali (ad esempio in Vicino Oriente e nella penisola coreana), e di sostituirla con la capacità di fronteggiare diversi conflitti minori in ogni parte del mondo. Le linee guida di questo riordino sono descritte nel Quadriennal Defense Review (QDR), il rapporto quadriennale del Pentagono presentato lunedì scorso. Il testo indica come priorità attuale delle forze armate statunitensi il “prevalere nelle guerre odierne“ e sostiene la necessità di “smantellare le reti terroristiche” in Afghanistan e in Iraq.
Dal documento emerge che i finanziamenti alle Special Operations cresceranno di quasi il 6%, arrivando a 6,3 miliardi di dollari, così da portare a 2.800 il numero dei soldati di élite e potenziare le capacità di “guerra irregolare”. È previsto anche un aumento nelle zone di guerra degli aerei senza pilota, da 37 a 67 nei prossimi due anni. Inoltre il Pentagono ha intenzione di stanziare più di un miliardo di dollari in un fondo da distribuire tra i comandanti locali in Afghanistan, nel tentativo di far diminuire il supporto ai talibani e aumentare il sostegno al governo di Kabul. Una strategia, quella di “comprare” la fedeltà dei capi tribù afgani, largamente appoggiata anche dai Paesi alleati degli Stati Uniti.
Nel piano spesa per il 2011 c’è anche una particolare attenzione per i Paesi, come lo Yemen, che a Washington considerano importanti per la sicurezza nazionale. Gli esperti del Pentagono ricordano che il fallito attentato del 25 dicembre scorso su un aereo diretto a Detroit, era stato preparato da un nigeriano che si sarebbe addestrato in un capo di Al Qaida proprio in Yemen. Per questo motivo chiedono di aumentare i finanziamenti al principale programma pubblico per l’addestramento e l’equipaggiamento delle forze di sicurezza di Paesi come lo Yemen da 350 milioni di dollari a 500 milioni. Per quanto riguarda lo Yemen in particolare, funzionari Usa hanno fatto sapere che il Dipartimento di Stato e l’Agenzia americana per lo Sviluppo internazionale sono pronti ad aumentare i finanziamenti al governo di Sana’a, passando dai 67,3 milioni di dollari dell’anno precedente, a 106,6 milioni, da spendere principalmente nell’incremento della sicurezza. Del resto sono già un paio di mesi che Washington ha aumentato la propria “assistenza” al governo yemenita, registrando immagini satellitari e intercettazioni telefoniche nel nome della lotta al terrorismo. Oltre, ovviamente, a compiere raid e bombardamenti “mirati” nel Paese. A giudicare dalle nuove linee guida del Pentagono, quindi, la guerra di Obama sarà caratterizzata da operazioni speciali segrete, raid di droni e ingerenze nei Paesi stranieri. In definitiva, una strategia più discreta e “pulita”, che, forse, servirà a ridurre le perdite tra le forze armate statunitensi. Proprio quello che serve a un presidente “pacifista”.


03 Febbraio 2010 12:00:00 - http://www.rinascita.eu/index.php?action=news&id=599

mercredi, 03 février 2010

Presseschau 1/Februar 2010

zeitungen2.jpgPresseschau

1/FEBRUAR 2010

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Karlheinz Weißmann über die Deutsche Frage:

(...) Auch und gerade nach der Schaffung des kleindeutschen Reiches gab es ein tief empfundenes Unbehagen, wegen des Ausschlusses von Deutsch-Österreich aus dem nationalen Verband und wegen des ungeklärten Problems, wieviel spezifisch Deutsches in diesem Deutschland bleiben werde.
Diese Deutsche Frage konnte selbst in der Phase der Sekurität während des Wilhelminismus nur zurückgestellt, aber nicht überzeugend beantwortet werden. Ihre Virulenz zeigte sich aber erst unter den Bedingungen der Zwischenkriegszeit, als sich infolge einer traumatischen Niederlage und der Härte des Versailler Vertrages die Deutschen auf sich selbst zurückgeworfen sahen, verkeilt in der Mitte des Kontinents zwischen einem rachsüchtigen und zunehmend als fremd wahrgenommenen Westen und einem feindlichen Osten. Das katastrophale Scheitern des Ausbruchsversuchs hat diese Problematik nur noch verschärft.

(Staatspolitisches Handbuch, hrsg. v. Erik Lehnert und Karlheinz Weißmann, Band 1: Leitbegriffe, verfaßt von Karlheinz Weißmann, Schnellroda 2009, S. 31)

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„Man hat sich gescheut, in Deutschland die Wahrheit zu sagen“
Ehemaliger Bundeswehr-Nachrichtenoffizier bemängelt, daß die Situation in Afghanistan beschönigt wird
Marc Lindemann im Gespräch mit Stefan Heinlein
Er könne sich die Verharmlosung der Lage in Afghanistan nur „mit der innenpolitischen Front erklären“, sagt Marc Lindemann, Politikwissenschaftler und ehemaliger Bundeswehr-Nachrichtenoffizier, der nun ein Buch über seine Erfahrungen geschrieben hat. Sein Plädoyer: Man müsse den Menschen sagen, daß es um einen Kampf geht.
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/interview_dlf/1112982/

Nigerianische Christen massakrieren Mohammedaner (meist ist es ja eher umgekehrt) ...
Religionskrieg in Nigeria
150 Leichen aus Brunnen geborgen
Den blutigen Auseinandersetzungen zwischen Christen und Muslimen in Nigeria sind erneut wahrscheinlich Hunderte Menschen zum Opfer gefallen. Nach einem Überfall auf ein Dorf wurden dort 150 Tote aus einem Brunnen geborgen, 60 Einwohner werden noch vermißt.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,673621,00.html

Noch mehr dazu ...
Massaker in Nigeria
Hetzen, jagen, töten
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,673261,00.html
http://www.welt.de/politik/ausland/article5931426/Toedlicher-Konflikt-in-einem-kopflosen-Land.html

Terror-Studie
Al-Qaidas Sehnsucht nach der Superbombe
Von Yassin Musharbash
Wie real ist die Gefahr, daß al-Qaida die USA mit Massenvernichtungswaffen angreift? Entsprechende Drohungen sind laut einer Studie des CIA-Veteranen Mowatt-Larssen mehr als leere Rhetorik. Im Gegensatz zu vielen Kollegen vermutet er, daß sich das Terrornetzwerk auf den größtmöglichen Anschlag vorbereitet.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,674101,00.html

Großbritannien streicht Jemen-Flüge
http://www.kleinezeitung.at/nachrichten/politik/2274334/grossbritannien-streicht-jemen-fluege.story

Sarah Netanjahu seit Mobbing-Prozess in Israels Schlagzeilen
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i3VeYNNW6k1tLv-aD7DxWaSImj7w

Big Brother is watching you ...
Neue Sicherheitstechnik
Britische Polizei will Bürger mit Drohnen überwachen
Demonstranten, Autobahnraser, Umweltsünder: In Großbritannien werden sich viele Bürger dem wachsamen Auge des Staates künftig kaum mehr entziehen können. Drohnen sollen laut Plänen der Regierung auch für zivile Spähzwecke eingesetzt werden – schon 2012 könnte es soweit sein.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,673671,00.html

Alleinerziehende
Die Hätschelkinder der Nation
http://www.faz.net/s/RubEC1ACFE1EE274C81BCD3621EF555C83C/Doc~E60FE8AAF451840B7BFDC31CB92A21904~ATpl~Ecommon~Scontent.html

„Der Euro-Raum kann zerbrechen“
Von Jörg Eigendorf; Florian Hassel; Tobias Kaiser
Thomas Mayer, der neue Chefvolkswirt der Deutschen Bank, plädiert für einen europäischen Währungsfonds und hält höhere Inflation für unausweichlich, um die hohen Staatsschulden in Europa abzubauen.
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5938285/Der-Euro-Raum-kann-zerbrechen.html

EZB-Chefvolkswirt Stark
Zentralbank verweigert Griechenland die Rettung
EZB-Chefvolkswirt Jürgen Stark lehnt eine Rettung Griechenlands ab. Das hoch verschuldete Land müsse sich selbst helfen. Zur Zinspolitik sagt Stark, die Zentralbank würde zur Not die Zinsen erhöhen, um einer Inflation vorzubeugen. „Wir sind dafür da, den Bürgern in Europa stabile Preise zu garantieren.“
http://www.welt.de/finanzen/article5954077/Zentralbank-verweigert-Griechenland-die-Rettung.html

Hohe Staatsschulden
EU-Kommission warnt vor Euro-Absturz
Die EU-Kommission schlägt Alarm: Angesichts horrender Defizite fürchtet die Brüsseler Behörde um den Euro. Vor allem Krisenländer wie Spanien oder Irland sollen nun auf Sparkurs gehen. Nach SPIEGEL-Informationen wird dabei auch eine bescheidene Lohnpolitik nach deutschem Vorbild empfohlen.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,673577,00.html

EZB und EU-Kommission wegen Griechenland in Sorge
http://de.reuters.com/article/economicsNews/idDEBEE60N06A20100124

Spekulationswahnsinn
In China bahnt sich ein gewaltiger Crash an
Von Gordon G. Chang
Die Chinesen prahlen mit ihrem Wirtschaftswachstum, Funktionäre erklären die Finanzkrise für beendet. Allerdings mehren sich die Anzeichen, daß China den Höhepunkt einer Spekulationsmanie erreicht hat – und eine Bruchlandung erlebt. Falls das passiert, wird das Riesenreich den Rest der Welt mit nach unten reißen.
http://www.welt.de/finanzen/article5945800/In-China-bahnt-sich-ein-gewaltiger-Crash-an.html

Nach Lafontaine-Rücktritt
SPD lotet Chancen für Linksbündnis aus
Oskar Lafontaines Ausstieg macht die Annäherung leichter: Kaum hat der Linken-Chef seinen Rücktritt bekanntgegeben, beginnen in der SPD Planspiele über Kooperationen. Partei-Vizechefin Kraft wirbt offen um ehemalige Genossen. Linke-Fraktionschef Gysi sucht derweil einen Nachfolger.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,673684,00.html

Garnisonkirche bekommt DDR-Gelder
Potsdams LINKE kritisiert Millionenzuschuß
http://www.neues-deutschland.de/artikel/162787.garnisonkirche-bekommt-ddr-gelder.html

(Antifaspiegel-Online spürt mal wieder die Volksfeinde auf...)
Rechtsextreme an der Uni
Braune Biedermänner
Von Ina Brzoska
Rechtsextreme an deutschen Unis geben sich bieder, brav und konservativ. Doch wie läßt sich verhindern, daß die Rechten an den Hochschulen auftrumpfen? Der Fall eines Studenten in Magdeburg zeigt, wie hilflos Kommilitonen und Professoren der Gefahr begegnen.
http://www.spiegel.de/unispiegel/studium/0,1518,668330,00.html

Neues aus der Versöhnungsanstalt
Von Stefan Scheil
Der polnische Historiker Tomasz Szarota begründet seinen Rückzug aus dem wissenschaftlichen Beraterkreis der Stiftung „Flucht, Vertreibung, Versöhnung“ in einem lesenswerten Interview mit der taz vom 19. Januar 2010.
Treffend ist wohl seine These, daß es der Stiftung weniger um internationale als um die innerdeutsche Versöhnung geht. Das „sichtbare Zeichen“ von Berlin soll nach dem Willen der Bundesregierung die Vertriebenen damit aussöhnen, daß ihnen elementare Rechte vorenthalten wurden.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5b1170dc038.0.html

(Sie ist immerhin konsequent. Ginge es nach den alles bis zum Ende denkenden "Antideutschen", müßte dies die Konsequenz der Vergangenheitsbewältigung für alle Deutschen sein. Bei gleichzeitigem Friedenseinsatz als unbezahlte Haushaltshilfen in einem Kibbuz...)
Görings Nichte
Sterilisiert aus Angst vor Nazi-Kindern
Horror-Beichte von Bettina Göring in israelischer Doku
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/print/nachrichten/291446.html

Broder vs. Benz
Von Martin Lichtmesz
Die Debatte über den „Antisemitismus“ des Antisemitismusforschers Wolfgang Benz will ich nicht noch einmal zusammenfassen. Alles Nötige, inklusive entsprechender Links, kann man hier nachlesen. Und einen konservativen Kommentar hier. Dieser geht allerdings nicht an den Kern der Sache, und den sehe ich folgendermaßen ...
http://www.sezession.de/11330/broder-vs-benz.html

Niederlande
Wilders weist Hetzvorwurf gegen Muslime zurück
http://www.tagesspiegel.de/politik/international/Niederlande-Islam;art123,3007677

Deutsche Qualitätsmedien gegen Geert Wilders
http://www.tagesschau.de/kommentar/wilders106.html
http://www.stern.de/politik/ausland/rechtspolpulist-vor-gericht-geert-wilders-wilde-islamtheorien-1537294.html
http://www.rp-online.de/politik/ausland/Provokateur-mit-Unschuldsmiene_aid_809673.html

Zahl der Einwohner mit Zuwanderungshintergrund leicht gestiegen
WIESBADEN. Der Anteil der Einwohner in Deutschland, die über einen sogenannten „Migrationshintergrund“ verfügen, ist 2008 im Vergleich zum Vorjahr von 18,7 auf 19 Prozent gestiegen. Dies teilte das Statistische Bundesamt in Wiesbaden auf der Basis des sogenannten „Mikrozensus“ mit.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5e7b801e110.0.html

Blick in die Wirklichkeit
Von Christian Dorn
Welchen Stellenwert besitzt Zivilcourage im heutigen Deutschland? Laut Marianne Birthler, die die Behörde für die Unterlagen des DDR-Staatssicherheitsdienstes leitet, ist sie nur selten anzutreffen. Vielmehr sei in unserer Gesellschaft allzu häufig nur eines von beiden auszumachen: eine vermeintliche „Courage“, die jede zivile Form vermissen lasse, und andererseits eine vorgebliche „Zivilität“, die sich letztlich als Feigheit entpuppe.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M55c58e5ad5e.0.html

„Zivilcourage“: Ein Figurenpanorama mit allen Opfern und Tätern der fehlgeschlagenen Integration
Von Felix Menzel
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/gesichtet/1281-zivilcourage-ein-figurenpanorama-mit-allen-opfern-und-taetern-der-fehlgeschlagenen-integration

Beschwichtigend poetisieren
Von Johannes Schüller
http://www.blauenarzisse.de/blog/330/beschwichtigend-poetisieren.html

POL-F: 100122-90 Frankfurt-Innenstadt: Polizeibeamte angegriffen
Frankfurt (ots) – Während einer Personenkontrolle an der Konstablerwache am Donnerstagabend, dem 21. Januar 2010, gegen 19.00 Uhr, wurden zwei Beamte des 1. Reviers von einem 27jährigen Marokkaner angegriffen und verletzt. Der sich ohnehin schon aggressiv verhaltende Mann schlug plötzlich mit den Fäusten auf einen Beamten ein und stieß ihn zurück. Anschließend versuchte er zu flüchten, konnte aber kurz darauf eingeholt werden. Seine vorläufige Festnahme versuchte er ebenfalls gewaltsam zu verhindern. Unter anderem zog er eine Beamtin an den Haaren und schlug ihr die Brille aus dem Gesicht.
Zudem solidarisierten sich etwa 40 Personen mit dem Beschuldigten und umringten die Beamten. Erst mit starken Unterstützungskräften gelang es, die Situation zu beruhigen. Aus der Gruppe heraus versuchte ein 21jähriger Eritreer den Festgenommenen zu befreien, indem er einen Beamten wegziehen wollte. Dieser Versuch konnte abgewehrt werden.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/4970/1548863/polizeipraesidium_frankfurt_am_main

Tödliche Verfolgungsjagd mit Polizei
Schwere Krawalle in Frankreich
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,673125,00.html
http://www.sueddeutsche.de/panorama/614/500876/text/

Ungeheure Brutalität von 14jährigem Täter in Sprendlingen
Zwölfjähriges Kind zusammengetreten
http://www.op-online.de/nachrichten/dreieich/junge-zusammengetreten-599799.html

Auch so ein „Jugendlicher“?
„Nazi“-Vorwurf
Im Zug nach Eltville: Statt Fahrschein Schreckschußwaffe vorgezeigt
http://www.wormser-zeitung.de/nachrichten/polizei/8286394.htm
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2010/01/25/teenager-zeigt-pistole-statt-fahrschein.html

Sexualverbrechen in Hamburg nehmen zu: Türke nach vermutlicher Vergewaltigung einer 17jährigen festgenommen
http://www.blauenarzisse.de/v3/index.php/aktuelles/1266-sexualverbrechen-in-hamburg-nehmen-zu-tuerke-nach-vermutlicher-vergewaltigung-einer-17-jaehrigen-festgenommen

Die meisten Medien verschweigen die jamaikanische Herkunft des als „Mann“ beschriebenen Täters ...
Mann randaliert im Ausländeramt
Randale: Besucher wirft Monitor nach Behörden-Mitarbeiterin - Frau bleibt unverletzt
http://www.echo-online.de/suedhessen/odenwaldkreis/erbach/art1269,578682
http://www.morgenweb.de/region/rhein_neckar_ticker/Mannheimer_Morgen/4346_Erbach:_Randalierer_greift_Beh%C3%B6rden-Mitarbeiterin_an_.html

Nationalität von der übrigen Presse verschwiegen. Bei BILD erfährt man sie ...
Frankfurt
Aus Eifersucht Mann mit Messer niedergestochen
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2010/01/25/aus-eifersucht-mann-mit-messer-niedergestochen.html
Gegenbeispiel:
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2228789_Polizei-Messerstecherei-in-Alt-Sachsenhausen.html

Nationalität von der übrigen Presse verschwiegen. Durch Internetrecherche erfährt man sie ...
Rüsselsheim
Überfall auf Supermarkt – Täter bedrohen Angestellte mit Pistole und Messer
http://www.brennessel.com/brennessel/news/detailview.php?ID=94399
Gegenbeispiel:
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/kreis_gross_gerau/2229624_Nachrichten.html

„Migranten müssen einsehen: So geht es nicht“
Diesen Satz zum Thema ausufernder Migrantengewalt hat diesmal nicht PI geschrieben, sondern der Vorsitzende der CDU/CSU-Fraktion im Deutschen Bundestag, Volker Kauder (60, Foto), geäußert, nachdem seine 61jährige Mitarbeiterin in unmittelbarer Nähe des Regierungsviertels von Migranten grundlos zu Boden geschlagen wurde.
http://www.pi-news.net/2010/01/migranten-muessen-einsehen-so-geht-es-nicht/#more-114037

Neue Nummer von Freiheit der Wissenschaft online erschienen
http://www.bund-freiheit-der-wissenschaft.de/webfdw/012010/web_fdw__januar_2010.pdf

Kommission für Jugendmedienschutz veröffentlicht Ergebnisse
München - Die Kommission für Jugendmedienschutz (KJM) hat im vierten Quartal 2009 26 Verstöße gegen die Bestimmungen des Jugendmedienschutz-Staatsvertrags (JMStV) in Fernseh-, und 14 Verstöße in Telemedienangeboten festgestellt.
http://www.digitalfernsehen.de/news/news_875939.html

Wegen Bohlen-Häme
Jugendschützer beanstanden „DSDS“
„Antisozial“ und „desorientierend“: Die Kommission für Jugendmedienschutz hat sich über die Wiederholung einer „DSDS“-Folge beschwert. In der führt Dieter Bohlen einen Kandidaten wegen dessen durchnäßter Hose vor – Häme und Herabwürdigung würden so als völlig legitim dargestellt.
http://www.spiegel.de/kultur/tv/0,1518,673264,00.html

Linguisten auf Abwegen ...
Sprachforschung
Deutsche Umlaute ä, ö und ü sterben in Zukunft aus
Von Rochus Rademacher
„Kannstema uber dem deutsch seine entwicklung eine diskusion fuhren?“ – In ferner Zukunft dürfte dieser Satz bei Hütern deutscher Grammatik und Wortlehre keinen Unmut mehr erregen. Sprachforscher sagen die konsequente Kleinschreibung, neue Wortendungen und das Aussterben von Umlauten voraus.
http://www.welt.de/wissenschaft/article5941403/Deutsche-Umlaute-ae-oe-und-ue-sterben-in-Zukunft-aus.html?page=2#article_readcomments

Deutschwerbung
Von Thomas Paulwitz
Großartig: Endlich rührt die Regierung kräftig die Werbetrommel für die deutsche Sprache. Eineinhalb Millionen Werbebroschüren verteilt das Bildungsministerium. Es rühmt die „logische und klare“ deutsche Sprache, mit deren Hilfe man „den enormen Reichtum“ Deutschlands und der deutschen Kultur ergründen könne. Was ist denn nun plötzlich in die Bundesregierung gefahren? Wie kommt sie auf einmal dazu, die deutsche Sprache dermaßen zu bejubeln? Handelt es sich etwa um einen Anflug von neunationalistischem Größenwahn?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M56beab13084.0.html

Fremdschämen in neuen Dimensionen ...
Mr Oettinger is on the woodway
Günther Oettinger hatte sich als baden-württembergischer Ministerpräsident die Fremdsprachen-Kompetenz seiner Landeskinder auf die Fahnen geschrieben:
„Deutsch bleibt die Sprache der Familie, der Freizeit, die Sprache, in der man Privates liest, aber – Englisch wird die Arbeitssprache“, so die Prognose des CDU-Politikers vor vier Jahren.
Wie das beim designierten EU-Kommissar in der Praxis aussieht, ist nun auf einem Video nachzuvollziehen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5276a49eed8.0.html

Hier sieht man Oettingers englische Sprachkenntnisse:
http://www.youtube.com/watch?v=F-I-Ga1scHw
(ein Beispiel für jemandem, der durch gespielte anglophile "Weltläufigkeit" der eigenen Provinzialität zu entfliehen hofft...)

mardi, 02 février 2010

Nato-Ue: le nuove strategie degli Usa

Nato-Ue: le nuove strategie degli Usa

La Clinton e la Albright sostengono che l’Europa e l’Alleanza Atlantica devono rafforzare la collaborazione

Andrea Perrone

clintonsarkozy.jpgLa Nato chiede all’Unione europea una più stretta collaborazione militare nell’ambito di una nuova visione strategica per il XXI secolo.
A promuovere l’operazione sono stati l’attuale segretario di Stato americano, Hillary Rodham Clinton (nella foto con Sarkozy), e la sua omologa - ormai ex - Madeleine Albright, che ora guida il gruppo di saggi dell’Alleanza Atlantica. La Clinton, giunta venerdì a Parigi, ha incontrato il capo dell’Eliseo Nicolas Sarkozy, il suo consigliere alla sicurezza nazionale, Jean-David Levitte e il ministro degli Esteri Bernard Kouchner, a un anno dal rientro del Paese nel Consiglio militare integrato della Nato, per discutere come verrà presieduto dalla Francia, a partire dal prossimo 1 febbraio, il Consiglio di sicurezza dell’Onu. Per l’occasione il segretario Usa ha pronunciato un discorso all’École Militaire di Parigi sul concetto di sicurezza europea considerato un pilastro per la politica estera degli Stati Uniti. Il segretario Usa ha così riconfermato “l’impegno di Washington a lavorare con gli alleati della Nato e con la Russia per rafforzare la sicurezza dinanzi alle nuove minacce emerse nel 21mo secolo, dal terrorismo ai cyberattacchi fino alle catastrofi naturali”. Nel corso del suo intervento poi la Clinton ha cercato di indorare la pillola affermando che gli Usa sono “impegnati a esplorare i modi in cui la Nato e la Russia possono migliorare la loro partnership, dandoci migliori assicurazioni l’un l’altro sulle nostre rispettive azioni ed intenzioni”. A un certo punto però ha toccato le note dolenti dei rapporti Washington-Mosca, ovvero l’allargamento della Nato e i progetti per lo scudo antimissile. E ha attaccato la politica estera russa affermando che gli Usa si oppongono “a qualsiasi sfera di influenza in Europa” facendo riferimento alla guerra russo-georgiana dell’agosto 2008. A suo dire invece “la Nato e l’Ue hanno aumentato la sicurezza, la stabilità e la prosperità nel continente” e che questo ha accresciuto la sicurezza della Russia. Infine, la Clinton ha superato ogni limite affermando che il dispiegamento di uno scudo antimissile renderà l’Europa un posto più sicuro e questa sicurezza potrebbe estendersi alla Russia, se Mosca deciderà di cooperare con Washington. Un’ipotesi poco probabile visto che lo scudo verrà dislocato soltanto per alzare la tensione e contenere la Russia.
La Albright (72 anni) ha incontrato invece a Bruxelles gli europarlamentari e in quel contesto è stata più esplicita sottolineando la necessità “di massimizzare la collaborazione con l’Ue e fare maggior uso della consultazione politica”.
L’ex segretario di Stato Usa si è occupato di politica estera negli anni 1997-2001, quando la Nato ha lanciato la sua prima azione militare nella ex Jugoslavia, mantenendo stretti rapporti con gli albanesi più estremisti. La Albright è stata nominata lo scorso anno a presiedere un comitato di 12 esperti incaricato di consigliare il segretario generale della Nato, Anders Fogh Ramussen, su una versione aggiornata di “concetto strategico” per l’alleanza militare con la pubblicazione anche di un documento.
La strategia dell’ex segretario ha posto l’accento sulle nuove minacce alla sicurezza che vanno dagli attacchi cibernetici al terrorismo fino ai problemi riguardanti la sicurezza energetica, con un accento particolare al modo in cui l’Alleanza Atlantica dovrebbe saper rispondere. Per la Albright la soluzione ai problemi non dovrebbe essere l’autocompiacimento che, a suo dire, costituisce una grave minaccia, ma la fedeltà al principio fondatore della Nato - la difesa militare dei suoi membri da un attacco armato (art. 5) - dovrebbe rimanere il fulcro dell’organizzazione. Ora che gli Stati membri sono diventati 28 la necessità sarà quella di tener conto delle nuove minacce e in virtù dell’espansione dell’Ue, della riduzione dei bilanci è - secondo la Albright - necessario evitare di dividere o duplicare le attività della Nato e dell’Unione europea. A questo punto il responsabile del team di esperti ha lanciato i suoi strali contro la Russia affermando che è solo un partner della Nato e non ha lezioni da dare. Dal canto suo il servizio stampa dell’Assemblea di Strasburgo ha riportato testualmente le parole dell’ex segretario che ha dichiarato: “La Russia è un partner tra i tanti, e non sarà a lei a insegnare a una vecchia scimmia a fare le smorfie”.
Proseguendo nel suo intervento l’ex segretario americano ha ricordato che il team di esperti da lei guidato sta proseguendo il suo lavoro per elaborare un documento sulla strategia della Nato per il XXI secolo, che sarà pronto prima del vertice di Lisbona del novembre prossimo, quando dovrà essere adottato da tutti i membri dell’Alleanza Atlantica.


30 Gennaio 2010 12:00:00 - http://www.rinascita.eu/index.php?action=news&id=554

La main invisible des Etats-Unis

Bernhard TOMASCHITZ :

La main invisible des Etats-Unis

 

Sur les instruments indirects de la puissance politique américaine : « USAID », « Freedom House » et « National Endowment for Democracy »

 

usaid_seal_blue.jpgPour répandre la « démocratie libérale » dans le monde et, simultanément, pour étayer leur position hégémonique, les Etats-Unis ne se contentent pas de faire des guerres mais se servent aussi d’un bon nombre d’organisations et d’institutions. Parmi celles-ci, il y en a une, l’ « United States Agency for International Development », ou, en abrégé « USAID », qui occupe une place particulièrement importante. Les activités de cette agence indépendante, dont le siège se trouve dans l’immeuble Ronald Reagan à Washington, ne se limitent pas aux seules régions habituelles, qui ont besoin d’une aide au développement, comme, par exemple, pour construire des routes ou des hôpitaux. Elle soutient aussi, comme elle le signale elle-même, « les objectifs de la politique extérieure américaine en apportant une aide aux partenaires locaux des Etats-Unis, afin de pouvoir rétablir dans les pays cibles ravagés par la guerre la paix et la démocratie ». Son objectif principal semble être de favoriser des « changements politiques » dans des pays récalcitrants, qui refusent de suivre l’exemple de « la Cité lumineuse sur la colline », c’est-à-dire les Etats-Unis, comme ils aiment à se décrire eux-mêmes. Car, comme l’affirme tout de go la ministre américaine des affaires étrangères Hillary Clinton, avec un sentiment de supériorité bien yankee, « le monde a besoin d’une direction ».

 

Les choses ont le mérite d’être claires : le renforcement constant de la position hégémonique est le leitmotiv permanent de la politique étrangère des Etats-Unis, indépendamment du fait que le président en place est un démocrate ou un républicain. Il n’y a de différences que dans la manière de faire valoir les intérêts américains : si les républicains, comme sous la présidence de George W. Bush, recourent à des moyens généralement militaires (la guerre contre l’Irak l’a prouvé de manière emblématique), les démocrates cherchent à agir de manière plus douce sur l’échiquier international, en camouflant plus habilement leurs intentions.

 

Quand il s’agit de maintenir et d’étendre le rôle hégémonique de l’Amérique dans le monde, alors les Etats-Unis n’hésitent pas à débourser des sommes d’argent considérables. En cette année 2009, le budget de l’USAID s’élève à quelque 54 milliards de dollars. L’organisation consacre dans ce contexte des sommes énormes, des dizaines voire des centaines de millions de dollars, à des Etats qui ne sont pas, à proprement parler, des pays en voie de développement. Ainsi, le Kosovo recevra en cette année 2010 une centaine de millions de dollars pour garantir son indépendance, qu’il a proclamée unilatéralement voici deux ans contre la Serbie. Car, c’est, paraît-il, un « défi urgent », de mettre sur pied, dans cette province sécessionniste de la Serbie méridionale, des structures administratives en état de fonctionner, cas c’est une condition essentielle « pour intégrer le Kosovo dans les structures ouest-européennes et transatlantiques ». De même, devront aussi être tôt ou tard intégrés dans les « structures transatlantiques », c’est-à-dire dans l’OTAN, des pays comme la Bosnie-Herzégovine et même la Serbie, l’alliée traditionnelle de la Russie dans les Balkans, contre laquelle le pacte militaire animé par Washington avait déclenché une guerre en 1999.

 

L’USAID soutient également des organisations américaines non étatiques dont les objectifs sont tournés vers l’extérieur et qui se donnent pour but de répandre la « démocratie libérale ». Parmi celles-ci, nous avons avant tout la « National Endowment for Democracy » (NED), fondée en 1983 par le Président Ronald Reagan. La NED a reçu récemment 100 millions de dollars. Cette « fondation pour la démocratie » se présente elle-même comme « animée par la croyance que la paix est un objectif humain qui peut se réaliser par le développement d’institutions, de procédés et de valeurs démocratiques » mais, en réalité, elle est un volet civil et pratique du service secret américain actif en dehors des Etats-Unis, la CIA. En effet, la NED a été fondée quand les services ont appris que beaucoup de groupes d’opposition en dehors des Etats-Unis d’Amérique, que la CIA avait soutenu activement, étaient tombés en discrédit lorsqu’on avait appris le rôle des services américains dans leur émergence et développement. Il y a quelques années à peine, un ancien directeur de la NED, Allen Weinstein, reconnaissait sans circonlocutions inutiles : « Beaucoup d’actions que nous menons actuellement, la CIA les faisait en secret il y a vingt-cinq ans ». 

 

Les activités actuelles de la NED sont tout à la fois remarquables et surprenantes : dans les années 80 du 20ème siècle, le gros des activités de l’organisation était dirigé vers l’Amérique centrale, où le mouvement sandiniste, étiqueté « marxiste », recrutait des adeptes bien au-delà du Nicaragua ; depuis la fin de la guerre froide, le gros des activités s’est déplacé vers l’Europe orientale, avec, pour mission, d’inclure dans la sphère d’influence américaine les Etats qui s’étaient débarrassé du joug communiste soviétique. Ainsi, la NED a été partie prenante quand il s’est agi de lancer une campagne internationale contre le premier ministre slovaque Vladimir Meciar, considéré comme « nationaliste ». Ensuite, la NED a participé aux troubles qui ont agité la Serbie, la Géorgie et l’Ukraine. Le 7 décembre 2004, à la veille de la « révolution orange » à Kiev, Ron Paul, député républicain à la Chambre des représentants, déclare devant la commission des relations internationales de cette même chambre : « Il est établi qu’une forte somme en dollars, payés par la contribuable américain, s’en est allée en Ukraine, pour soutenir l’un des candidats (ndlr : l’actuel président ukrainien Victor Iouchtchenko). Posons-nous dès lors la question : que ressentirions-nous si la gouvernement chinois essayait de soutenir l’un des candidats à la présidence aux Etats-Unis ? Un tel financement étranger serait considéré à juste titre comme illégal. Or c’est justement ce que nous faisons à l’étranger. Mais ce que nous ne savons pas, c’est le montant exact de la somme, prélevée sur nos deniers publics, qui s’en est allée pour influencer le résultat final du scrutin en Ukraine ».

 

democrassy.jpgL’Ukraine cependant demeure la cible principale des activités de la NED sur le continent européen. L’USAID, organisation américaine destinée à l’aide au développement, maintient son point de vue : il faut créer une Ukraine démocratique, prospère et sûre qui « pourra alors être entièrement intégrée dans la communauté euro-atlantique ». L’hégémonie américaine en Europe s’étendrait alors jusqu’aux frontières de la Russie. Ensuite, il faut aussi retourner la « Serbie récalcitrante » et faire de Belgrade une capitale sagement soumise aux volontés américaines. Pour atteindre cet objectif, le « National Democratic Institute » (NDI) a obtenu le soutien de l’USAID afin de soutenir les « partis politiques favorables aux réformes », comme on peut le lire sur internet, de façon à « augmenter leurs chances lors d’élections ». par « favorables aux réformes », on entend toutes les forces politiques prêtes à soumettre tous les intérêts nationaux légitimes de la Serbie aux ukases de Washington et de l’eurocratie bruxelloise. Dans ce cadre, ces forces politiques, pour bénéficier de la générosité américaine doivent reconnaître notamment l’indépendance du Kosovo. Dans cette province sécessionniste, Washington entretient depuis 1999 une base militaire gigantesque de 386 hectares, le « Camp Bondsteel », destiné à devenir l’un des principaux points d’appui des forces américaines dans le Sud-Est de l’Europe. 

 

Le NDI est une organisation proche du parti démocrate, qui « entend procurer aux dirigeants civils et politiques une aide au développement des valeurs, pratiques et institutions démocratiques ». La présidente de cette organisation n’est personne d’autre que Madeleine Albright, qui était ministre des affaires étrangères aux Etats-Unis lorsque l’OTAN menait la guerre contre la Serbie.

 

Depuis des années déjà, le point focal sur lequel se concentrent les multiples organisations propagandistes et lobbies américains, c’est la Russie. Alors qu’au moment de l’effondrement de l’Union Soviétique, il s’agissait principalement de former une nouvelle « élite » pro-occidentale, aujourd’hui, il s’agit plutôt de lutter contre des « tendances autoritaires ». Car la situation s’est modifiée depuis les « temps bénis » de la présidence de Boris Eltsine ; Moscou a retrouvé confiance en elle-même et s’est redonné une politique étrangère active. Les Russes entendent récupérer leur sphère d’influence perdue en Europe orientale et en Asie centrale et ne plus abandonner ces régions sans résister. Ce dynamisme contrecarre bien entendu les projets de Washington de vouloir dominer sans partage la masse continentale eurasiatique.

 

Conséquence de cette nouvelle confrontation Est/Ouest : dans les publications de tous ces organismes américains, qui font semblant de vouloir répandre la paix et la démocratie dans le monde, on trouve à foison des tirades très hostiles à l’endroit de la Russie, comme nous le montre, par exemple, un rapport de la « Freedom House ». Cet organisme, financé aux deux tiers par l’Etat américain, a été fondé en 1941 et, parmi ses membres fondateurs, nous trouvons notamment Eleanor Roosevelt, épouse du Président Franklin Delano Roosevelt, franc-maçon de haut grade. En mars 2003, la « Freedom House », qui coopère également avec la fondation « Open Society » du milliardaire George Soros, a soutenu l’attaque américaine contre l’Irak. Dans une déclaration de la « Freedom House », on peut lire : « Du fond du cœur nous espérons que cet effort de guerre, où sont engagé les forces armées américaines, connaîtra un bon aboutissement et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera avec un minimum de pertes en vies humaines ».

 

Dans un rapport de la « Freedom House » daté de juin 2009 et intitulé significativement « Russie – capitalisme sélectif et cleptocratie », la Russie est dépeinte comme un croquemitaine qui oppresse ses citoyens et constitue un danger croissant pour la paix dans le monde. Ce rapport critique le fait « que le Kremlin s’immisce partout dans les anciennes républiques de l’ex-URSS, dans leurs affaires intérieures et financières, dans leurs approvisionnements énergétiques et dans leurs communications stratégiques ». Le rapport ne mentionne pas, bien entendu, que les Etats-Unis font exactement la même chose ! La NED, en effet, soutient toute une série d’ONG russes, dont beaucoup, comme par hasard, s’activent dans la région septentrionale du Caucase, talon d’Achille de l’actuelle Fédération de Russie. Ainsi, au début de l’année, le « Caucasus Institute Foundation » (CIF) a reçu des subsides pour un total de 49.000 dollars ; quant au « Comité tchétchène de sauvegarde nationale », il a reçu 75.000 dollars ; la « Société pour l’amitié russo-tchétchène », elle, a dû se contenter de 25.000 dollars. Les services russes de sécurité reprochent à ces organisations soutenues par les Etats-Unis d’exciter encore davantage les esprits dans une région comme le Caucase du Nord, où la situation est déjà explosive ; l’objectif, ici, est d’obliger la Russie à mobiliser toutes ses ressources dans la pacification de son flanc sud.

 

La nouvelle politique étrangère de la Russie du tandem Medvedev/Poutine et la renaissance de la conscience géopolitique russe qui l’accompagne dérangent Washington mais il a plus dérangeant encore : la Russie, en dressant des barrières administratives contre les ONG financées et soutenues par l’étranger, impose de ce fait un verrou solide aux immixtions américaines. L’américanosphère riposte dès lors sur le front de la propagande : depuis des années, les écrits de la « Freedom House » dénoncent le soi-disant ressac en Russie des libertés démocratiques et prêchent pour que celle-ci soit dorénavant rangée dans la catégorie des « Etats voyous ». Très récemment, à la mi-janvier 2010, on peut lire dans un des rapports de la « Freedom House » : « Des Etats autoritaires comme l’Iran, la Russie, le Venezuela et le Vietnam ont renforcé récemment leur arsenal répressif ». En 2008, la « Freedom House » avait comparé l’état de la démocratie en Russie avec celui de la Libye et de la Corée du Nord ».

 

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°3/2010 ; trad.. franç. : Robert Steuckers).

lundi, 01 février 2010

Schritt in Richtung Kriegsrecht in den USA

Schritt in Richtung Kriegsrecht in den USA

F. William Engdahl / htpp://info.kopp-verlag.de/

Wenige Wochen nachdem ihm der Friedensnobelpreis verliehen worden ist (warum genau, kann keiner so recht sagen), hat Präsident Obama eine neue Exekutivorder unterzeichnet, die die Vereinigten Staaten wieder einen großen Schritt näher in Richtung auf einen De-facto-Polizeistaat und die mögliche Verhängung des Kriegsrechts bringt.

Obama-Phone.jpgAm 11. Januar gab das Weiße Haus in einer Presseerklärung – die in der Nachrichtenflut über die tragischen Ereignisse am folgenden Tag in Haiti weitgehend unbeachtet geblieben ist – bekannt, dass der Präsident eine Exekutivorder mit dem harmlos klingenden Titel »Bildung des Gouverneursrats« unterzeichnet hat. Der Titel der Order ist irreführend, denn tatsächlich werden nur die Gouverneure von zehn der 50 US-Bundesstaaten dem Rat angehören, der dem US-Verteidigungsminister unterstehen wird. Es bedeutet eine einschneidende Veränderung, denn nachdem das Militär nach dem Amerikanischen Bürgerkrieg in den 1860er-Jahren in die innenpolitischen Auseinandersetzungen eingegriffen hatte, war 1878 vom der Kongress das bis heute geltende Posse-Comitatus-Gesetz verabschiedet worden, das den Einsatz der US-Streitkräfte im eigenen Land verbietet.

Wie Obama in seiner Erklärung anlässlich der Unterzeichnung erklärt, soll mit der Exekutivorder »die Partnerschaft zwischen der Bundesregierung und den Regierungen der einzelnen Bundesstaaten zum Schutz unseres Landes vor allen möglichen Gefahren weiter gestärkt werden …, der Rat wird sich mit Fragen beschäftigen wie: der Einsatz der Nationalgarde der einzelnen Staaten; der inneren Sicherheit, des Zivilschutzes, die Abstimmung und das Zusammenwirken von zentralen und bundesstaatlichen militärischen Aktivitäten in den Vereinigten Staaten.« (Hervorhebung durch den Autor – W.E.)

Den Vorsitz über den Rat wird nicht einer der gewählten Gouverneure der Bundesstaaten, sondern der Verteidigungsminister haben, der ja nicht gewählt, sondern ernannt wird. Außerdem gehören dazu der Minister für Heimatschutz sowie der Berater des Präsidenten für Heimatschutz und Terrorbekämpfung, der Berater für Angelegenheiten der Regierung und Öffentlichkeit, der für innere Sicherheit zuständige Stellvertretende Minister im Verteidigungsministerium sowie der Kommandeur von U.S. Northern Command, der Kommandeur der Küstenwache und der Chef der Nationalgarde. Der Verteidigungsminister wird einen Direktor für den Rat ernennen.

 Durch Obamas Exekutivorder wird die Grenze zwischen militärischer und ziviler Zuständigkeit in Richtung Kriegsrecht verwischt.

 

Mit diesem Schritt setzt Obama die Politik seines Vorgängers George W. Bush fort, der 2007 ein Veto gegen den »National Defense Autorization Act« [mit diesem Gesetz wird der Haushalt für das Verteidigungsministerium bestimmt] für den Haushalt 2008 eingelegt hatte, weil der Präsidentschaft darin diese neue Instanz nicht gewährt worden war. Nachdem das Gesetz um einen entsprechenden Zusatz ergänzt worden war, hat Bush es damals als »US Public Law Nr. 110-181« unterzeichnet.

Studenten, die sich mit der Geschichte des 20. Jahrhunderts beschäftigen, werden auffällige Parallelen zu den »Notverordnungen« für die Beschränkung bürgerlicher Freiheiten wie der Rede- und Reisefreiheit erkennen, die der damalige Reichskanzler Hitler nach dem Reichstagsbrand erlassen hatte. George Bush feierte 2001 seinen merkwürdigen Wahlsieg, der durch den beispiellosen (und verfassungswidrigen) Eingriff des Supreme Court zustande gekommen war. Sofort nach den katastrophalen Ereignissen des 11. Septembers wurde der sogenannte »Patriot Act« verabschiedet, ein neues Gesetz, das die bürgerlichen Freiheiten, das Recht auf Privatsphäre und die Reisefreiheit einschränkt. Durch die jüngste Exekutivorder wird einem vom Pentagon geführten militärischen Kommando die Kontrolle über zivile Notstandmaßnahmen noch direkter unterstellt.

Bürgerrechtsgruppen befürchten, dass dieser neue Rat die langgehegten Pläne des Pentagons genehmigen wird, im Fall des »nationalen Notstands« die Kontrolle über die Nationalgarde der einzelnen Bundesstaaten zu übernehmen.

 

Obamas neuer Cyberspace-Zar rät zur Überwachung von »Verschwörungstheoretikern«

Zur gleichen Zeit, als der Gouverneursrat gebildet wurde, hat der Präsident einen sehr umstrittenen Juristen der Havard Law School, Professor Cass Sunstein, zum Leiter des Office of Information and Regulatory Affairs (Büro für Information und Regulierungsangelegenheiten) ernannt.

 Der ehemalige Harvard-Professor und heutige »Regulierungs- und Informationszar« Cass Sunstein will Gruppen, die beispielsweise den Klimawandel bestreiten, von der Regierung unterwandern lassen.

 Vor seinem Wechsel nach Washington hatte Sunstein in einem im Januar 2008 veröffentlichten Harvard-Bericht, der den Titel »Verschwörungstheorien« trug, dazu geraten, die Regierung solle bestimmte Gruppen unterwandern – er sprach von »kognitiver Infiltration« –, um dort Zweifel zu säen und Unruhe zu schüren. Agents provocateurs sollen in verschiedene regierungskritische Gruppen eingeschleust werden, die seiner nicht näher präzisierten Auffassung nach »Verschwörungstheorien« verbreiten. Als Beispiele nennt er Gruppen, die bestreiten, dass vom Menschen verursachte Emissionen zum Klimawandel führen, die nicht an die offizielle Darstellung des Kennedy-Mords glauben, oder die die offizielle Osama-bin-Laden-Version des 11. September 2001 anzweifeln. Als Informations- und Regulierungs»zar« steht Sunstein nun einer Behörde vor, die potenziell enorme Macht über das Internet hat und andere Freiheiten einschränken kann.

 

Dienstag, 26.01.2010

Kategorie: Enthüllungen, Politik, Terrorismus

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dimanche, 31 janvier 2010

FMI et Banque Mondiale: quels sont leurs plans?

FMI et Banque Mondiale : quels sont leurs plans ?

Ex: http://unitepopulaire.org/

« Dans l’actuel contexte du capitalisme financier, il n’existe pas la moindre possibilité de reconstruire un système monétaire international qui soit viable. Cinquante ans après l’accord de Bretton Woods, non seulement le billet vert est une monnaie qui se déprecie, mais les Etats-Unis sont le pays le plus endetté, vivant d’argent et de temps à crédit. Pourquoi aucune politique d’ajustement structurel ne vient-elle les aider à corriger leurs déficits et leurs déséquilivres financiers chroniques ? La réponse se laisse deviner. Cependant, Bretton Woods et les deux sœurs jumelles – pour reprendre une expression de Keynes – que sont le FMI et la Banque mondiale sont bien vivants lorsqu’il s’agit d’intervenir dans les pays du tiers-monde. Les deux institutions ont certes évolué depuis 1944, mais le capitalisme s’est transformé encore plus vite. De sorte que leur existence fait figure d’anachronisme. […]

fmi-algerie.jpgLes profits du capital financier reposent sur l’endettement, et sur une création illimitée de dettes, au niveau des sociétés, des ménages et du gouvernement, qui grossissent à une vitesse bien plus grande que le produit national brut mondial ou le commerce mondial. Comment espérer, dans ces conditions, atteindre à la stabilité de l’ordre monétaire international ou à l’efficacité du système ? Sa remise en ordre serait-elle compatible avec les intérêts en jeu et avec la libéralisation tous azimuts de l’économie ?

Le FMI et la Banque mondiale, réduits à un rôle mineur, se sont transformés en gendarmes du capital, notamment dans le tiers-monde, dans l’Europe de l’Est et en Russie. Ajustement structurel, privatisations et libéralisation sont pour tous ces pays sources d’appauvrissement. Des milliards de dollars sont ainsi aspirés chaque année, dans les pays du tiers-monde, par les deux institutions. Un pillage qui se fait sous forme de flux de profis, légalement ou illégalement exportés, de dividendes et de royalties, de fuites de capitaux, de manipulation sur les marchés de capitaux ou de matières premières ; de prix de transfert et de drainage des cerveaux, etc.

Le système installé à Bretton Woods n’a malheureusement rien résolu. Le capitalisme est à nouveau dans les tenailles d’une crise économique incontrôlable. Déflation, chômage massif, baisse des prix compétitives : la guerre économique a pris aujourd’hui une dimension et une intensité qui dépassent celles des années 1920 et 1930. »

 

Frédéric Clairmont, "Bretton Woods : histoire d’une faillite", Manière de Voir n°102, décembre 2008-janvier 2009

Est-il trop tard pour sauver l'Amérique?

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Est-il trop tard pour sauver l’Amérique?

L’installation de Barack Obama à la Maison-Blanche coïncide avec une remise en cause sans précédent du »  modèle »  américain. L’économie d’endettement issue des années 1980 n’a pas résisté au choc de la crise financière et les Etats-Unis doivent désormais faire face à l’affaiblissement de leur puissance économique, industrielle et financière, à l’étiolement de leur leadership mondial et au doute d’une société fragilisée par le creusement des inégalités. Dans cet essai vif et documenté, Patrick Artus et Marie-Paule Virard expliquent les causes de ce déclin, ainsi que ses conséquences économiques, financières, voire géopolitiques, pour les États-Unis comme pour l’ensemble du monde. Ils montrent pourquoi, en dépit d’un leadership incontestable dans les nouvelles technologies, leur économie crée moins de richesses et se révèle de plus en plus inégalitaire. D’où la fuite en avant dans l’endettement, facteur clé de la grande crise de 2007-2008. Entre récession et facture du sauvetage du système bancaire, la situation des finances publiques va donc continuer à se dégrader. Et la dette extérieure continuer à augmenter, ce qui rendra les États-Unis toujours plus dépendants de pays prêteurs – avec la Chine au premier rang -, de plus en plus tentés d’affirmer leur supériorité. Est-il trop tard pour sauver l’Amérique ? Un affrontement Etats-Unis/Chine est-il inéluctable ? Le pire n’est jamais sûr, mais le défi que doit relever Obama est immense. Il ne concerne pas seulement l’avenir de l’Amérique mais celui du monde entier. L’intérêt majeur de ce livre est de donner au lecteur toutes les clés pour comprendre ces enjeux.

Patrick Artus est directeur de la recherche de Natixis, professeur à l’Ecole polytechnique et professeur associé à l’université Paris-l-Panthéon-Sorbonne. Marie-Paule Virard, ancienne rédactrice en chef du magazine Enjeux-Les Echos, est journaliste indépendante. Ils ont publié ensemble, à La Découverte, trois livres à succès : Le Capitalisme est en train de s’autodétruire (2005), Comment nous avons ruiné nos enfants (2006) et Globalisation, le pire est à venir (2008).

Disponible sur Amazon [1]


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samedi, 30 janvier 2010

L'Europe, la forme et le fond

drapeaux-europe-27_1235928116.jpgL’Europe, la forme et le fond

par Claude BOURRINET

En fondant le questionnement, au sujet du projet fédéraliste européen, sur des considérations uniquement techno-administratives, on se condamne à ne trouver aucune réponse qui soit véritablement… européenne. Ce type de réflexion ne peut s’inscrire que par un élargissement à des problématiques liées à la nouvelle donne planétaire, et à une plongée dans ce qui constitue l’âme de l’Europe, à ses racines et à son identité.

Que le vieux continent soit devenu in fine une zone libérale chapeautée par une administration pléthorique et tatillonne (bien qu’il faille relativiser et jauger son importance par rapport à celle des administrations nationales), c’est plus que probable. Non parce que le modèle français, via ses énarques exportés à Bruxelles, s’imposerait à une Europe qui, pourtant, est loin d’être francophile, mais parce qu’un tel schéma a toujours été voulu, programmé, patiemment installé par les Anglais et leurs émules libéraux. On sait que, par-delà Albion, ce sont les U.S.A. qui mènent la danse, lesquels se satisfont d’une vaste zone ouverte au marché mondial, et surtout nord-américain, couplée à un État qui vide les nations de leurs pouvoirs régaliens, et se réserve de plus en plus des capacités à encadrer sévèrement des populations récalcitrantes, à les manipuler, à leur désigner l’Ennemi, à, au bout du compte, les arracher à leurs racines pour les livrer à l’oligarchie transatlantique. Ce n’est pas la taille des cornichons ou la nature du chocolat qui désignent le problème essentiel de l’Europe aujourd’hui, bien que, effectivement, ce dirigisme orienté vers la défense de groupes de pression particuliers montre bien quels intérêts défendent les commissaires européens, mais ce que la Nouvelle Classe dirigeante transnationale veut faire de ce que des décennies de mensonges ont transformé en « espace », concept neutre et aseptisé par excellence.

On sait par exemple que la droite, qui n’a plus rien à voir avec celle de jadis, du moins avec, en France (l’équivalent étant le protestantisme luthérien à la Bismarck, qui a donné le « modèle rhénan ») cette aile catholique qui se méfiait du pouvoir de l’argent et désirait protéger les ouvriers de l’arbitraire des puissants, a rompu avec cette morale traditionnelle pour faire son Mai 68, sa « libération » (voir Sarkozy & Co), et prône sans retenue un amour immodéré pour la jouissance sans scrupule de Mémon et de ses séductions. Cette droite a puisé sa légitimité chez Reagan et Thatcher, et n’a plus peur d’user de codes idéologiques et langagiers qui, il y a peu, suffisaient à susciter l’ire de nos intellectuels patentés et de nos professionnels de la contestation, qui sont passés d’ailleurs avec plume et bagages dans le camp atlantiste et sioniste. Maintenant, on peut être pour une liberté presque intégrale au sujet des mœurs, de l’économie, du moment que cela relève de la vie privée; on flatte un individualisme qui contamine la sphère publique, avec tous les effets néfastes que cela suppose; on a le loisir d’abandonner femmes et enfants, de montrer ses fesses à la télévision, d’investir dans la pornographie ou les sodas alcoolisés pour jeunes, de louer tout ce qu’il y a de vulgaire, pourvu qu’on soit bon producteur, rentable et énergique, et citoyen soumis, éponge à propagande ou propagandiste soi-même. C’est pourquoi on saisit dans la marche contemporaine de la société dite « postmoderne » une sorte de dichotomie entre une dimension « soft » de l’existence, alimentée par un hédonisme de supermarché, et une autre plus « hard », sécuritaire, démagogique, utilisant toutes les grosses ficelles de l’instrumentalisation populaire, la sale gueule des terroristes, les yeux louches des pédophiles, le crâne ras des néo-nazis, pour instaurer un État policier, avec sa surveillance ubiquiste. Atomisation sociale et flicage collectif vont donc de pair, gauche culturelle et droite musclée se rejoignent pour décerveler une population asthéniée par les désirs exacerbés et la peur injectée comme un sérum paralysant.

Mais d’Européens, nulle part !

La vérité est qu’il n’existe pas d’Europe. Cette vaste zone placée à la pointe de l’Eurasie appartient au dominion anglo-saxon. On l’a privée de son indépendance, de la maîtrise de son destin, de son âme. Poser la question en se demandant si elle peut être fédéraliste, ou si c’est impossible, est bien sûr utile, mais à condition de répondre d’emblée par la négative en raison des contraintes idéologiques, géopolitiques, économiques que je viens d’évoquer.

Il me semble au demeurant que les paramètres ont singulièrement évolué depuis une dizaine d’années. La nouvelle donne créée par l’abandon de la notion d’« Europe puissance », la défaite de ses partisans, et le triomphe des libéraux purs et durs, américanophiles, à la Sarkozy et à la Merkel (qui sont de véritables gouverneurs américains), ont démodé la contestation des 35 heures, des fonctionnaires, enfin tout ce qui nourrissait autrefois le mépris pour les assistés et les profiteurs du service public etc. d’une droite obsédée par l’économie.  Le problème crucial, pour ceux qui veulent refonder le politique, s’est déplacé et concerne par exemple le sens que l’on donne au travail humain, avec d’autres questions aussi importantes que l’art de vivre et le rapport à la nature (qu’on ne doit pas laisser aux récupérateurs écolo-gauchos). Notre tradition dorénavant s’inscrit dans une très longue histoire, qui recoupe parfois celle que l’on situe à gauche.

De la même façon, la décentralisation à la française, fondation d’un nouveau fédéralisme, dès lors qu’elle veut répondre à un fait historique assez irrémédiable qu’est la Révolution et la disparition des corps intermédiaires de l’Ancien Régime, paraît être un projet irréalisable, d’autant plus qu’il n’existe guère, hormis de façon nuancée dans certaines régions périphériques comme la Corse ou le Pays basque (et encore !), de substrat culturel pour sustenter une véritable autonomie de Régions que l’on peut d’ailleurs de plus en plus modeler à son gré, comme le montre la nouvelle réforme des collectivités territoriales. En vérité, on peut voir les départements comme des gouffres financiers, avec leurs potentats locaux et leur mini-centralisme à la Clochemerle, mais pour le Français moyen, c’est un legs de la révolution qui a maintenant force de tradition et d’identité. L’aventure récente de l’imposition d’une nouvelle plaque minéralogique en fait foi.

Pourquoi une telle réaction, et que représentent les pouvoirs de proximité pour l’homme de la rue ? Tout simplement un moyen, sans doute illusoire, de résister aux effets dissolvants et mortifères de la mondialisation, un outil faible mais réel pour amortir, tant que faire se peut, un pouvoir incontrôlable. Un peu comme le serait la nation si elle protégeait vraiment les citoyens.

L’attachement d’ailleurs à la fonction publique, qu’on soit fonctionnaire ou usagé, se présente dans les mêmes termes.

Il est donc nécessaire, pour comprendre les nouvelles données politiques, et la question toujours à fonder de la re-naissance d’une Europe véritable, de rester très près des angoisses de nos compatriotes, de les comprendre, de saisir la logique mondialiste qui agit jusque dans nos besoins les plus quotidiens, et en même temps de voir loin, de savoir d’où partir pour réactiver ce qui reste encore occulté, et qui se situe au fond de nous-mêmes, dans nos langues européennes, et dans notre territoire, qui est à saisir comme un héritage et comme un message.

Le problème n’est donc pas de savoir quelle forme doit avoir l’Europe, mais quelle sera sa nature, son identité.

Claude Bourrinet

vendredi, 29 janvier 2010

Le réveil américain des identités

evo-morales-300x300.jpgLe réveil américain des identités

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com/

Enracinement et multiculturalisme

La réélection triomphale d’Evo Morales à la présidence de la Bolivie, début décembre 2009, n’a que vaguement attiré l’attention des médias français surtout préoccupés par l’état de santé d’un chanteur hospitalisé en Californie. Quelle erreur ! car ce nouveau succès électoral pour Morales, s’accompagnant d’une majorité absolue au Parlement, inaugure un changement profond dans la vie institutionnelle de la Bolivie, surtout qu’entre en vigueur la nouvelle constitution, entérinée en janvier 2009 par référendum, qui fait de l’État une République plurinationale avec des autonomies régionales, départementales, municipales et communautaires (ou indigènes). Cette transformation radicale marque particulièrement l’aboutissement d’un long processus revendicatif commencé à l’orée des années 1960 sur l’ensemble du continent : le retour des Indiens d’Amérique.

Ce réveil est fort bien étudié par Yvon Le Bot dans La grande révolte indienne. Mêlant sociologie, sciences politiques, histoire, philosophie politique, ethnologie et géographie, il relate les heurs et malheurs des mouvements d’affirmation identitaire amérindiens tant en Californie qu’au Chili, au Mexique qu’au Pérou. Une fois le livre refermé, on arrive à se demander si les autres manières de désigner l’Amérique centrale et du Sud telles que « Amérique romane », « Amérique ibérique » ou « Amérique latine » demeurent toujours bien pertinentes. En effet, « les mouvements indiens ont contribué à modifier l’image d’une Amérique qui n’est plus uniformément latine, où le modèle de l’État-nation homogène s’est affaibli, la société civile s’est affirmée, les acteurs ont acquis plus d’autonomie, en même temps que se creusaient les inégalités et que des pans entiers de ces pays glissaient dans les flux et les réseaux globalisés ».

En suivant l’auteur dans ses enquêtes sur le terrain, on apprend que les mouvements indiens ont commencé à défendre leurs cultures menacées, puis à se lancer, parfois, en politique (Équateur, Pérou, Bolivie, Mexique avec les zapatistes du fameux sous-commandant Marcos).

Yvon Le Bot évoque, il va de soi, l’influence du président vénézuélien Chavez, mais il en relativise la portée. « Hugo Chavez assaisonne sa “ révolution bolivarienne ” d’innovations d’un passé indien alors même que Bolivar défendait des positions jacobines hostiles à la diversité culturelle (1). » Le réveil indien ne se conçoit d’ailleurs pas comme un « retour à la tradition, [un] revival précolombien ou [un] néo-indianisme new age ». Les luttes indigènes « visent à l’intégration des Indiens dans la nation sur un pied d’égalité, sans qu’ils aient à renoncer à leur identité. […] Elles mettent en cause, en revanche, les modèles verticaux et étatistes et participent à l’émergence d’une société civile et d’une culture politique qui ne gravite plus de manière aussi exclusive autour de l’État et des partis, qui se reconstruit dans les rapports entre la société et le pouvoir. Elles tissent des réseaux en deça et au-delà des institutions de l’État- nation ». Bref, par leur action, « les luttes indiennes dessinent-elles des orientations culturelles, sociales et politiques différentes de celles qui se sont imposées depuis la Renaissance et la Découverte, Descartes et le traité de Westphalie ? Ouvrent-elles la voie à des recompositions ? »

S’affranchir de l’assimilation

Judicieux questionnements, d’autant que l’auteur rappelle que si ce phénomène ne se veut jamais exclusif et « ethniciste », sauf pour l’ethnocacérisme péruvien des frères Humala et le Mouvement indien Pachakuti (M.I.P.) de Felipe Quispe en Bolivie. Ce réveil s’oppose principalement aux politiques étatiques nationales-populaires mises en œuvre d’intégration des minorités via une économie protégée, de substitution des importations, d’industrialisation, de réformes agraires et d’extension des infrastructures et des services publics d’enseignement et de santé. On oublie trop souvent qu’avant de pâtir d’une décennie au moins de régimes militaires néo-libéraux et atlantistes, l’Amérique du Sud se caractérisa par de singulières expériences nationales-révolutionnaires (2). C’est d’ailleurs dans cette continuité que s’inscrit le président Chavez dont « la politique […], précise Yvon Le Bot, est plus d’intégration par assimilation que de promotion de la différence » alors que la quasi-totalité des forces autochtones en recherchent le dépassement qu’elles axent vers un « multiculturalisme tempéré ». « De nombreuses organisations indiennes se sont efforcées de faire reconnaître le caractère multiculturel, pluri-ethnique, voire plurinational, des sociétés et des États nationaux et d’inscrire cette réalité dans les institutions. » On aura compris que le multiculturalisme ici mentionné n’a aucun rapport avec celui que vante la société globale occidentale.

Les mouvements amérindiens contestent le modèle, hérité des Lumières, de l’État-nation. Leur démarche se veut identitaire et communautaire. Elle puise dans « le territoire [qui] est, avec la langue vernaculaire, l’une des principales composantes de cette identité. Pour un paysan, la terre n’est jamais seulement un moyen de production. Cela est particulièrement vrai pour les Indiens. Qu’il s’agisse de groupes amazoniens vivant de l’horticulture, de la cueillette, de la chasse et de la pêche ou de paysans indiens des Andes ou de Mésoamérique, le territoire et l’environnement sont des éléments essentiels de la représentation du monde, de la communauté et de soi. Les Andins l’exprimèrent dans le culte de la Pachamama (Terre Mère). Tout au long du XXe siècle, cette dimension avait été bannie par les mouvements populistes qui prônaient le métissage et l’effacement de la différence indienne, par les réformes agraires et les mouvements paysans visant l’intégration et la modernisation. Elle était combattue également par les organisations d’inspiration marxiste qui s’efforçaient de faire entrer les Indiens dans le schéma de la lutte des classes, fondé sur le développement des forces productives et sur les rapports sociaux de production (3). » Ne serait-ce pas les timides esquisses d’une « troisième voie » continentale ?

Prolongement révolutionnaire-national ou avancée identitaire ?

Yvon Le Bot ajoute que « dans certains cas, […] le multiculturalisme tempéré et le national-populisme identitaire ont contribué à élargir le champ démocratique, le premier en l’étendant aux droits culturels, le second en promouvant la participation sociale et politique des Indiens. Une troisième orientation, différente des précédentes, vise à changer la société et la culture politique depuis le bas, sans prendre le pouvoir. La figure emblématique en est le zapatisme ». Les modalités d’action et d’intervention varient donc suivant les circonstances, la période et le lieu. En Bolivie par exemple, le politologue Hervé Do Alto explique qu’« on assiste à un véritable bouleversement de la société bolivienne. Mais plus qu’un projet révolutionnaire, c’est un processus nationaliste qui place en son cœur les paysans et les indigènes (4) ».

Pour sa part, l’auteur constate que « naguère, l’idée que les mouvements indiens mettent en danger la cohésion nationale était formulée principalement par les défenseurs de la souveraineté de l’État-nation. […] Aujourd’hui ce sont plutôt les mouvements indiens qui défendent la nation face au marché globalisé, contre les logiques de fragmentation et de désarticulation portées par les groupes économiques dominants. En Bolivie, ils soutiennent Morales contre les secteurs autonomistes animés par le patronat de Santa Cruz ».

Hormis par conséquent l’ethnocacérisme et le M.I.P. qui « prépare le rétablissement de l’empire inca du Tawantinsuyu; le Qollasuyu, qui correspond grosso modo à l’actuelle Bolivie andine, en est l’une des quatre parties. Le Manifeste de Jach’ak’achi, charte du mouvement, prône l’autodétermination, l’autonomie territoriale, la reconnaissance de l’identité culturelle et religieuse dans la perspective » d’un État séparé et ethnocentré, Yvon Le Bot avance qu’« aucun indianisme radical, du type de l’islamisme politique ou d’un quelconque nationalisme à base ethnique ou religieux, n’a prospéré dans la région. Ce qui n’exclut ni les conduites communautaristes exacerbées comme celles des Chamulas traditionalistes au Chiapas, ni l’engouement des Indiens pour des intégrismes religieux, pentecôtistes ou autres (il existe même, au Mexique, des groupes indiens islamistes !) (5) ». Mieux, on a l’impression à la lecture de l’essai que les mouvements indiens semblent s’être parfaitement adaptés à l’hypermodernité, à la liquidité et aux fluctuations de notre ère. Ils « s’inscrivent effectivement dans la globalisation, mais à partir des conflits et des orientations culturelles qu’ils construisent ». Il s’en suit une perception d’« identités locales, régionales, nationales et transnationales [qui] s’empilent, s’emboîtent sur le modèle des poupées russes ou forment des cercles concentriques et mouvants », d’où des contentieux en gestation. Le journaliste Paulo A. Paranagua rapporte les dissensions actuelles entre les Indiens de Tinguipaya (département de Potosi) et le gouvernement bolivien. « Nous voulons conserver nos us et coutumes, mettre en valeur notre tradition indigène et notre territoire, déclare le chef traditionnel Pedro Tabonda, tandis que le gouvernement prône la syndicalisation des paysans et méconnaît nos autorités » (6).

Maintien de l’État ou renaissance des communautés ?

Avec la victoire d’Evo Morales en décembre 2005, pour la première fois, un mouvement indien prenait la direction d’un État. Certes, d’autres avaient déjà participé à des coalitions gouvernementales comme le Mouvement Pachakutik en Équateur ou contribué à la lutte armée (l’Armée zapatiste de libération nationale au Mexique ou le Quintin Lame colombien) (7), mais aucun n’avait eu jusque-là la charge écrasante de diriger une entité étatique, la Bolivie en l’occurrence, comme il revient au Mouvement vers le socialisme (M.A.S.).

Outre une histoire politique et géographique mouvementé (8), l’originalité de l’exemple bolivien vient aussi que l’actuel parti au pouvoir, le M.A.S., est « plus qu’un parti, […] un conglomérat ou au mieux une fédération d’organisations sociales. […] Plus qu’un parti, [il] se veut l’instrument politique de rassemblement des mouvements sociaux ». C’est en cela que Hervé Do Alto estime que Morales est l’héritier du M.N.R. et de la révolution de 1952. Le M.A.S. est d’ailleurs « plus populiste que socialiste, insiste Yvon Le Bot. Il combine thèmes populistes et thèmes identitaires. Il mobilise de larges couches de la population, indiennes ou métisses, imprégnées de culture et de valeurs andines ».

Par La grande révolte indienne, tout en examinant un sujet spécifique, Yvon Le Bot aborde des questions qui nous concernent tout autant dans une perspective postmoderne et non relativiste. « Comment concilier l’égalité et la différence, l’universel et le particulier ? Comment s’articulent les mouvements sociaux et les mouvements culturels ? Les affirmations identitaires sont-elles nécessairement porteuses de violence ? Quelles relations s’établissent entre communauté et modernité ? Que deviennent les identités et l’action collective à l’ère de la globalisation et des migrations transnationales massives ? » Intéressantes problématiques pour la réflexion des prochaines années…

Des Européens persistent encore à voir dans l’Amérique du Sud un « Extrême-Occident ». L’ouvrage d’Yvon le Bot démontre avec brio qu’il serait temps d’abandonner cette vision convenue et de découvrir que « mouvements identitaires et politiques multiculturelles ont fait que l’Amérique latine n’apparaît plus comme simplement “ latine ”, mais aussi indienne, noire… » Assisterions-nous donc aux prémices d’une nouvelle civilisation ?

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : Rappelons que Simon Bolivar (1783 – 1830) était un enfant des Lumières triomphantes et que son dessein de maintenir les anciennes colonies espagnoles d’Amérique en une très Grande Colombie s’apparentait au projet continental de son modèle : Napoléon Ier.

2 : À part les cas brésilien et argentin avec Vargas et Peron, l’Amérique du Sud connut trois autres expériences originales. Créé en 1943 par des vétérans boliviens de la Guerre du Chaco (1932 – 1935), le Mouvement nationaliste révolutionnaire (M.N.R.) fomente en avril 1952 une révolution nationale soutenue par les mineurs, les paysans et les classes moyennes contre l’oligarchie en place. Le gouvernement national-révolutionnaire de Victor Paz Estensoro accorde le suffrage universel, fait une réforme agraire, autorise les communautés indiennes à reprendre les terres usurpées, légalise les syndicats et nationalise les trois grandes compagnies minières. Entre 1968 et 1975, le régime nationaliste, corporatiste et progressiste du général Juan Velasco Alvarado dirige le Pérou. De 1972 à 1976, l’Équateur vit avec une junte de militaires nassériens présidée par le général Guillermo Rodriguez Lara. Promoteurs d’un programme « nationaliste, militaire et révolutionnaire », ces officiers, aussi influencés par le phalangisme, s’opposent aux compagnies pétrolières. Juan Velasco Alvarado et son expérience nationaliste sont des références revendiquées et assumées par Hugo Chavez.

3 : On ignore trop souvent en Europe que les jeunes républiques sud-américaines menèrent des politiques d’indifférenciation ethno-culturelle bien souvent reprises par l’ensemble des partis, y compris les plus radicaux. Ainsi, l’intégralisme brésilien – qu’on assimile un peu trop vite à une forme locale de fascisme – célébrait le passé indien du Brésil et encourageait la naissance d’une race brésilienne issue du métissage des différents groupes ethniques présents dans le pays. Pour plus de détails, voir Hélgio Trindade, La tentation fasciste au Brésil dans les années trente, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1988.

4 : in Libération, 5 et 6 décembre 2009.

5 : Yvon Le Bot semble surpris par l’existence d’un islam amérindien. On pourrait y voir une influence de Frithjof Schuon et de sa confrérie soufie hétérodoxe installée aux États-Unis. En fait, même si les conversions restent très minoritaires, de nombreux Mexicains, Indiens, Latinos ou Chicanos, rejoignent l’islam après avoir découvert que l’Ibérie fut l’Al-Andalus pendant au moins sept siècles. Sur ce phénomène, cf. Frédéric Faux, « Les Indiens Chamulas déracinés séduits par l’islam », Le Figaro, 2 janvier 2006.

Ajoutons par ailleurs que l’Amérique du Sud accueille depuis la fin du XIXe siècle des communautés venues du Proche-Orient qui sont appelées « Turcos ». Certains de leurs descendants sont parvenus à la présidence de l’Argentine (Carlos Menem) et de l’Équateur (Abdala Bucaram et Jamil Mahuad Witt). L’un de ces enfants de « Turcos » était le colonel patriote argentin Mohamed Ali Seineldin (1933 – 2009) dont on lira le bel hommage nécrologique de Christian Bouchet, « Seineldin, ce catholique qui se prénommait Mohamed Ali », 23 octobre 2009, sur le site Vox N.R. (http://www.voxnr.com/cc/etranger/EkVyFEpFFukjYmGlgM.shtml).

6 : in Le Monde, 6 et 7 décembre 2009.

7 : Dans le cadre d’un État colombien déliquescent et en prise avec diverses guérillas telles que les marxistes des F.A.R.C. (Forces armées révolutionnaires de Colombie), les guévaristes de l’E.L.N. (Armée de libération nationale), les maoïstes de l’E.P.L. (Armée populaire de libération), les narcotrafiquants et les paramilitaires, une association indienne, le Conseil régional indigène de Cauca, fondée dans les années 1960, crée et organise sa propre force d’autodéfense, le Quintin Lame (Q.L.) ainsi baptisé en mémoire de Manuel Quintin Lame qui œuvra en faveur de la cause autochtone au début du XXe siècle. Bien que suscité et encadré par des Indiens, le Q.L. avait un Noir pour principal chef militaire. Allié aux guérilleros du M.19, un mouvement de gauche nationaliste, il participe en 1986 à une ébauche de guérilla continentale d’inspiration bolivarienne, Batallon America. Le Q.L. qui ne pratiqua jamais le terrorisme se dissout en 1991.

8 : Il faut garder à l’esprit que le Bolivie est le pays qui a connu depuis son indépendance en 1825, le plus grand nombre de coups d’État et de révolutions au monde. Par ailleurs, entre 1825 et 1940, le territoire bolivien s’est rétréci de 2 340 000 km2 à 1 090 000 km2 au profit du Brésil, du Paraguay et du Chili. L’annexion de la province océanique d’Antofagasta par le Chili demeure encore un traumatisme vivace si bien que La Paz persiste à maintenir une marine pour un pays sans littoraux !

• Yvon Le Bot, La grande révolte indienne, Robert Laffont, coll. « Le monde comme il va », 2009, 364 p., 21 €.


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mardi, 26 janvier 2010

Die Tragödie am Horn von Afrika

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Die Tragödie am Horn von Afrika

Wolfgang Effenberger / http://info.kopp-verlag.de/

»Was sollen wir von den erfolglosen Anschlägen mit der Unterhosen-Bombe, mit Sprengstoff in Zahnpasta- oder Shampoo-Tuben, mit explosiven Wasserflaschen oder mit in Schuhen (1) versteckten Sprengladungen halten?« (2), fragt der ehemalige stellvertretende Finanzminister von Ronald Reagan, Paul Craig Roberts. Für den früheren Herausgeber des »Wall Street Journal« sind diese tölpelhaften, unglaubwürdigen »Anschläge« auf Verkehrsflugzeuge weit entfernt von der Raffinesse, mit der »Al-Qaida« die Anschläge vom 11. September 2001 eingefädelt haben soll. Nach Roberts will uns die US-Regierung glauben machen, dass Chalid Scheich Mohammed (3) die Anschläge am 11.09. geplant, die CIA und alle anderen Geheimdienste und Sicherheitsorgane »gleich viermal an einem Morgen getäuscht und sogar Dick Cheney ausgetrickst hat und von unqualifizierten und unerfahrenen Piloten vier entführte Verkehrsflugzeuge mit bravourösen Flugmanövern in die Türme des World Trade Centers und in das Pentagon steuern ließ, wo eine Batterie modernster Luftabwehrraketen kläglich versagte« (4). Die Geschichte des 11. September ist jedoch eng verwoben mit der Carter-Doktrin von 1980 und der anschließend weitsichtig von Zbigniew Brzezinski geschaffenen Militärarchitektur in Gestalt des US-Regionalkommandos CENTCOM.

US-CENTCOM-Befehlshaber General David H. Petraeus 

 

Neben den vitalen US-Interessen in der Region des persischen Golfs lag das Augenmerk des Pentagons vor allem auch auf allen strategisch wichtigen Tankerrouten, auf denen das arabische Öl den Weg in die USA finden sollte: der lebensnotwendigen Straße von Hormus (Iran, Vereinigte Arabische Emirate) und der Zufahrt in den Suez-Kanal im Golf von Aden (Jemen, Somalia). (5)

Zur militärischen Beherrschung fehlten im arabischen Raum nur noch US-Stützpunkte und die entsprechende Einsicht bei den arabischen Staaten. Im achtjährigen Krieg des Iraks gegen den Iran ergriffen die USA Partei für den Aggressor Saddam Hussein. Als dieser in die Falle Kuwait tappte, wurden Staaten wie deren Bürger Adressaten professioneller Desinformation.

Wer erinnert sich nicht  an den berüchtigten Höhepunkt im Kampf um die Herzen der Welt?

Unter Tränen schilderte mediengerecht eine junge kuwaitische Krankenschwester im Plenarsaal des Sicherheitsrates der Vereinten Nationen am 27. November 1990, wie entmenschte irakische Soldaten 312 kuwaitische Babys aus Brutkästen gerissen und auf den Boden geklatscht hätten. Die Welt war geschockt –ebenso der Sicherheitsrat. (6) Zwei Tage später gab der UN-Sicherheitsrat mit der einstimmig gefassten UN-Resolution 678 grünes Licht für militärische Gewalt gegen den Irak. Erst später wurde bekannt, dass als »Kronzeugin« delikaterweise die 15-jährige Tochter Nayriah des kuwaitischen UN-Botschafters aufgetreten war. Die Gräuelstory war erlogen und von 20 Lobby- und PR-Agenturen unter der Leitung der weltgrößten PR-Firma Hill & Knowlton inszeniert worden. (7)

Gleichzeitig wurden der saudischen Regierung amerikanische Satellitenaufnahmen vorgelegt. Aus vorgetäuschten irakischen Panzerspuren schloss das Pentagon auf Angriffsabsichten. (8) Das Manöver gelang ebenfalls und die USA durften im Land der heiligen Stätten des Islams 200.000 Soldatinnen und Soldaten stationieren. 

In der Endphase des Kalten Krieges eröffnete eine alliierte Koalition aus 33 Staaten in den frühen Morgenstunden des 17. Januar 1991 mit einer Luftoffensive die Kampfhandlungen gegen den Irak. (9) Noch war es für das gerade wiedervereinigte Deutschland unvorstellbar, außerhalb des NATO-Gebietes Bundeswehreinheiten in dieser alliierten Koalition kämpfen zu lassen. Dafür diente die Bundesrepublik als Drehscheibe für den Golfnachschub und als wichtiger Finanzier dieses Krieges. Nach einem Informationserlass des Auswärtigen Amtes vom 19. Februar 1991 hatte Bonn bis zu diesem Zeitpunkt etwa 17 Milliarden D-Mark gezahlt. (10) Schließlich wurden deutsche Minensuchboote in den Persischen Golf entsandt. (11) Viele Entscheidungen traf die rot-grüne Regierung nahezu im Verborgenen. »Wo das nicht möglich war, entwickelte sich rasch eine heftige öffentliche Debatte.« (12)

In fieberhafter Eile entstanden nun zahlreiche Strategiepapiere, um der Bundeswehr für kommende Auslandseinsätze eine Legitimationsgrundlage zu geben. General Naumann brachte die politischen, wirtschaftlichen und militärische Interessen auf den Punkt: die »Aufrechterhaltung des freien Welthandels und des strategischen Zugangs zu Märkten und Rohstoffen« (13). In den Verteidigungspolitischen Richtlinien (VPR) von 1992 werden diese imperialen Ziele mit dem Zusatz »im Rahmen einer gerechten Weltwirtschaftsordnung« (14) notdürftig kaschiert. Die »neue« Bundeswehr durfte nun zum Schutz der wirtschaftlichen Interessen Deutschlands »im erweiterten geografischen Umfeld« (15) eingesetzt werden. Weltweit gewannen nunmehr »regionale Krisen und Konflikte und nichtmilitärische Risiken an Virulenz und Brisanz«. Nach den Verteidigungspolitischen Richtlinien (VPR) ließe sich nun die Sicherheitspolitik »weder inhaltlich noch geografisch eingrenzen« und müsse »risiko- und chancenorientiert angelegt« sein.(16) Humanitäre Ziele kommen hier nicht vor.

Über ein Jahr nach den beängstigenden Bildern vom Golfkrieg gingen erschütternde Bilder hungernder Somalis um die Welt –  Ende 1992 sollen bereits 350.000 von ihnen an Hunger gestorben sein. Erfolglos hatten bis dahin die Hilfsorganisationen auf die katastrophalen Zustände im bürgerkriegsgeschüttelten Land aufmerksam gemacht.

Die Medien des Westens wurden erst aktiv, nachdem die US-Regierung ihre militärischen Pläne für Somalia ausgearbeitet hatte.

 

 

Am 21. November 1992 hatte der Nationale Sicherheitsrat (NSC) US-Präsidenten Bush (sen.) empfohlen, in Somalia zu intervenieren. Während General Colin Powell das Militär nur zur Unterstützung der politischen Maßnahmen einsetzen wollte, verlangte das US-Außenministerium  eine politische wie militärische Präsenz. (17) Unter dem somalischen

Diktator Siad Barre hatten vier US-Ölmulties – Conoco, Amoco, Chevron und Philipps –Verträge über Forschungs- und Bohrrechte abgeschlossen. (18)

Angesichts der strategisch-geografischen Lage und seiner als bedeutend eingestuften Bodenschätze (Erdöl, Uran) scheinen ausschließlich humanitäre Ziele eine untergeordnete Rolle gespielt zu haben. Erwartungsgemäß entschied sich der Präsident für die härtere Option.

Zwölf Tage später übertrug die UN-Resolution 794 den Vereinigten Staaten die Führung in Somalia. Zum ersten Mal in der Geschichte der UN wurde eine Friedensmission mit der Durchführung militärischer Sanktionen verknüpft. (19)

Am 4. Dezember erhielt der  Oberbefehlshaber von US-CENTCOM, General Joseph P. Hoar, auch den Oberbefehl über die mehr als 28.000 nach Somalia entsandten Soldaten.

Als Ziel dieser CENTCOM-Militäroperation mit dem klingenden Namen Restore Hope galt es, die Flug- und Seehäfen, die Transportrouten wie auch die Schlüsselbereiche der Infrastruktur militärisch zu sichern. Darüber hinaus sollten auch die Hilfsorganisationen  unterstützt werden. (20)

Erste Zweifel an den humanitären Absichten kam auf, als Conoco Somalia Ltd. dem amerikanischen Gesandten Robert B. Oakley und seinem Stab ihre technisch gut ausgerüstete Zentrale in Mogadischu zur Verfügung stellte. (21)

So kommentierte die Zeitschrift The Nation am 21. Dezember 1992 den US-Einsatz in Somalia mit den Worten, Somalia sei »einer der strategisch heikelsten Punkte der heutigen Welt. Israelis und Iraner, Araber und islamische Fundamentalisten suchten dort Einfluss zu gewinnen – da könnten die USA nicht abseits stehen« (22).

Für die Bundesrepublik bot sich die Katastrophe in Somalia als die Gelegenheit, den angestrebten Bundeswehreinsatz außerhalb des NATO-Gebietes mit Zustimmung weiter Bevölkerungskreise zu proben. Bereits im August 1992 versorgte die Bundesluftwaffe von einem im kenianischen Mombasa eingerichteten Lufttransportstützpunkt für Transall-Flugzeuge die notleidenden Somalis in Mogadischu, Bardera und Hoddur mit Hilfsgütern.

Am 14. Mai 1993 trafen im somalischen Mogadischu die ersten Transportmaschinen der Bundeswehr mit Material für die Ausrüstung der 1.700 deutschen »Blauhelm-Soldaten« ein. Die Bundeswehr sollte im Rahmen der UN-Operation UNOSOM II (23) Versorgungsaufgaben im befriedeten Raum Beledweyne/Belet-Huen übernehmen und zaghaft an neue »Aufgaben« herangeführt werden.

Drei Monate später versorgte der 1.700 Soldaten starke deutsche Unterstützungsverband die zum Schutz der Deutschen in Belet Huen stationierten 500 italienischen Blauhelmsoldaten.

Daneben durfte sich die Bundeswehr brunnenbohrend an der humanitären Front hervortun. Sieben Brunnen wurden ausgebessert oder neu gebohrt, sechs Straßen und drei Dämme repariert, sieben Schulen und ein Waisenhaus gebaut (24).

Als Repräsentant des Generalsekretärs der UNO führte US-Admiral Jonathan Howe die multinationalen UN-Streitkräfte und steuerte die humanitären Missionen. Daneben hatte das Hauptkontingent der eingesetzten US-Soldaten mit ihren Task Force Rangern gemäß der UN-Resolution 837 die militärische Aufgabe, die Clan-Führer und den Kriegsherren Mohamed Farrah Aidid gefangen zu nehmen.

Da anscheinend weder die politischen Führer der USA und der UNO und schon gar nicht die US-Kommandeure vor Ort Lösungsvorschläge für die komplexen somalischen Probleme hatten, lag die Versuchung einer militärischen Lösung nahe. Doch bald verlor die Interventionsarmee durch ihre einseitige Parteinahme für Barre ihre Neutralität und wurde selbst zur kriegsführenden Partei, durch deren Angriffe aus der Luft und am Boden zunehmend Zivilpersonen getötet wurden. (25) Dadurch wurde eine Stimmung der Feindschaft gegenüber westlichen Organisationen geschaffen.

Bei dem Angriff auf die Clan-Führer verloren am 3. Oktober 1993 18 Ranger ihr Leben. Anschließend demütigten grauenvolle Bilder die einzige Weltmacht. Somalische Milizen schleiften die an Lastwagen gebundenen Leichname der US-Ranger durch die staubigen Straßen von Mogadischu. Amerika zog seine Streitkräfte im März 1994 zurück.

Im gleichen Monat verließ das letzte Bundeswehrkontingent die somalische Hauptstadt. Auf der »humanitären Leistungsbilanz« schlagen allein bis Ende 1993 Kosten für die Bundeswehr in Höhe von 331 Millionen DM zu Buche. Demgegenüber stehen 2,34 Millionen DM, die den  Somalis für »humanitäre Aktivitäten« und »medizinische Leistungen« zugute kamen. (26) UNOSOM endete in einer Hungersnot und Somalia verschwand aus dem Blickfeld der Medien. (27) Das Scheiterns der UN-Intervention in Somalia veranlasste US-Präsidenten Bill Clinton zu einer Präsidentendirektive (PDD 25). (28) Sie wendet sich gegen internationale Einheiten der UNO und verbietet jede Unterstellung von Truppen der USA unter einen Oberbefehl der UNO. Friedensmissionen der UN werden an enge Restriktionen gebunden. Vor dem Eingreifen sind folgenden Fragen  zu beantworten: Fördert die Intervention amerikanische Interessen? Sind die Ziele der Intervention klar definiert? Was kostet das Unternehmen? Gibt es für den Fall des Misserfolgs eine Exit-Strategie?

Erst nach dem 11. September 2001 und dem folgenden Angriff auf das Taliban-Regime in Afghanistan geriet Somalia wieder in die Schlagzeilen. Und nicht zuletzt wegen des von Jerry Bruckheimer produzierten Streifens Black Hawk Down, ein Heldenepos vom berühmtesten Kriegsfilmer und seines Starregisseurs Ridley Scott. Schützenhilfe für den neu entflammten Hurra-Patriotismus in den USA. Präsident Bill Clinton bezeichnete die Militäraktion als eine der »dunkelsten Stunden seiner Amtszeit« und verzichtete danach zum Kummer von Zbigniew Brzezinski auf ein übermäßiges militärisches Engagement im Ausland. Gegen dieses »Somalia-Syndrom« setzte Bruckheimer den individuellen Mut und das Heldentum der allein gelassenen Somalia-Soldaten. Die zweieinhalbstündige Verfilmung des Gemetzels dichtete nun diese katastrophale Militäraktion zu einem Heldenepos um und zeigt auf, dass der 93er-Einsatz der Special Forces die leuchtendste Stunde des amerikanischen Kämpfers war!

Mit derartigen Vorbildern wurde drei Wochen nach dem Terroranschlag der Krieg gegen Afghanistan begonnen. Der Vorwand, den saudischen Osama bin Laden nicht schnell genug ausgeliefert zu haben, reichte aus. Keine Militärmacht der Welt ist in der Lage, innerhalb von drei Wochen einen derartigen Krieg diplomatisch wie logistisch vorzubereiten.

Die militärische Vergeltungsaktion gegen die Taliban, die mithilfe der NATO-Verbündeten vollstreckt wurde, stand im Dienste der geostrategischen US-Interessen – niedergelegt im Seidenstraßen-Strategie-Gesetz. Mit der Errichtung von Militärbasen in Afghanistan und Usbekistan sicherten die USA ihren Einfluss auf die strategisch bedeutsamen Öl- und Gasrouten. In der Region ihres Regionalkommandos CENTCOM  zielt die US-Politik darauf ab, ihre Wettbewerber im Ölgeschäft, darunter Russland, den Iran und China, zu schwächen und schließlich zu destabilisieren.

Zugleich müssen die eigenen Transportwege gesichert werden. Die US-Regierung wacht weltweit argwöhnisch über die sechs strategisch wichtigsten Nadelöhre in den Wasserstraßen – sogenannte »chokepoints«. Allein drei von ihnen, die Straße von Hormus, der Suez-Kanal und die Straße Bab el Mandeb liegen im Bereich von CENTCOM. Bab el Mandeb, zwischen dem Jemen und Somalia gelegen, ist ein »chokepoint« zwischen dem Horn Afrikas und dem Nahen Osten sowie einer strategischen Verbindung zwischen Mittelmeer und dem Indischen Ozean. (29)

 Jemen und Somalia sind nicht nur die Backenzangen für das Nadelöhr Bab el Mandeb, sondern haben auch eine vergleichbare geologische Konfiguration. In beiden Ländern werden umfangreiche Ölreserven vermutet. Auch werden die USA versuchen, die Aktivitäten Chinas und seiner Ölfirmen im Gebiet des Horns von Afrika, Kenias, und Äthiopiens, und des westlichen Afrikas einzudämmen. (30)

Diese Gedanken scheinen auch in die Operation Enduring Freedom eingeflossen zu sein. Im Zuge dieser Operation kamen nach nur acht Jahren wieder deutsche Soldaten nach Somalia.

Diesmal lautete der Auftrag: Bekämpfung des internationalen Terrorismus, die  Überwachung des Schiffsverkehrs und die Unterbrechung von Versorgungslinien terroristischer Organisationen. Seither patrouilliert ein deutscher Flottenverband mit einer Stärke von insgesamt 1.800 Marinesoldaten mit drei Fregatten und fünf Schnellbooten vom Roten Meer bis vor die Küste Kenias sowie bis zur Straße von Hormuz und umfasst ein Seegebiet von etwa der achtfachen Größe Deutschlands. Zur Unterstützend sind Aufklärungsflugzeuge und Versorgungseinheiten in Mombasa (Kenia) und Djibouti stationiert. Während Somalia weiter leidet, stieg im letzten Jahr die Zahl der erfolgreichen Piratenüberfälle dramatisch an. Spätestens jetzt stellt  sich die Frage, wer den somalischen »Piraten« die notwendige Logistik zur Verfügung stellt.

Anfang Januar 2010 behauptete der britische Premierminister Gordon Brown, Al-Qaida sei aufgrund der Kämpfe in Pakistan in den Jemen und nach Somalia ausgewichen. (31) Dort gelte es nun die Anti-Terrorzusammenarbeit zu stärken. Keine guten Aussichten für den Jemen und für Somalia.

Weitaus schlechter scheint es jedoch um die Darlegung der aufrichtigen Motive in diesem »großen Spiel« zu stehen. Der  Öffentlichkeit sollen die wahren Interessen verborgen bleiben. Für Paul Craig Roberts wurden die »Vereinigten Staaten und ihre verbündeten Marionettenstaaten nur mit Lügen und Betrug in die Kriege im Mittleren Osten und in Afghanistan gelockt«. Angesichts der Fülle von Täuschungen, Verdrehungen und Ungereimtheiten stellt Craig ernüchternd fest: »In Amerika ist schließlich alles käuflich. Die Rechtschaffenheit wurde vom Winde verweht.« (32)

__________

Anmerkungen:

(1) 2001 wurde auf dem Flug von Paris nach Miami beim »Schuh-Bomber« Richard Reid ebenfalls wie beim »Unterhosen-Bomber« der Sprengstoff Pentrit in den Schuhabsätzen gefunden.

(2) Roberts, Paul Craig: »Is Anyone Telling Us The Truth?«, INFORMATION CLEARING HOUSE, 08.01.2010, http://www.informationclearinghouse.info/article24352.htm.

(3) Chalid Scheich Mohammed, unter http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Chalid_Scheich_Mohammed&printable=yes; vgl. Die Presse, »Zweifel an 9/11-Geständnis: Prahlerei oder gefolterte Aussagen?«, vom 16. März 2007.

(4) Siehe (2).

(5) Der Bosporus und die Dardanellen (NATO-Partner Türkei!) sind wichtig, um der russischen Flotte den Zugang zum Mittelmeer und den Atlantik über das eisfreie Schwarze Meer zu verwehren. Der Streit um den NATO-Beitritt der Ukraine und die Nutzung der Krim als russischer Flottenstützpunkt unterstreichen diese Aussage. Geopolitik pur!

(6) MacArthur, John: Die Schlacht der Lügen, München 1993, S. 70.

(7) Deschner, Karlheinz: Der Moloch. Eine kritische Geschichte der USA, München 200, S. 369f.

(8) Konzelmann, Gerhard: Insch’Allah. Der Kampf ums Öl, München 2003, S. 213.

(9) Zuvor hatte die Bundesluftwaffe 18 Alpha-Jets des Jagdbombergeschwaders 43 auf die türkische Basis Erhac verlegt, während nach Diyarbakir Hawk-Staffeln, Hubschrauber und Spürpanzer verlegt wurden.

(10) Vgl. Auswärtiges Amt (Hrsg.), Außenpolitik der Bundesrepublik Deutschland. Dokumente von 1949 bis 1994, Köln 1995, S. 793.

(11) Während des 2. Golfkrieges waren unter anderem elf Kampf- und sechs Unterstützungseinheiten mit insgesamt 2.300 Bundeswehrsoldaten im Mittelmeer eingesetzt.

(12) Schöllgen, Gregor: Zehn Jahre als europäische Großmacht. Eine Bilanz deutscher Außenpolitik seit der Vereinigung Aus Politik und Zeitgeschichte (B 24/2000).

(13) Naumannsches Strategie-Papier, Vorlage an den Verteidigungsausschuss des Deutschen Bundestages zur Sitzung am 20.01.1991, zitiert aus: Jürgen Grässlin, Lizenz zum Töten?, Knaur, 1997, S  360.

(14) Verteidigungspolitische Richtlinien (VPR) vom 26.11.1992, Pkt. 8, zitiert aus: Grässlin, S. 361.

(15) VPR, Pkt. 18, zitiert aus: Grässlin, S. 362.

(16) VPR, Pkt. 24, zitiert aus: Grässlin, S. 59.

(17) Oakley Interview, 14 March 1995.

(18) Fineman, Mark: »Why Are We Really In Somalia? ›THE OIL FACTOR IN SOMALIA‹«,  Los Angeles Times, 18. Januar 1993.

(19) Die VN-Resolution SR 794 vom 3. Dezember 1992 erlaubte mit dem ausdrücklichen Verweis auf Kapitel VII der UN-Vollzugsbestimmungen einen kraftvollen Militäreinsatz.

(20) Allard, Kenneth: Colonel US Army, Somalia Operations: Lessons Learned, Fort McNair, Washington DC: National Defense University Press, January 1995, S. 16.

(21) Oberstein, Jochen: Den USA geht es ums Öl. Amerikanische Ölgesellschaften sicherten sich schon vor Ausbruch des Bürgerkriegs Erdölkonzessionen. »Weltbank: Öl ist da, kein Zweifel«, aus Focus Nr. 29 vom 19. Juli 1993, http://www.focus.de/politik/ausland/somalia-den-usa-geht-es-ums-oel_aid_141804.html.

(22) Zitiert in Müller, Karl: »›The dirty game‹ – Soll es nun Somalia treffen?«, Zeit-Fragen, Nr. 48, vom 02.12.2001.

(23) Diese Operation in Somalia lief dann in drei Phasen ab: Während des Jahres 1992 UNOSOM I, dieser ersten Phase schloss sich von Dezember 1992 bis Mai 1993 die US-Operation Restore Hope an und endete in der dritten Phase von Mai 1993 bis März 1995 als UNOSOM II.

(24) Davon wurden jedoch eine Schule wieder zerstört, ein errichtetes Krankenhaus geplündert, ein Damm ebenfalls zerstört und mehrere Brunnen durch Minen unbenutzbar gemacht.

(25)  www.zeit-fragen.ch/ARCHIV/ZF_87a/T24.HTM; www.fair.org/extra/9303/somalia.html.

(26) Spiegel, Nr. 4 vom 24. Januar 1994, http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-13687658.html.

(27) Hendrickson, Alan G.: Somalia: »Strategic Failures and Operational, Marine Corps Command and Staff College«, April 1995, unter  www.globalsecurity.org/military/library/report/1995/HAG.htm.

(28) Presidential Decision Directive No. 25 aus dem Mai 1994; Vgl. White House: »The Clinton Administration’s Policy on Reforming Multilateral Peace Operations«, May 1994.

(29) US Government, Department of Energy, Energy Information Administration, Bab el-Mandab, accessed in http://www.eia.doe.gov/cabs/World_Oil_Transit_Chokepoints/Full.html.

(30) Engdahl, William F.: »A Peek Behind Bush II’s ›War on Tyranny‹ vom 13. Februar 2005, unter http://globalresearch.ca/articles/ENG502A.html sowie Chin, Larry: »US covert operations underway in Somalia; resource conflict escalates over Horn of Africa«, in Global Research vom 27. Mai 2006.

(31) Rozoff, Rick: »U.S., NATO Expand Afghan War To Horn Of Africa And Indian Ocean«, in Global Research vom 8. Januar 2001.

(32) Siehe (2).

 

Dienstag, 19.01.2010

Kategorie: Allgemeines, Gastbeiträge, Geostrategie, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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